Fermez-les yeux les enfants... Très prochainement, il y aura beaucoup trop de violence et de sang pour vos petits yeux sensibles XD
*****De ce même sourire qui peuple ses rêves, ses pensées...
« Grey... »Il ne comprend pas. Non, absolument pas. Comment ? Comment peut-elle être ici, à le regarder ? Comment peut-elle être ici, menottée dans cette cabine ? Comment peut-elle être ici, dans le monde réel ?
Il ne peut s'en empêcher, il tombe à genoux sous le regard stupéfait de Léon et de Natsu. C'est bien la première fois qu'il montre un signe de faiblesse depuis... Depuis qu'il a suivi Ul, en réalité. Mais comment, à ce moment-là, peut-il rester sans réagir ?... Elle se tient devant lui. Elle se tient devant lui, menottée, dans une robe auparavant blanche, frêle, le visage fatigué, salie par un homme, violée...
Elle.
La fille de ses rêves.
La source de son sourire.
Sa déesse.
Lucy.Sa tête tombe sur le côté et elle ferme les yeux, la bouche entrouverte. Sa respiration est difficile et sifflante, elle ne semble vraiment pas aller bien.
Natsu se précipite vers la jeune fille et pose sa main sur son front avant de la retirer en lâchant presque un sifflement de douleur.
« Elle est brûlante. »
Comme si ces mots le faisaient enfin réagir, Grey sort brusquement de sa transe et s'approche d'elle, écartant le matelot de son chemin. De la pointe de son poignard, il ouvre les menottes et Lucy, désormais retenue par aucun liens, lui tombe dans les bras. La capitaine voit bien que ses deux amis ne comprennent rien à cette histoire, à cette fille mais ils ne disent rien et lui n'a pas le temps de leurs en parler pour le moment. Le plus important est la malade dans ses bras.Lorsqu'ils remontent sur le pont, c'est sous le regard ahuri de son équipage qu'il ramène la jeune femme sur leur bateau, dans sa cabine, juste après que Léon eu donné l'ordre de faire couler ce navire espagnol.
Il l'allonge dans son lit, ordonnant à Natsu d'aller lui chercher des bandages ainsi que de l'alcool et une bassine d'eau froide avec un tissu. Une fois que le rose lui a tout emmené, il le congédit et refuse que Léon rentre dans la cabine, lui claquant la porte au nez et lui donnant l'ordre de n'être dérangé par personne.
Il couvre le corps de la jeune femme avec une couverture, laissant ses chevilles et ses bras sortis, et il prend la chaise de son bureau pour l'approcher du lit avant d'y prendre place. Il pose tout ce que lui a apporté Natsu sur la petite commode à côté de lui. Il s'empare de l'alcool et, se surprenant lui-même, il pose un léger baiser sur le front fiévreux de Lucy avant de la prévenir :
« Je suis désolé... C'est pour ton bien, pour désinfecter... Mais ça va faire mal, très mal... »
Et il verse quelques gouttes d'alcool sur les chevilles et les poignets de la blonde. Celle-ci, bien que semi-consciente, se cambre et lâche un long gémissement de douleur, ses yeux se noyant de larmes.
Le capitaine grimace et ferme à demi les yeux. Il déteste la voir souffrir. Il déteste ça plus qu'il n'a jamais détesté quelque chose... Il hait cela presque autant que son père. Et pourtant, il en est contraint. Les fers autour des membres de la belle n'ont cessé de frotter contre sa peau pâle, l'entaillant et créant plusieurs meurtrissures plus ou moins importantes. Mais la plupart de ses blessures sont tout de même inquiétante et ont réellement besoin d'être désinfecter. Hélas, le seul alcool à sa disposition est une bouteille de l'alcool le plus fort de l'auberge de Jubia. Il a déjà bu toutes les autres...
Alors il continue de verser la boisson sur ses plaies, la regardant se tordre et se cambrer sous la douleur. Il attrape les bandes de gaze et les enroule autour de ses articulations, serrant ni trop, ni pas assez. Il sait que la moindre erreur peut infecter de nouveau les blessures et il est pour lui hors de question qu'il désinfecte de nouveau sa belle avec cet alcool.
Une fois cela fait, il retire la couverture alors qu'il s'apprête à mouiller le tissu dans la bassine d'eau fraîche, il s'interrompt. Son regard se porte au niveau des côtes de sa blonde et il écarquille les yeux. Sur ses côtes, sa robe est rougie d'une énorme tâche vermeil. Et c'est avec horreur qu'il voit la tâche continuer à s'étaler. Il lâche un énorme juron et pose précipitamment le tissu mouillé sur le front de la jeune femme avant d'ouvrir la porte de sa cabine. Alors pour la première fois sur le navire, tout l'équipage entend la voix du capitaine...
