La notion du temps m'a complètement échappé. Je regarde juste à travers la vitre le paysage défilé passant d'une vue sur le lac Tanganyika à une vue sur les montagnes de la peripherie de Bururi. Je suis fatiguée mais j'arrive quand même à rassembler le peu de forces que j'ai pour me remémorer de cette journée.
Après l'atterrissage, on a directement pris la voiture pour aller à Bururi. On a pris la route passant par Rumonge et ça a été une bonne chose parceque j'ai pu profiter du lac en prenant plusieurs clichés. Je pense que la future serie de tableaux que je ferais sera sur ça.
On s'est arrêté sur une plage appelé Saga Resha. Sur cette plage se trouve le château de Maus. Si je me fies à ce que Flo m'a dit, Maus se serait suicidé en sautant du haut de la tour après avoir entendu que le Burundi allait avoir son indépendance et ce dans les années 1970, plus précisément en 1971-72.
Après une petite baignade dans le lac, un ou deux coca cola, une pizza et une douche, on a repris la route pour Bururi. J'ai continué à prendre des photos, surtout quand on est passé près d'un petit groupe de singes. J'ai réussi à avoir une bonne quinzaine de photos de es petits animaux tous mignons.
Je n'arrive pas à me concentrer encore un peu plus mais je me souviens que Erwan m'a promis une surprise ce soir. Je m'endors alors le sourire aux lèvres en calant ma tête contre la vitre.
Pdv Erwan.
Ma beauté s'est endormie, sa tête au départ calée contre la vitre s'est rapidement retrouvée sur mes cuisses et ma main avait suivi le mouvement en partant caresser ses belles boucles blondes.
Je suis entrain de réfléchir à la succession des événements pour ce soir en m'imaginant la pire des situations tout comme la meilleure. Il faut qu'il y ait un réel rapprochement entre nous deux ce soir. Sur cette pensée , une idée me vient à l'esprit. Je n'hésite pas une seconde avant de demander à ma très chère amie par télépathie.
Moi : Flo, inzu yanje ntawayihakije ? ( Flo, y'a t'il quelqu'un qui aurait tenté de s'en prendre à ma demeure ? )
Flo : ntugire ubwoba. Uwari kwubahuka ntitwari kuba twamukoreyeko. ( Ne t'inquiète pas. La personne qui aurait osé aurait eu affaire à nous. )
Je ris à sa réplique et regarde la route. Dire qu'il y a un millénaire cette route n'existait même pas. La colonisation est la cause de ce changement. Si seulement j'avais été là à ce moment, ces foutus blancs becs n'auraient pas infiltré le territoire et par conséquent pu mettre les nègres à genoux. Je craignais quand j'ai appris cela que les miens aient souffert mais heureusement non. Je regrette quand même d'être tombé dans le piège d'Ismera même si je sais que cette idée ne venait pas d'elle mais de Mara.
Xand : Uraciyumvira ivyabaye urya munsi ? ( Tu penses encore à ce qui c'est passé ce jour là ? )
Je ne lui réponds pas et mon silence est une réponse claire et nette. Je savais que Mara n'allait pas laisser Ismera unir nos deux clans. Il fallait qu'elle s'assure que l'un de nous haïsse l'autre ou que nous nous haïssions l'un l'autre. Et rien de mieux pour mettre son plan en exécution que de devenir la conseillère de la reine pour l'embobiner, la manipuler, tout ce que vous voulez et cela à chaque instant. Ismera a fini par couper les ponts avec moi et cela sans raison valable.
Je pose mes yeux sur le joyau qui en ce moment est blotti contre moi et c'est à ce moment même que je remarque qu'elle ressemble fortement à Ismera. Je me rends alors compte de l'ampleur de la menace de Mara. Il va falloir que je fasse en sorte d'accélérer les choses entre nous, pour la marquer au plus vite et que notre union soit officielle. Mais si ca ne se passe pas comme tel, il faudra la faire surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Mara ne doit en aucun cas mettre la main sur elle.
Après quelques instants, la voiture s'arrête signe qu'on est arrivé à destination. Devant nous se trouve une petite maison en briques rouges qui a remplacé l'ancienne hûte de Flo. Des sorciers en tout genre sont placé de part et d'autre de la porte. J'en reconnais quelques uns et leur fait un signe de tête. Je sors de la voiture avec ma belle dans les bras et me dirige vers notre maison.
Marie: Hey, vous allez où avec ma fille ?
Je me retourne et la regarde dans les yeux. Malgré son âge, elle a l'air extrêmement robuste et sacrément protectrice envers sa fille.
Moi : Je l'emmène dans notre maison.
Marie : Je vous rappelle que la maison est de l'autre côté.
Xand : Non, ça c'est la maison de notre sorcière. La maison de notre Reginae et de l'ultime se trouve de l'autre côté de cette montagne.
Moi : Madame Black, je comprends que votre envie de protéger votre fille mais je vous prie de me faire confiance. Je veux sa sécurité autant que vous. Mara ne doit surtout pas mettre la main sur elle.
Marie : Et qu'est ce qui vous dit qu'elle sera en sécurité chez vous ?
Flo : Faites lui simplement confiance.
Marie : Bon d'accord mais malheur à vous si jamais cette Mara vous l'enlève des mains.
Pdv Di
Quand je me réveille, il fait totalement noir autour de moi. Aucun signe de vie aux alentours. Mais quand je m'apprête à me lever du lit dans lequel je suis installé, une main se pose sur mon visage me forçant à rester coucher, cloîtrer dans ce lit. J'essaie par tout les moyens d'échapper à sa poigne mais , il y met à chaque fois plus de force.
Une voix marmone des phrases incompréhensibles dans ma tete, et quand je me débat, je parviens à avoir une idée plus ou moins précise sur ce qu'elle raconte.
-Tu...pourra... ...du scorpion
Quoi ? Mais , c'est quoi encore ce délire ?
- Le scorpion... ....Mara.
Quand cette voix prononce la voix de cette harpie, une succession d'images plus atroces les unes que les autres me percutent de plein fouet. Sur ces dernières, on la voit tuer ses centaines de milliers de personnes en prononçant toujours la même phrase " Je fais ça pour elle" .
Hey les gars , bon je sais que ça fait plus de deux semaines que je n'ai pas publié et je m'en excuse mais je voulais vous dire que les chapitres sont écrits mais ils ne sont pas posté. Alors à plus . Bonne soirée 😘😘
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Le prince du tableau
VampireElle , une jeune artiste totalement banale aux premiers abords. Elle est poussée à participer à un stage si on peut dire. Jusque là ça a l'air totalement normal jusqu'à ce que le pseudo maitre des lieux lui confie un tableau. Un simple tableau qui r...