Black Butler with Fairy Tail
*****Mais pourquoi pas... Mais pourquoi pas essayé...
Essayé de lui faire confiance... Essayé de se confier au jeune homme aux cheveux roses...Le pavillon d'un navire espagnol se dessine à l'horizon... Encore un bateau qui revient du nouveau monde... Ce n'est pas le premier et ce n'est assurément pas le dernier. Tout le monde veut accoster sur cette nouvelle terre aux temples emplis d'or...
Mais il y a une chose que les explorateurs, les pilleurs de temple ne semblent pas comprendre... Pour revenir dans leurs pays natals, ils leur faut retraverser l'océan... Or, l'océan, c'est son territoire de chasse. À lui. À la Mort Froide. Au capitaine du Flocon Écarlate. Il faut donc se douter que les rumeurs d'un navire transportant des calles entières d'or, reviennent immédiatement aux oreilles du jeune et redoutable pirate...Tous les forbans qui constituent son équipage sont prêts au combat.
La plupart de ses hommes salivent déjà à l'idée du sang qu'ils verseront. Leurs lames sont affûtées, leurs poignards aiguisés, leurs pistolets chargés en poudre, leurs canons prêts à tirer et surtout, ils sont gorgés de ruse et de cruauté.
Le navire espagnol les a vu, il tente de faire demi-tour mais c'est déjà trop tard pour eux... Le Flocon Écarlate est le navire le plus rapide de l'océan... Et il est déjà à une distance suffisante pour que ses canons les atteignent...
Grey, à la barre, lève le bras. Et sitôt qu'il l'abaisse, les premiers boulets son tirés. Certains tombent dans l'océan, provoquant une longue colonne d'eau salée. Mais la plupart atteignent leurs buts et détruisent le bois du pont ou même le bois de la coque...
Les grappins sont lancés, les deux navires se rapprochent... Voiles noires se mélangeant avec voiles blanches. Les deux pavillons semblent se livrer querelle mais c'est finalement le crâne tenant un flocon entre ses dents qui l'emportent...
Les planches sont abaissées entre les deux bateaux et aussitôt, on entend la voix du second, Léon, s'exclamer.
« À l'abordage !!!! »
Tous n'est alors plus que cris, coups, sourire mauvais, bruits de lames s'entrechoquants, hurlement de douleur, soupir d'agonie, tâches vermeil tachant le pont de part et d'autre.
Ce n'est plus qu'une effusion de douleur et de sang...Grey s'empare de la corde d'un des grappins, prêt à se jeter à son tour dans la bataille. Il entend un sifflement sur sa gauche et tourne la tête. Il aperçoit Natsu, lui aussi une corde en main, s'apprêtant à s'élancer sur l'autre bateau.
« Ne meurs pas, d'accord... J'ai encore des coups à te rendre à cause de la chaise... »
À nouveau ce rictus sur ses lèvres avant qu'il ne hoche la tête. Alors, sans s'être concerter, il s'élance en même temps que le marin aux cheveux roses et atterrissent au beau milieu de la bataille. Grey évite chacun des adversaires qui se présentent à lui et montent tout en haut du pont, en direction du capitaine de ce navire qui tient la barre.
Celui-ci est un homme d'un certain âge, la petite couette de sa perruque vole au gré de la brise. Quand il aperçoit le jeune capitaine, sa lèvre supérieur se replie en ce qui s'apparente à un sourire, dévoilant quelques dents en or...
« Mort Froide... Fait-il d'une voix sifflante. Je vais rougir la mer de ton sang... »
Bien entendu, le jeune homme ne répond pas, se contentant d'esquisser ce rictus malsain sensé représenter un sourire.
Le vieil homme fait tourner violemment la barre, faisant effectuer un brusque virage aux deux bateaux qui sont accrochés l'un à l'autre. Ce mouvement n'a pas tout à fait l'effet escompter. Certes nombres de pirates tombent au sol mais maintes hommes du navire espagnol s'écroulent eux aussi et ils sont bien plus nombreux que les forbans... De plus, les corsaires les plus dangereux ne sont pas tombés et continuent à lutter alors que le bateau tangue... Et Grey fait parti de ces pirates les plus dangereux...
Alors que le capitaine espagnol réussi à tenir debout seulement en s'accrochant à la barre, la Mort Froide s'avance vers lui, riant intérieurement... Il rit de tous ces stratagèmes que ses proies tentent contre lui... Et qui malheureusement pour eux, échouent à chaque fois.
