Tandis que la voiture des pompiers emmenait Lisa et David à l'hôpital, les corps de l'agent de police et du tueur à gages furent emmenés à la morgue. Les coups de feu avaient attiré les badauds dont la propriétaire en bas de l'immeuble abasourdis par ce qui venait de se passer. C'était habituellement un quartier tranquille et en moins d'un quart d'heure un fait tragique s'était déroulé. Les policiers mirent fin à l'attroupement des gens et invitèrent le détective à les suivre au commissariat parisien dans leur voiture. Plus loin sur la route, à l'arrière du véhicule, Lisa demandait sans arrêt à David si le bébé allait bien mais le jeune homme était autant préoccupé que sa femme. Il s'enquit auprès de la femme qui s'occupait des constantes qui le rassurait au possible en lui disant que tout allait bien se passer. David caressait le front de Lisa et lui disait tous les mots de réconfort possibles pour qu'elle ne cède pas à la panique. Le regard de sa femme en disait long sur son inquiètude à l'idée que l'accouchement se passe mal. Il essayait tant bien que mal de la réconforter même si à l'intérieur de lui, il était aussi angoissé que sa femme.
Ils étaient arrivés rapidement à l'hôpital aux urgences, Lisa avait eu plusieurs contractions douloureuses sur le trajet. David n'avait pas voulu lâcher sa main, il avait été obligé un moment pour porter la tenue appropriée dans ce lieu. Avec une extrême rapidité, il avait enfilé le bonnet, la tunique et les chaussons plastiques puis il avait franchi les portes de la salle d'accouchement. Allongée sur la table, Lisa pleurait terrifiée et réclamait David avec force. Tout doucement, il s'était approché d'elle et lui avait dit tendrement qu'il était là et qu'il serait toujours là jusqu'à la fn des temps. Sa présence à ses côtés l'avait un peu rassuré et apaisé cependant une autre contraction plus violente était survenue , elle avait émis un gémissement de douleur. Assistant à la souffrance de sa femme, David en avait eu les larmes aux yeux. Néanmoins, il se montrait fort pour elle qui dans une voix empreinte de tristesse lâcha :
- Je n'y arriverais pas, c'est trop dur David, sanglota Lisa.
- Si tu vas y arriver, tu as toujours été très forte mon amour. Allez courage! Pour le contredire, des complications étaient survenues dues à la chute de Lisa. Les médecins s'étaient aperçus que le bébé était mal placé.
- Monsieur, vous aller devoir sortir, demanda un des médecins.
- Quoi? Vous plaisantez! Ma femme a besoin de moi.
- Nous allons devoir pratiquer une césarienne sur votre femme car le bébé est mal placé. Venez avec moi, allez monsieur, dit-elle d'une voix posée qui contrastait avec le ton désespéré de David.
- Vous n'avez pas le droit de faire ça. Je veux être à côté d'elle.
- David? Ne me laisse pas, implora Lisa lorsqu'elle le vit s'éloigner d'elle.
- Lisa, sois forte, je ne suis pas loin de toi et de notre bébé. Je vous aime, je t'aime de tout mon coeur.
- Moi aussi, dit-elle en pleurs.
Elle allait devoir subir cette technique qu'elle avait tant redouté, jamais elle n'avait pu penser qu'elle ne mettrait pas au monde leur bébé par la voie naturelle. Ils allaient lui ouvrir le ventre et extirper son bébé de son corps. Des larmes jaillirent à ce moment et David n'était plus là pour l'aider dans ce moment de douleur. L'infirmière expliqua à David que la césarienne était traumatisante pour la mère mais aussi pour le père et que comme tous les pères dans ce cas présent, il devait sortir de la salle. Après s'être assuré que David avait compris les raisons de son éviction , l'infirmière retourna auprès de la patiente et avec une douceur infinie parla à Lisa qui fut mise sous anesthésie. Dans le couloir de l'hôpital, David la peur au ventre tournait en rond comme une âme en peine, il s'était assis puis relevé imaginant le pire des scénarios.
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Une histoire d'amour contrariée
FanfictionMon histoire se déroule après la fin du feuilleton allemand de 2007,le Destin de Lisa. Les personnages ne m'appartiennent pas.