WAVE • "Seiran" - Tome 1

709 mètres.

C'est en marchant d'un même pas avec son oncle de Seiran se dirigea vers l'entrainement. Elle lui avait demandé le concept de ce dernier mais il l'avait tout de suite coupé.

—Pas de favoritisme.

Elle grogna en croisant ses bras sur sa poitrine, s'obligeant à regard de l'autre côté comme une enfant l'aurait fait.

—Toujours les même mimiques Seiran. Mandalay les surpris par sa voix remplit de joie. Avant le camps d'été, Seiran ne l'avait jamais vu. C'est ce qu'elle croyait. Je te connais depuis toute petite tu sais ! Comme t'as grandis ! Je voulais pas en parler devant tout tes petits camarades hier, j'attendais avec impatience de pouvoir en parler avec toi.Elle disait comme si c'était une fierté mais Seiran s'arrêta, fixant alternativement la jeune femme et son oncle, attendant des explications.

—Elle m'a aidé. Se contenta t-il de répondre sans même prendre le temps de s'arrêter ni de lui accorder un regard.

—Je me souviens pas d'elle. Seiran parlait d'elle à la troisième personne, l'indiquant du doigt tout en parlant à son oncle.

Mandalay resta bouche bée tandis que les Aizawa continuaient leurs routes mine de rien. Les paillettes qu'elles avait dans les yeux à la vue de la petite fille qu'elle était devenue s'étaient envolés. Le manque de mémoire et de curiosité de cette dernière faisait preuve lui avait ramené les pieds sur terre. À vrai dire, il était 5h30 du matin, Seiran n'était pas forcément de bonne humeur pour pouvoir échanger sur ça.

***

Lorsque Oncle Shota évoqua le permis provisoire, Seiran repensa au déjeuné échangé avec Mirio. Si il pouvait participer dans cette enquête concernant sa mère, c'était en premier temps grâce au permis provisoire. Et Dieu sais comment ça représentait pour elle. Debout, dans le fond du groupe de classe, elle se motivait silencieusement, se donnant ses propres objectifs.

Tu ne te plains jamais.

—Seiran

Même si t'as mal, tu continue.

—Seiran !

La concernée leva brusquement la tête, cessant de penser. Mina la pria de venir Les voir. En effet, perdue dans ses pensées, elle n'avait pas vu qu'ils s'étaient tous rapproché ls uns des autres pour voir quelque chose. Seul Katsuki se tenait à l'écart, une balle dans la main. Seiran la connu d'un premier coup d'oeil: c'était celle du test d'aptitude. Oncle Shota expliqua à lui, et à l'ensemble de la classe, ses idées. 705 mètres était la distance que cette balle avait parcouru des mains de Katsuki la première fois. Désormais, il devait faire preuve de son évolution.

—VA AU DIABLE ! Seiran resta bouche bée, suivant du regard la balle s'envolant dans les airs. D'un geste de la main, elle chassa la fumée produite par l'explosion de son alter.

—Va au diable... Répéta t-elle sans vraiment y penser, attirant l'attention de Deku se tenant juste à côté d'elle.

Toute la classe retenait son souffle en attendant le résultat de la tête brulée de la classe. Seiran la première. Jamais elle ne l'avait aussi remonté pour une simple balle. Ça l'amusais un peu, jusqu'à que Oncle Shota ne révèle le résultat.

7

0

9

mètres

La classe retenait son souffle pour une toute autre raison désormais. Ils avaient peur de la réaction du concerné, aussi instable qu'une goutte d'eau sur une fleur de lotus, il bouillonnait. Même si il ne disait rien, ça se lisait sur son visage blême. De plus, la petite pique de son oncle ne faisait que jeter de l'huile sur le feu. Il tortura d'ailleurs la fierté de ce garçon dans l'unique but de sermonner l'ensemble des élèves sur l'évolution physique qu'ils avaient tant délaissés pendant ce premier trimestre. Même Seiran qui n'était arrivée qu'après ressentait, après réflexion, ce manque d'exercice que son ancien lycée ne négligeait pas.