Le garçon n'a pas de temps à perdre avec cet équipage, avec ce navire. Lui, la seule chose qu'il désire, c'est retourner dans sa cabine et s'endormir afin de tenter de rêver de sa si belle blonde... Alors, il retire sa chemise d'un mouvement vif car elle risquerait de le gêner dans ses mouvements.
Brusquement, il lance son pied dans l'estomac du vieillard et toujours avec cet horrible rictus, il abat sa longue épée dans sa nuque avec une telle précision que la lame passe juste entre deux vertèbres afin de lui trancher la tête...
Le capitaine est mort et désormais, ce n'est plus qu'un massacre sanglant des Espagnoles. Le navire est à eux, à n'en plus douter.Les forbans jettent les corps des espagnol à la mer, contemplant avec une satisfaction malsaine la mer se tâcher de sang et de corps.
Grey observe son équipage de loin. Fut un temps où lui aussi se serait joint à eux pour balancer les vaincus à la mer mais plus maintenant. Plus maintenant qu'il est capitaine. Plus maintenant qu'Ul n'est plus...
Il s'approche de Natsu avant de lui attraper le bras et de le tirer en arrière. Le garçon aux cheveux roses trébuche et manque de tomber au sol mais se laisse finalement emporté par son capitaine. Léon les rejoints et ensemble ils se dirigent vers les cabines tout en chargeant le reste de l'équipage de vider les cales du bateau.
Mais lorsque Léon a fini de transmettre les ordres que lui a transmis Grey, un vague murmure se propage dans l'équipage. Tous se demandent pourquoi Natsu accompagne le capitaine et son second. Après tout, tout le monde a vu l'altercation entre la Mort Froide et le matelot. Et pourtant, ils ont désormais l'air étrangement proches... C'est un mystère pour tout le monde et même pour Léon qui ne sait rien des échanges aux bien étranges sujets qu'on eu les deux hommes...Mais ignorants cette vague de murmures, les trois hommes se dirigent vers les cabines. Sans hésiter, ils commencent immédiatement par celle du capitaine, du vieillard dont la tête séparée du corps trônent toujours sur le pont, près de la barre.
Lorsqu'ils ont enfoncé la porte, la première chose qu'ils voient, ce n'est pas tout cet or qui trônent dans toute la cabine, sur l'imposant bureau, dans des vitrines, non... La première chose qu'ils voient, c'est cette fille menottée au lit... Une fille habillée d'une longue robe de coton auparavant blanc... Et dont les tissus sont déchirés, couvrant à grande peine toutes les parcelles de sa peau. Cette fille semble lasse, fatiguée, abbatue par ce que lui a fait subir le capitaine espagnol... Car personne n'est dupe... Une fille menottée ainsi au lit d'un homme, avec les vêtements dans cet état... Tout le monde sait ce qui s'est passé, il n'y a même pas besoin de questionner la belle...
Et malgré que personne ne voit son visage, les yeux de Grey s'agrandisse et il s'agenouille juste devant elle, posant sa main sur son bras dénudé.
« Qu'est-ce que... Qu'est-ce que tu fais là ? »
Elle redresse la tête, repoussant ses longs cheveux couleur d'or derrière ses épaules. Et lorsqu'elle plonge son regard dans celui du jeune capitaine, son visage couvert de poussière et poisseux d'une chose dont ils ne veulent pas en connaître l'identité, se fend d'un sourire. De ce même sourire qui peuple ses rêves, ses pensées...
« Grey... »
*****Coucou
Alors... J'aime beaucoup ce chapitre personnellement !! Il faut croire que dans cet fiction, ça va être comme ça... Il y aura les chapitres que je n'aime pas du tout et ceux que j'adore... Contraste !!
Enfin, et vous que pensez-vous de ce chapitre ?
Cette scène de bataille ? L'auriez-vous désirer un peu plus longue ?
Cette fille ? Je pense que vous avez facilement devinez qui est-ce...
Sinon votez commentez ça fait toujours plaisir
Bisou bisou
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Mon Rêve, Mon Mirage [terminé]
Fanfic« Je n'ai pas de nom... - Tu as forcément un nom... Lequel est-ce ? Comment t'appelle-t-on ? - J'ai été appelé avec tellement de noms différents... - Quel est ton préféré dans ce cas-là ? - Un homme... M'a donné un magnifique nom... Un nom presque...