All the night

23- All the night

L'endroit est bondé, la chaleur augmente instantanément. Toujours accrochée à Thomas je le suit jusqu'à notre table, les autres s'y trouvent déjà.
Nous nous asseyons et les autres commandent des verres, j'enlève ma veste et je me retrouve avec seulement le haut de Lilia.
Il est vraiment près de mon corps et cela me gêne, mais les manches sont suffisamment longues pour cacher mes poignets, alors ça me convient. Au bout de quelques verres la chaleur m'étouffe et je décide de partir au toilettes pour me rafraîchir.
Lilia me fait signe qu'elle garde ma veste, je cherche une indication du regard et pars à la recherche des wc.
Après quelques mètres compliqués à franchir je fini par les apercevoir mais je me retourne lorsque j'entends mon nom.

- eh Eliana!
Je reconnais Raphaël, habillé d'une chemise il est différent par rapport à l'autre soir
- salut!
Je suis plutôt embarrassée, l'autre soir j'ai été plutôt entreprenante. L'alcool y étais pour quelque chose mais ce qui c'était passer avec Thomas également.
- alors ça va mieux ? Me demande t'il
- oui, merci. Désolé pour l'autre soir si j'ai fais des choses étranges, j'ai un peu abusé de l'alcool.

J'étais surtout triste.

- tu as été parfaite avec moi. Il me fait un clin d'œil et je rigole.

- tu n'as pas chaud comme ça? Retrousse tes mâches tu dois mourir tellement la chaleur est dense! Il me touche le bras en même temps qu'il prononce cette phrase.
Évidement j'ai un mouvement de recul, ce n'est pas contre lui mais j'ai vraiment du mal lorsque l'on touche mes poignets, après tout personne ne voit jamais les cicatrices.

Sauf Thomas. Me souffle ma conscience.
- non ça va merci je vais bien.
- ah Eliana je t'ai cherché de part..
je me retourne et Thomas s'arrête lorsqu'il aperçoit Raphaël.
- Thomas, voici Raphaël.
- on s'est déjà vu. Ajoute t'il
Thomas hoche la tête, le regarde pendant quelques secondes et puis tourne le dos sans m'accorder un seul regard.

Je lève les yeux au ciel et Raphaël rigole.
- dis donc.
- ne m'en parle pas, bon à bientôt ?
- on se voit quand on rentre ? Tu as mon numéro de toute manière.
Je lui sourie puis je m'en vais, effectivement il habite dans une ville près de chez nous, et viens très souvent y travailler.

Je cherche toujours la direction des toilettes en me frayant un chemin bien que le foule sois moins dense.
Je respire de nouveau lorsque j'asperge mon visage d'eau,mon téléphone sonne c'est Marie. Je ne veux pas lui répondre alors que je ne suis pas censée rentrer en boîte à mon âge. Mais je décroche, je ne veux pas qu'elle s'inquiète et le bruit est moins intense ici.
- salut ma belle. Alors comment ça va ?
- ça va plutôt pas mal et toi ton stage?
- ennuyant à mourir. J'entends de la musique vous êtes où ?
- dans un bar.

Je déteste mentir, surtout à Marie mais je n'ai pas réellement le choix.
- tu n'es pas seule quand même ? Je perçois une pointe d'inquietude dans sa voix.
- non non, tout le monde est venus.
- fais attention à ton verre ma chérie.

Nous parlons pendant quelques minutes puis j'abrège en disant que je l'a rappelle un peu plus tard ou demain et qu'elle devrait aller dormir.
Je reste encore quelques secondes dans le couloir calme puis je décide retourne vers les tables.

Mon regard est vite attiré par un cocktail de couleur rouge, la dernière fois que je suis aller dans un endroit comme celui ci j'en ai bu plusieurs.

Je me revois quelques années plus tôt, il m'avait convaincu de venir. Ses potes étaient aussi présents et je n'est jamais été à l'aise en leur présence, mais je n'ai jamais rien dit. J'avais avalé plusieurs cocktails pour me distraire un peu, il parlait avec une fille dont il était physiquement très proche. Je ne pouvais rien dire alors je me suis levé pour aller aux toilettes, quand je revins la fille était partie.
- qu'est ce qui y a eli ?
- tu as recommencé, tu dragues les autres filles, devant moi . N'est ce pas? C'est ça je ne te suffit pas?
Qu'est ce que j'étais naïve bon dieu.
- mais non chérie, c'est toi que j'aime. Ce n'est jamais moi qui te tromperai.
Il m'embrassa,et il était pardonné comme d'habitude.