« JELLAL !!!!! TU AS DES BASES EN MÉDECINE ! RAMÈNE TON CUL ! LEON, NATSU ET STING VOUS VENEZ AUSSI !! »
Tous les matelots tournent des yeux écarquillés vers lui, ahuris d'entendre sa voix autre part que lorsqu'il fait son si beau discours de recrutement.
Les quatre forbans appelés arrivent au pas de course, tout aussi abasourdi d'entendre la voix du capitaine. Celui-ci ne dit plus un mot et les empoignent par un pan de leurs chemises avant de les tirer à l'intérieur de sa cabine pour claquer la porte. Il s'approche à grand peur de la belle inconsciente et leur désigne la tâche de sang au niveau des côtes qui ne cesse de s'étaler.
« Jellal, j'ai besoin de toi... Qu'est-ce que tu peux faire ? »
Le garçon s'en approche et s'agenouille au pied du lit. Brusquement, il déchire un bout de la robe afin de créer un large trou pour voir la blessure. Il grimace.
« Blessure par balle... Regardez les traces de poudre autour de la blessure, le pistolet à du être braquer à même la peau. La balle est dans son corps et je dois l'en extraire mais je n'ai aucune idée contre quel organe elle a frappé.
— Comment ça ?
— Il est extrêmement rare qu'une balle ai une trajectoire rectiligne, elle a plutôt tendances à ricochet, explique-t-il. En vu de l'emplacement de l'arme, à mon avis, la balle a du rebondir contre les côtes, peut-être un rein et dans le pire des cas, un des organes vitaux... Mais en vu de sa fièvre, je pense que la balle se trouve dans le foi et qu'elle y est sûrement rester figer. Il me faut donc l'opérer de toute urgence...
— Alors qu'attends-tu ?! »
Brusquement, les joues du jeune homme aux cheveux bleus deviennent écarlates, se confondant presque avec son étrange tatouage.
« C'est... C'est que...
— C'est que quoi ?!
— Il faut la mettre en sous vêtement... Or il me semble que lorsqu'une femme est prisonnière sur un bateau... Disons que c'est geôliers ne s'encombrent pas de ce genre de futilité... »
Les mots du marin entrent peu à peu dans l'esprit du capitaine. Et ses joues deviennent brusquement rouge vermeil. Aussitôt Sting rigole, une bouteille d'alcool trouvé on-ne-savait-où à la main.
« Si tu veux pas... Hic... Moi ça m'gène pas d'la... D'la déshabiller c'tte belle... »
Il n'a pas le temps de prononcer un seul autre mot qu'il se retrouve au sol, évanoui à cause de l'alcool mais aussi à cause du coup de poing que le brun lui a mis en plein visage.
« Si tu veux que personne ne la touche, tu n'as qu'à la déshabiller toi-même, grogne Natsu, adossé contre un mur dans un coin. »
Les joues et les oreilles du garçon deviennent aussi rouge que le bandana dans ses cheveux. Aussitôt, le matelot à la chevelure couleur des fleurs du cerisier éclate de rire.
« Eh bien ! Lance-t-il avec un ton moqueur. Il est beau la Mort Froide ! Il se jette sans hésiter dans un abordage, mais lorsqu'il faut déshabiller une si belle femme, il est incapable de réagir ! Ah elle est belle la... »
Ses derniers mots s'étranglent dans sa gorge à la vue du pistolet que le beau capitaine lui a plaqué sur le front.
« Un seul mot de plus et j'appuie sur la gâchette. »
Le forban hoche la tête prudemment et déglutit.
Déshabiller une belle femme était loin d'être un problème pour le brun... Après tout, il n'en avait eu aucun lorsqu'il avait fallu observer Jenny... Mais elle... Lucy... Il ne pouvait la voir nue. Car après tout, elle était :
La fille de ses rêves.
La source de son sourire.
Sa déesse.
Lucy.
« En attendant, qui va la déshabiller ? »
La voix de Léon semble faire réagir les deux jeunes hommes qui se tournent vers lui.
« Aucun homme en tout cas, tranche Grey. »
Soudain, la porte s'ouvre en grand.
*****Coucou.
Bon, je trouve aussi que le suspens n'est pas ouf mais il y en a un au minimum !🎶Moi je veux passer à la radio que les enfants puissent m'écouter. Moi je veux passer à la radio que mon passé soit dégouté ! 🎶
(pardon, mais au moment où j'écris cette note, j'ai ce rap dans les oreilles : Je suis pris dans le piège de Suzuya.Alors Lucy à une balle dans le corps ?
Va-t-on réussir à la sauver ?
Sinon votez commentez ça fait toujours plaisir !
Bisous bisous

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Mon Rêve, Mon Mirage [terminé]
Fanfic« Je n'ai pas de nom... - Tu as forcément un nom... Lequel est-ce ? Comment t'appelle-t-on ? - J'ai été appelé avec tellement de noms différents... - Quel est ton préféré dans ce cas-là ? - Un homme... M'a donné un magnifique nom... Un nom presque...