Ma : Di, pourquoi tu n'es pas venu me voir ? Moi, ta pauvre mère qui se fait vielle.
Ah, dire que je ne m'y attendais pas, serait mentir. Ça m'exaspère. Je disparaît pendant quelques mois sans donner des nouvelles, et ça y est elle s'inquiète déjà. J'aurais bien aimé la voir quand j'étais au Dôme.
Au moins, ici il y'avait Xand, Flo et Marlène qui la tenait au courant. Mais là bas, déjà qu'il n'y avait pas de réseau, il n'y avait pas non plus de facteurs pour lui envoyer ne serait-ce qu'une carte postale.
Moi : Maman ...
Ma : Non, il n'y a pas de Maman qui tiennent. Pourquoi n'as tu pas donné signe de vie jeune fille ?
Moi: J'étais un tout petit peu occupée.
Ma : Dis plutôt qu'il ne voulait pas que tu viennes me voir. J'ai senti depuis le début qu'il voudrait t'éloigner de moi et qu'il...
Moi : Maman, arrête ! J'ai pas pu venir te voir parce j'étais coincée dans une espèce de rêve où j'étais dans le corps de notre ancêtre.
Ma : Quoi ?
Moi : Et Erwan n'a pas voulu te prévenir par ce qu'il ne voulait pas que tu t'inquiète. Sans compter qu'il a fait une croix sur plusieurs nuits de sommeil pour essayer de me tirer de là. C'est bon maintenant t'es contente ?
Ma : Il aurait pu dormir s'il avait osé tenir sa promesse.
Flo : Je suis désolé de vous interrompre dans votre conversation mère et fille, mais le sort qui a été jetée sur Di, faisait déjà effet. Pas vrai Di ?
Moi : Si. Alors arrête de lui en vouloir, Maman.
Son regard passe à tour de rôle sur l'homme sur lequel je suis assise sur les genoux, Flo et moi.
Elle semble essayer d'avaler les informations qui viennent de lui parvenir, tout en essayant de visualiser ça. Elle doit sûrement se dire que je lui ment pour sauver ma relation avec Erwan.Ma : Admettons que je vous croies sur parole. Comment as tu fait pour la faire revenir ?
Erwan : C'est assez compliqué madame.
Elle soupire bruyamment question de nous faire comprendre qu'elle capitule. Et ça, c'est vraiment réjouissant. Ma mère regarde Erwan sans trop le faire, et après plusieurs minutes, je regarde Erwan et je sens directement une forte envie de possession. Mais c'est quoi ce délire ? C'est ma mère et même si Erwan est nettement plus âgée qu'elle, jamais il ne lui viendrait à l'idée d'avoir une relation avec celui que j'aime. Mais par la force des choses, je me colle encore plus à lui. Il sourit bêtement face à ma réaction et me fait un câlin avant de déposer un baiser sur mon front. Ma mère soupire bruyamment et me demande
Ma : Alors c'est vrai ?
Je hoche la tête et la dépose sur le torse de mon homme. Ça me rappelle que je dois parler à ma mère à propos de mon nouveau nom de famille.
Xand : Vous savez que votre chère fille est officiellement devenue notre Reine. N'est ce pas Adriana SIMBA ?
Ragh.. Note à moi même "étriper Xand à la première occasion où nous serons que tout les deux ". Bon revenons-en à ce qui se passe en ce moment. Mon homme rigole sûrement de la phrase que je viens de prononcer dans ma tête et ma mère me regarde intensément avec un regard qui veut carrément dire "Tu m'explique ? " Je regarde Erwan qui a arrêté de rire et qui maintenant arbore un sérieux sans nom, pour lui demander de lui répondre. Mais malheureusement Flo le devance.
Flo : Voyez vous Madame, quand un vampire marque son âme-soeur, elle devient sa femme. Mais ça ne veut absolument pas dire que votre fille est une vampire. Elle le deviendra lors de la cérémonie du sang, qui est comme un mariage vampirique.
Erwan : Et en plus ce nom est officiel dans le monde des surnaturels et non dans le monde tel que beaucoup le connaissent.
Moi : Sans oublier que je le lui ait demandé de le faire connaissant ce qu'il se passerait.
Ma mère ne sait plus quoi dire et nous balance après plusieurs minutes d'appréhensions de notre part un " Je vous donne ma bénédiction " assez froid si je peux dire.
Pdv Mara
Je suis assise dans mon bureau entrain de préparer une potion quand quelqu'un rentre sans y avoir été invité, et selon son aura, il s'agit de nul autre que Jahan. Que fait elle ici ?
Jahan : Grande enchanteresse, nous avons des nouvelles de Adriana.
Moi : Pour la nième fois, il s'agit de notre Reine. Mais parles !
Jahan : Erwan l'a marquée. Et je me demandai si nous devions continuer ou...
Je la projette sur l'étagère avant même qu'elle ne finisse sa phrase. Je m'avance vers elle et puis bloque sa respiration avec un sort. Son visage se décompose quand je me baisse pour prendre un débris de verre. Je diminue la distance entre nous et me baisse pour être à son niveau. Je passe le morceau de verre sur sa joue. La peau de celle-ci brûle à cause des quelques résidus d'acide et d'une plante rare, laissant échapper une odeur nauséabonde. Jahan, elle ne peut pas crier sous peine de diminuer la quantité d'oxygène dans ses poumons. Je glisse ma bouche vers son oreille et lui chuchote.
Moi : Marquée ou pas, elle reste notre Reine. Compris ?
Elle hoche doucement la tête, des larmes dévalant ses joues. Je mets mon visage devant le sien et prend un autre débris mais cette fois-ci d'une fiole contenant du poison, et débloque sa respiration. Je me relève et marche vers mon bureau pendant qu'elle essaie de reprendre sa respiration.
Moi : Oh, et j'allais oublier. Si tu ne veux pas finir comme ta soeur, tu devrais obéir à mes ordres. Maintenant, du balai !
Elle se lève, titubant sur ses jambes et quand elle est prêt de la porte, elle se retourne pour s'incliner devant moi. Je lui lance le débris qui était encore entre mes doigts dans la cuisse droite et me délecte de ses cris. Je pars m'installer derrière mon bureau et lui dit.
Moi : Tant que j'y pense.. Dit à tout le monde de se tenir prêt et envoie quelqu'un nettoyer.
Et elle part sans demander son reste.
Hey ! Comment allez-vous ?
Je sais que ce chapitre aurait dû sortir plus tôt mais malheureusement, je n'ai pas pu le terminer avant puisque les cours ont recommencé pour moi. Bon, j'espère qu'il vous aura plu et à bientôt 😘
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Le prince du tableau
VampireElle , une jeune artiste totalement banale aux premiers abords. Elle est poussée à participer à un stage si on peut dire. Jusque là ça a l'air totalement normal jusqu'à ce que le pseudo maitre des lieux lui confie un tableau. Un simple tableau qui r...