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Lundi matin...

Patricia était à l'hôpital pour une consultation parce qu'elle était enceinte....

Une longue et superbe histoire que je vous réserve pour la fin hihi...

Bref, Chris rentrait enfin à la maison lorsque son téléphone sonna pour lui demander qu'il avait eu quoi et il était à l'hosto.
Devinez qui c'était......
Non pas sa mère, Prisca. Eh oui, de bouge à oreille elle l'a appris. De Patricia évidemment, oui ces deux là se sont parlés il y a un moment déjà.
Chris raccrocha quelques instants après sans rien dire.
Ils se dirigèrent ainsi à la maison avec la voiture de Cécile. Il n'y avait évidemment personne. Chris alla s'asseoir au salon avec Cécile pendant que Reine faisait un truc à manger.

Cécile : c'est super simple et beau chez vous.
Chris : merci. Encore merci pour tout. J'insiste pour te rembourser les frais d'hospitalisation.
Cécile : l'argent n'est pas un soucis pour moi et le simple fait que tu ailles mieux grâce à mon argent me lave un peu la conscience tu vois...
Chris : haha, je veux bien hanter ta vie tu sais...
Cécile : j'avoue que ça me déplairait pas.

Ils discutaient et riaient avant que la sonnerie ne retentisse.

Reine : laissez j'y vais.

Cécile et Chris continuèrent leur discussion tranquille pour se faire surprendre par les cris de Prisca demandant à voir Chris.
Elle arriva quelques instants au salon.

Prisca : bb comment tu vas? Tu as eu quoi?

Chris attrapa son front de sa main droite puis se laissa tomba sur le canapé.

Prisca : mais répond moi bb, ou c'est à cause de cette garce que tu ne me calcule plus?

Cécile n'en pouvait plus de se taire.

Cécile : répète un peu???
Prisca : tu m'as bien comprise. C'est vous comme ça vous pensez que l'argent suffit à s'approprier le mec des gens. Allez vous chercher un vieux. Chris est à moi.

Cécile c'était levé entre temps puis avait baisser la tête pendant que Prisca parlait.
Elle lui refit face de nouveau puis sans s'y attendre elle gifla Prisca.
Chris n'en revenait pas mais n'empêche que ce n'était pas pour le déplaire.  Elle méritait ça pensa t-il.
Elle arrêta de parler net. La situation échappait à son contrôle.

Cécile : si tu te respectais tu n'aurais pas eu à faire ce scandale inutile. Si tu aimais vraiment ton mec tu aurais traversé la situation quoique je n'ai pas la totale conscience de ce que tu en courrait. Si tu l'aimais tu aurais dû le laisser tranquille lorsque tu as su qu'il était de nouveau en couple. Tu ne lui avais rien dit. Il s'est levé un matin et tu étais morte. Tu sais ce que ça veut dire? Tu sais c'est quoi perdre un être cher? Mais non, tu reviens de quelque part et tu veux que tout redevienne comme avant. Même si je trouve ça légitime, il y a milles et une façon de procéder mais pas par la force. Se battre pour quelqu'un qu'on aime c'est aussi être patient et proche de cette personne dans les moments où elle en a le plus besoin. Tu réagis comme une gamine pourrie gâtée à qui on vient de retirer son jouet préféré.

Eh oui, vous ne rêvez pas. Nous assistons à une leçon de morale en directe... MDR...
Prisca en avait les larmes aux yeux et Chris ne faisait qu'admirer la maturité avec laquelle Cécile parlait.

Il y a de ces gens qui arrivent à éveiller en nous nos consciences par leurs paroles. Cécile en faisait partie.

Prisca : Chris, je t'aime comme une folle. Je suis désolé de ne pas t'avoir averti mais j'avais peur pour ma vie. C'est vrai, j'ai été égoïste mais s'il te plait pardonne moi.

Chris eu pitié d'elle.

Chris : je ne vais pas te mentir, je t'ai aimé comme un fou.

Les larmes pendaient de plus en plus sur ses joues.

Il continua...

Chris : le seul hic c'est que j'ai appris à vivre sans toi. Je n'ai eu aucune explication, même pas eu droit à tes funérailles. J'ai fait mon deuil dans ma tête. Tu as idée de tout ce que j'ai enduré ?

Prisca : je te demande pardon bb. Je suis désolé, c'était pas dans mes intentions.
Chris : je t'ai déjà pardonné mais il faut que tu comprenne qu'il n'y aura plus jamais de toi et moi.
Prisca : stp bb. Ne dis pas ça. Laisse nous une autre chance.
Chris : ce n'est pas possible. Et puis dit moi comment ça se fait que tu es vivante?
Prisca : c'est une longue histoire...

Chris lui demanda de rester pour le déjeuner ainsi elle pourra leurs expliquer. Prisca n'eut d'autre choix que d'accepter. Cécile insista très fort.
Oh cette Cécile, elle me plait bien j'avoue. A skip

Je vous rappelle en bref leur discussion.

La fameuse nuit de l'accident, Prisca était morte. Bon une mort imminente plutôt. Mais vous le savez déjà. Elle réussit enfin à voir l'esprit qui dérangeait Chris, qui n'était rien d'autre qu'une mamiwata. Une sirène en français plus précisément. Loin d'être une fiction c'était une pure réalité. À son réveil sa mère était à son chevet avec une femme qui priait pour elle. Elle avait une très forte présence. Elle leur conseilla de quitter le pays pendant un moment, le temps qu'elle n'ait les éléments nécessaires. Prisca lui avait dit au préalable ce qui se passait. C'était elle qui organisa ses fausses funérailles et voyages. C'était une femme très influente qui avait une fille. Les deux étaient venus en Italie avec de l'huile bénite par le pape lui même, un crucifix argent et de l'eau bénite...

Chris : attends sa fille s'appelle Inès ?
Prisca : oui, pourquoi ? Tu les connais?

Chris n'en revenait pas. Le monde était si petit.

Chris : oui mais continue d'abord.

Cécile lui jeta un regard comme pour lui dire "c'est ce à quoi je pense?" et il lui hocha la tête comme pour lui dire oui.

Elle continua son récit. Elles avaient réussis grâce à un cantique et des prières à combattre cette sirène. Un archevêque était aussi en union de prière avec eux lorsque tout cela se passa. Dans ses dernières confidences l'esprit avoua qu'elle était à la base de tout les dysfonctionnements dans la vie de Chris. Depuis sa plus tendre enfance.

Mamiwata amoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant