Une fille, deux jeunes hommes très différents, l'un est son copain l'autre son attirance secrète... que choisir entre l'amour et l'attirance ? Mais est-ce réellement de l'amour ? Est ce une attirance sans faille ? Beaucoup de questions dans la tête...
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Pourquoi ? Il est encore une fois parti. Sans explication, sans rien qu'un « je suis désolé ». Merde. Je ne peux pas le laisser s'en tirer à si bon compte pas encore une fois. Je me précipite hors de ma chambre, quand il s'apprête à ouvrir la porte d'entrée.
_Aaron ! Je cris.
Il s'arrête en secouant la tête, je peux voir ses épaules se crisper.
_Ne t'en va pas ! Pas encore ! Je t'en supplie.
Il se retourne le visage fermé, les yeux noirs. Je connais trop bien ce regard c'est pourquoi je l'arrête avant qu'il n'aille plus loin.
_Stop, ne dit rien ! Je ne te retiendrais pas, pars si tu veux mais on m'a toujours dit que fuir les problèmes n'étaient pas la bonne solution.
Sa bouche s'ouvre et se ferme. Il ne sait plus quoi dire. À ma plus grande surprise il finit par baisser les bras, son regard noir se voile et ses muscles se relâchent.
_Qu'est-ce que tu veux savoir ? Il souffle.
_Simplement pourquoi tu fais toujours ça ?
_Comment ça ?
_Tu te rapproches, puis tu t'en vas mais finalement tu reviens...je ne suis pas un jouet Aaron ! Je dis sur un ton de reproche.
_Putain ouais je sais, un jouet n'est pas aussi casse couille ! Il marmonne.
Je choisis de passer outre son insulte, car d''après moi il faut être casse couille dans la vie.
_Sérieusement Aaron !
_J'ai pas envie d'en parler.
_D'accord, je baisse les bras à mon tour.
Aaron est bien trop...Aaron pour que je m'attende réellement à ce qu'il ouvre son cœur. Il conserve tout à l'intérieur et ça manque d'exploser à tout moment. Je veux savoir ce qu'il cache derrière ce sale caractère. Je veux comprendre d'où vient sa souffrance.
Il ne parle plus mais ne bouge pas pour autant. Il semble en plein conflit intérieur, son humeur change au fil des secondes si bien que je n'arrive plus à suivre. Ses yeux noirs se plantent dans les miens. Je sens à cet instant que c'est moi qui doit ouvrir la danse, il ne le fera pas de lui même.
_Il y a un mois, tu me disais que tu me voulais...Je commence.
Je sens chaque pulsation de mon cœur résonner dans mon corps au fil des secondes.
_J'ai dis ça oui...
_Ce n'est plus le cas ? Je le questionne en penchant la tête.
_Si, il souffle en détournant la tête.
Les battements de mon cœur s'accélèrent, me voila en train de retomber dans le même tourbillon. Celui qu'Aaron a crée autour de moi et duquel je ne peux m'échapper.
