chapitre 31

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J'ai inscrit Florent à l'Université en option économie comme il le souhaitait. Son procès a eu lieu, il y a 3 jours.

Il m'a en effet raconter que avec Xavier cela faisait 2 semaines qu'ils n'avaient plus manger un truc ne sortant pas des poubelles et que ils avaient besoin de l'argent. Florent n'est plus aussi distant que à son arrivée mais toujours un peu froid. Il a signé les papiers d'adoption le faisant ainsi devenir mon "fils" je suis son tuteur légal mais musique il a 18 ans. Vu par la loi je suis grand mère...ouais même pas 30 ans et déjà grand mère ...outch mon égo en prend un coup ahah.

Je lui ai aussi acheté une voiture. J'ai déjà déposé les 4 enfants à l'école. Florent lui ne sait pas que il va à l'Université aujourd'hui.

Je me suis arrangé avec le directeur hier. Tandis que le juge a donné son accord. Et oui, sa peine était légère pudique on a pu prouver que il n'était pas armé et à part se trouver sur le lieu du crime il n'avait rien fait. Heureusement il n'en a pas eu le temps j'avais eu envie de dire. Ensuite comme il a un casier vierge et des situations atténuantes, Emylia a su le défendre facilement. Sa peine était de trouver un travail dans le courant de l'année, le garder et bien sûr 30h de ramassage de déchet. C'est pas classe mais c'est déjà super.

Eli : FLORENT ALLER C'EST L'HEURE

Il descend les escaliers sans comprendre et me suit. C'est alors que je pense que je devrait acheté une maison plus grande non ? Je veux dire les 4 petits ont seulement 2 chambres pour eux. Florent et moi occupons les deux autres. Bref je verrais.

L'adolescent descend les escaliers calmement et me jette un coup d'oeil lorsque je lui montre la voiture à travers la fenêtre il souffle mais y vas tout de même.

Je vérifie que tout est bien dans mon sac. Et vérifie aussi la malette de Florent. Un bloc de feuilles, des bics, les clefs de la maison si il a un problème. Une bouteille d'eau. Je cours bite lui cherche une collection au cas où. Un paquet de chewing gum, ses lunettes.

J'ouvre son porte feuille, y glisse la carte bancaire que il a encore laissé sur l'îlot de la cuisine, de l'argent liquide en petite et grosse coupure, des pièces de monnaie si besion, la carte de mon entreprise si besion. Puis je prend aussi le téléphone qui a aussi oublié, le met dans le sac avec des écouteurs si il le souhaite. Bon y'a tout non ?

Ah non c'est l'Université. Donc c'est aussi ordinateur. Heureusement que je l'ai acheté hier après mon entrevue avec le directeur. Je le glisse aussi dans le sac. Puis je pars enfin.

En entrant dans la voiture, je lui tend le sac.

Eli : aujourd'hui tu vas à l'Université, hanhan pas de discutions. J'ai déjà finit ton inscription. Dans le sac t'as tout ce que tu as besion. Le juge a donné son accord également.
Florent : ..je..merci.
Eli : ne me dit pas merci, réussis et prouve moi que j'ai raison de te faire confiance.

Je vois sa carapace se fissurer un peu, quelques larmes coulent et il les essuient pur me sourire.

Une fois arrivée, je le vois ouvrir la portière.

Lia : FLORENT

Quand il se retourne, je sors aussi de ma voiture.

Lia : que tu sois grand et que tu joues au Bad boy ne change rien. Comme les petits j'attend mon bisou.

Je lui tend la joue, m'attendant à un vent, je suis étonné qu'il dépose ses lèvres. Et encore plus quand il me sourit.

Lia : t'es sur que tu vas te débrouiller ? Je peux venir si tu veux ?
Florent : ne t'inquiète pas, je saurais. ..et merci Élizabeth.

Je grimace et lui murmure "dis Eli" puis lui sourit pour remonter dans la voiture.

Je pars à l'entreprise et je suis étonné quand mon assistant me dis que Mathias m'attend au bureau. En rentrant je le suis encore plus quand je le voit se lever.

Mathias : hey
Eli : ...
Mathias : je n'aurai pas dû partir ainsi, je sais mais ..j'en avait besion. J'avais besoin de me reconstruire....dis quelques choses.
Eli: ....
Mathias : je ferais tout pour me faire pardonner.
Eli : ...

Pourquoi quand les choses vont mieux, ça dérape ? D'un autre côté...il m'avait manqué et je suis réellement heureuse de le revoir.

Eli : tu vas mieux ?
Mathias : beaucoup mieux.
Eli : comment ? Je veux dire aussi vite ?
Mathias : je pensais à toi, à pouvoir te voir, t'embrasser comme je le veux... sans ce fauteuil. Je pourrais faire ce que je veux de toi, ...quand je veux.

Je plonge directement dans ses bras, et même si il bifuque légèrement, il me rattrape et plonge sa tête dans mon cou.

Eli : tu m'a manqué.
Mathias : toi aussi..toi aussi.

FIN

3 Choix, Mais Qui Choisir...?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant