Secret.

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Oncle Shota avait anticipé le coup et était venu en personne frapper à la porte de Seiran une demie heure avant le réveille général. Même Katsuki et Izuku n'avaient  pas du se lever si tôt. S'entortillant dans ses draps, se réfugiant sous son coussins, Seiran avait finit par développés de nombreuses techniques pour faire face à un réveil difficile. La plus insolante de toute était de se lever pour aller refermer les rideaux. Elle en fit usage ce matin-même, attirant des grognements menaçant de la part de son oncle qui s'apprêtait à partir. Intimidée, elle les rouvrit une dernière fois en mimant la joie de voir le soleil lui exploser les yeux, sortant des compliments au soleil sans queue ni tête. 

Elle alla déjeuner toute seule, mais elle traîna tellement que les plus matinaux du genre Tenya ou Fumikage la surprirent à moitié allongée sur la table de la cantine, en train de finir sa nuit. 

Seiran, en tant que délégué, je me dois de te réveiller ! 

Ferme la la boite de conserve... Grommela la concernée en se retournant dans son sommeil, manquant de renverser d'un geste mal contrôlé son verre de jus de fruit.

***

Elle avait put rapidement expliqué son cas à Kyoka avant qu'ils ne descendent en cours. Tout redevins silence lorsqu'ils partirent, ne laissant plus que Izuku, Katsuki et elle dans le hall. Trainant des pieds, ils avaient ramené le matérielle nécessaire de nul part. Elle se frotta les yeux comme une enfant qui découvrait les cadeaux sous le sapin arrivés comme magie. Elle s'empara d'un balais avant de s'éclipser au dernier étage du côté des filles. Une heure plus tard elle se retrouva en bas. Elle fit une brève apparition en s'armant d'un "pshit-pshit". Elle remarqua alors trois paquets sur le perron de l'internat. Sans rien dire, elle sortit les ramasser, remarquant que ça allait être le repas de ce midi. Elle les posa sur la table en bas avant de monter dans la section des garçons chercher ses deux camarades. Elle trouva Izuku au premier qu'elle pria de descendre avant d'aller chercher Katsuki qui semblait être au troisième d'après les dires ce dernier. D'un pas trainant elle monta, s'agrippant à la rambarde comme si elle y avait accroché sa vie. 

Katsuki ne se gênait pas pour engueuler les aspirateurs. C'est ce qu'elle en avait conclu lorsqu'elle était arrivée au troisième. Ce matin, Denki s'était approché d'elle en lui murmurant à l'oreille pour ne pas trop boulversé son demi sommeil. 

Surtout envoie nous les pépites. Il lui présenta son téléphone, désignant le groupe dans lequel elle se trouvait, comprenant Eijiro, Hanta, Mina, Denki, Katsuki et elle.

Lentement, elle sorti son téléphone de sa poche, elle tira la langue pour mieux se concentrer sur sa cible. Une simple photo allait suffire, pensa t-elle avant de trouver la situation tellement géniale qu'elle se décida à filmer. Elle s'avança lentement vers lui, progressant en silence. Tout en filmant, elle lui tapota l'épaule, lui arrachant un sursautement. Elle rangea rapidement son téléphone avant qu'il ne se retourne. Un soudain sourire angélique se posa sur son visage pour l'innocenter de tout acte. 

On va manger je crois

Il se détendit progressivement, donnant un dernier coup de pied à l'aspirateur comme pour confirmer que c'était lui qui avait gagné avant de suivre la jeune femme au Rez de chaussé. Lorsqu'ils furent tout les trois assis en bas, le silence régnait. Personne n'osait dire quelque chose car il n'avait tout simplement rien à dire. Ça ne servait à rien de chercher un sujet de conversation entre ces deux là et Seiran n'avait tout simplement pas envie de parler lorsqu'elle mangeait. 

Soudainement, le téléphone de Seiran se mit à vibrer en même temps que celui de Katsuki. Intrigués, Izuku stoppa lentement son repas pour comprendre de quoi il s'agissait. Seiran ne lâchait pas du regard Katsuki. Elle savait très bien que c'était leurs camarades qui réagissait. Lorsqu'il leva deux yeux au envies bien meurtrières elle se leva d'un bon, commençant une course poursuite dans les couloirs. Elle courrait bien plus vite que lui habituellement mais ses fous rires la ralentissait considérablement. Elle abandonna, les mains en l'air, arrivée au deuxième étage. Il freina brusquement dans les escaliers, ne s'attendant pas à ce qu'elle s'arrête si subitement. Elle se retenait de se lancer dans un nouveau fou rire sous son nez lorsqu'il s'approcha lentement d'elle. 

WAVE • "Seiran" - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant