Mamiwata amoureuse

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Lendemain 7h30

Reine fit un tour à la maison histoire de rassurer sa maman et de trouver un alibi pour son petit frère. Elle savait qu'il ne fallait pas inquiéter sa mère une fois. Déjà que la dernière fois elle était dans tout ses états. Reine dû dire à sa mère que son petit frère était en voyage sur Accra avec Inès.
Comment pouvait elle savoir que ces deux là n'était plus ensemble?
Elle retourna ensuite à l'hôpital voir comment allait son petit frère. Pendant ce temps Cécile était à son chevet attendant qu'il sorte de son sommeil.

Plus elle l'observait plus elle le trouvait vraiment mignon allongé comme ça. Sans les machines et la chambre d'hôpital, elle aurait déjà sauté sur lui pensa t-elle se perdant dans ses pensées. Quelques instants après elle revint à elle puis pensa à appeler le bureau. Un congé anticipé, c'est ce à quoi elle pensait. Elle voulait au moins s'occuper un temps soit peu de lui le temps qu'il n'aille mieux.

C'est perdu dans ses pensées Chris commença à réagir. Il sortait de son sommeil petit à petit mais ne prenait pas encore conscience de son état. Lorsque l'attention de Cécile se reposa sur lui, elle alla le calmer.

Cécile : non ne bouge pas, je vais appeler le docteur.

Puis elle sortit le chercher et quelques instants après il était entrain de vérifier ses fonctions vitales.

Cécile : comment va t-il docteur ?
Docteur : aussi bizarre que cela puisse paraître il va bien. Mais il faut que je fasse des analyses. J'ai peur d'avoir rater quelque chose. Ce n'est pas possible qu'il puisse déjà sortir de son sommeil. Médicalement parlant bien sûr.
Cécile : Dieu merci alors. Il a écouté mes prières.
Docteur : les surprises de la nature. Quoiqu'il en soit veillez sortir un instant, je vais appeler les infirmières pour venir s'occuper de lui et faire quelques examens déjà.
Cécile : d'accord. Merci encore pour tout.
Docteur : je vous en prie, c'est mon travail. Par contre il restera là pendant une semaine minimum et si on a tout les résultats, on décidera de sa libération.
Cécile : faites ce qu'il faut docteur, l'argent n'est pas un problème.
Docteur : OK. Bien à toutes. Il pourra recevoir de la visite à partir de 16H, le temps qu'il ne se repose après les examens.
Cécile : j'attendrai le temps qu'il faut.
Docteur : si ce n'est pas indiscret, est ce votre petit ami?

Cécile eu l'air un peu gêné mais répondu quand même. Il lui a posé la question en l'accompagnant hors de la pièce.

Cécile : non non. Mais c'est à cause de moi qu'il est dans cet état.
Docteur : je vois. Vous aurez eu le mérite d'être une bonne personne. Nombreux sont les cas que nous avons avec les conducteurs en fuite.
Cécile : effectivement. Mais bon c'était plus une obligations morale pour moi. Je n'aurai pas pu rentrer l'esprit tranquille.
Docteur : raison de plus pour dire que vous êtes une bonne personne. Bon je vous laisse.
Cécile : merci beaucoup docteur vous êtes très sympa.
Docteur : et puis trouvez le temps d'aller vous changer aussi et de dormir un peu.
Cécile : dès que possible, c'est promis.
Docteur : OK.

Puis le docteur alla chercher les infirmières laissant Cécile à la réception.

Reine finit par revenir aux alentours de 8h45. Elle prit connaissance de la situation et en était ravie. Très bientôt elle pourrait rentrer avec son frère.

Une semaine après.

Beaucoup de choses se sont passés. Je ne sais pas par quoi commencer même.

Tout d'abord Chris allait vraiment bien et le docteur avait décidé de le libérer dès le lundi. Il était bien entouré et Cécile et Reine étaient aux petits soins. En passant Cécile lui expliqua ce qui entraîna l'accident.

Cécile : voilà, maintenant tu sais pourquoi j'ai failli ôter ta vie.

Reine aussi était présente. Chris se lança lui aussi dans les confidences.

Chris : Prisca est vivante.

Il ne mâchait plus ses mots.

Reine : quoi???

Elle porta un peu la voix ce qui intrigua Cécile. Qui pouvait être cette fille?

Chris : Cécile nous parlons de mon ex.

Elle commençait à se rappeler que Reine lui en avait parler.

Cécile : ah oui oui. Reine m'en a parlé. Mais comment est ce possible ?
Reine : tu l'as vu de tes propres yeux?
Chris : j'ai fait plus que ça et Inès l'a apprit. C'était la raison de mon état cette fameuse soirée. Cécile tu n'es aucunement responsable de cette situation.
Cécile : n'empêche moi aussi j'aurai dû faire attention.
Reine : non mais comment Prisca peut être vivante?
Chris : c'est ce que je compte comprendre dès que je sortirai d'ici. Nous n'avons pas eu le temps d'en parler.
Reine : hum...
Cécile : l'essentiel est que tu ailles bien.
Chris : et c'est grâce à vous. Merci encore infiniment pour tout. Surtout toi Cécile, je ne sais pas comment te remercier pour mes soins et ton temps que tu as passé à mon chevet.
Cécile : c'était le moins que je puisse faire. Et t'inquiète tu ne me dois rien ok?
Chris : je t'en serai éternellement reconnaissant.
Reine : moi aussi. C'est vraiment gentil.
Cécile : je vous en prie, je vais me sentir mal.
Reine : parlant d'Inès comment a t- elle prise la situation ?
Chris : je ne m'y attendais pas mais elle a agit comme une grosse gamine. J'ai eu le temps d'y penser et j'avoue que j'en attendais mieux d'elle.
Cécile : laisse moi voir, c'était l'amour fou et quand elle a apprit pour Prisca elle t'a laissé tombé?
Chris : c'était un magnifique résumé.

Ils se mirent à en rire à gorge déployée.

Reine : mais venant d'elle je suis vraiment surprise.
Chris : et moi donc. Je n'ai pas eu le droit au bénéfice du doute. Tout ce qui l'importait c'était juste le fait qu'elle m'ait vu avec Prisca. C'est vrai qu'elle et moi avons couché ensemble mais franchement comment je devais réagir sur le coup?
Cécile : était-elle au courant de ton passé ?
Chris : oui.
Cécile : alors tu n'as pas à t'en vouloir. Même moi à ta place j'aurai eu la même réaction. J'aurai pu comprendre sa réaction si elle ne savait rien mais là...
Reine : même moi je n'en reviens pas.
Chris : en même temps elle est dans son plein droit. C'est moi qui ait fauté.
Reine : et? Vous êtes sensé avoir une discussion en adulte. Avoue que pour une fois elle a joué à la gamine?
Chris : pas vraiment. Elle a fait ce qu'elle avait à faire c'est tout.
Cécile : comme quoi il y a des gens assez égoïstes dans ce monde...

Leurs regards se croisèrent et là ils n'eurent aucun doute, ils se comprenaient très bien.