CHAPITRE 5

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J'ai décidé de vous mettre quelques images multimédia. Elles n'ont aucun rapport avec le texte. C'est juste que je les trouves belle et que je tiens à vous les partager.
*****

« Grey ! Eh oh ! Tu m'entends ? »
Comme un automate, le beau capitaine se tourne vers son second qui s'est rapproché de lui. Il ne dit pas un mot alors le garçon aux cheveux blancs lève la tête vers le ciel.
« Bien étrange cette tempête. J'étais presque à penser que notre fin était proche lorsque tout s'est calmé. Et toi ? Comment ça s'est passé à la barre ? »
Le brun le fixe longuement. Doit-il lui parler de cette vision ? De cette fille qui avait brusquement disparu ? Cela revient donc à parler aussi de ses rêves. Et non, ça, il ne veut pas.
Ses rêves sont son échappatoire, son seul moyen de s'évader.
Ses rêves sont son secret le plus furieusement gardé.
Ses rêves sont sa seul source de bonheur, le seul endroit où il peut sourire, rire.
Ses rêves sont sa seule raison de vivre.

« La tempête est passée, chuchote-t-il. Prend la barre. Nous allons au... »
Il déplie une carte sur la table juste à côté.
« Au point B6, fait-il en pointant le lieu de son index. Nous devons y être pour demain. Et intercepter un navire espagnol. Je crois que, avec la tempête, nous avons un peu dérivés à l'ouest. Je te laisse calculer notre position. Moi, je vais dans ma cabine. »
Après avoir donné ses ordres, Grey s'engouffre dans sa cabine avant de claquer la porte derrière lui, ignorant hostilement le reste de l'équipage.
Il essuie vigoureusement son torse, son visage et ses cheveux de jais. Il commença à retirer son pantalon de toile lui aussi plein d'eau lorsqu'une voix l'interrompit.
« Ça ne m'intéresse pas de te voir à poil. »
Il sursaute avant de se tourner en direction de la voix, avisant Natsu, assis sur son fauteuil, les pieds sur son bureau, les mains négligemment croisés sur sa poitrine. Le célèbre flibustier dégaine son pistolet et le pointe sous sa gorge. Natsu lève les bras au-dessus de sa tête.

« Wohoho ! Je viens en paix ! »

Le brun lui jette un regard froid où brille sa question : "que fais-tu ici ?"

« J'viens te poser des questions. »

Pour réponse, Grey lui désigne la porte de sa cabine du menton mais le marin secoue la tête.

« Non, j'ai des choses à te dire. T'es le fils de Silver Fullbuster, le commandant de la garde royal française. »
Il pousse les pieds du rose de son bureau avant de s'asseoir sur la surface en chêne, le menaçant toujours de son arme. Il se penche vers lui, le visage froid tandis que le matelot fait de même.
« Je veux te parler de nos pères. »
Il secoue négativement la tête.
- Alors parlons de ce que tu as fait tout à l'heure, fit Natsu d'une voix presque menaçante. »
L'expression de la Mort Blanche se fait interrogatrice.
« Ta connexion avec les éléments. »
Le brun fronce les sourcils, signalant sa totale incompréhension.
- Avec quel dieu t'es-tu allié pour réussir un tel prodige ?! »
Un dieu ?! Grey ne comprend pas de quoi parle le moussaillon.
« Fous le camp, grogne-t-il, ouvrant enfin la bouche. Sors de ma cabine. T'es bien comme ton père. À la prochaine île que nous atteignons, tu débarques.
- Je sors de votre cabine. Mais il est hors de question que je quitte ce navire.
- On verra bien. »
Le capitaine empoigne le jeune homme par sa chemise avant de le pousser jusqu'à sa porte qu'il ouvre avant de le jeter sur le pont.
Mais juste avant qu'il ne referme violemment la porte, il entend Natsu lui murmurer.
« Quel dieu ou déesse vient peupler tes rêves ?? »
Sans répondre, il lui claque la porte au nez. Le brun pousse un long soupir avant de continuer à retirer son pantalon de toile. Il se passe une main dans ses cheveux de jais encore un peu humide avant de se glisser dans son lit, ses couvertures. Il les ramène jusqu'à son nez avant de se tourner, se tourner et se retourner encore et encore.
Il veut absolument s'endormir. Car il a absolument besoin de poser des questions à Lucy.
Il en a... Besoin...
Ses yeux se ferment et le beau capitaine s'endort.

Grey est de retour dans la plaine. Mais cette fois-ci, il ne perd aucun instant à regarder les papillons voleter, les abeilles butiner et tous les autres insectes s'activer de part et d'autre.
Cette fois-ci, il se dirige directement vers le grand arbre au milieu. Un arbre si grand que les branches atteignent presque les cieux, dont les feuilles sont parcourus de reflets dorés sous les rayons du soleil et s'agitent doucement dans la brise.
Il fait le tour de l'arbre avant de tomber sur la balançoire.
Sauf que personne n'est dessus. Pourtant, la planche de bois se balance doucement d'avant en arrière, comme agitée de sa propre volonté. Il saisit une de ses cordes afin de la stopper nette dans sa course. Il la fixe avec intensité, comme s'il attend qu'à chaque instant une jeune femme blonde apparaisse, assise dessus, le fixant avec son doux sourire sur les lèvres.
Mais personne n'apparaît. Il est toujours seul, à fixer une misérable balançoire de bois. À la couver du regard comme si elle était la chose la plus précieuse à ses yeux. Comme si... Comme si un miracle pouvait se produire. Un miracle qui ferait apparaître la femme qui fait battre son cœur d'une manière qu'il ne comprend pas.
Mais le miracle ne survient pas.
Alors, le jeune capitaine sort un petit couteau de sa poche. Il s'approche de l'arbre et entaille délicatement son écorce.
"Qui es-tu ?"
Il rengaine son arme avant de s'asseoir sur la balançoire. Il n'a aucune idée si son mot aura une réponse... Il l'espère et pourtant, il sait qu'il ne doit pas se faire d'illusions.
Alors, il s'agite sur la balançoire, d'avant en arrière, toujours plus loin, toujours plus haut.
Peut-être qu'à un moment, il parviendra à atteindre les nuages, là où, il le sait, demeure la femme aux cheveux d'or.
Il tend la main en direction du ciel.
Il se balance de plus en plus haut. Là, maintenant, il devrait l'être assez. Là, maintenant, il pourrait s'envoler.
Et il lâche la balançoire.
Il se sent décoller, le vent sifflant à ses oreilles. Il va la rejoindre. Il va...
Mais la gravité est plus forte que sa volonté. Il se sent tomber. Tomber encore et toujours plus bas. Plus bas encore que là où doit se trouver le sol.
Et il se réveille en sursaut.
*****

Coucou
Bon... Je vais vous le dire franchement... Je ne suis absolument pas fière de ce chapitre...
Alors, je demande votre aide. Dites-moi les endroits où j'aurai dû accentuer certaines choses svp. Merci d'avance...
Sinon...
Le père de Grey... Le général de la garde royale française ?
Lucy... Disparue ?
Sinon votez, commentée, ça fait toujours plaisir
Bisou bisou

Mon Rêve, Mon Mirage [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant