Le Reveil De Persephone

Ouvre moi ton coeur

Et comme prévus voici le chapitre suivant. En réalité j'avais plein d'idée qui se bousculait dans ma tête et j'avais besoin de les ordonner un peu. Sur ce bonne lecture :) 

Hadès allait et venait soucieux. Pas une seul instant ne s'est il accordé un temps de répit depuis l'incident avec Perséphone. Elle ruisselait abondement de sueur et puis sa chevelure, sa belle crinière qui reflétait le rouge de sang avait pris une tout autre texture. Une chevelure argentée comme il l'avait connu autrefois. Cela marquerait-il donc l'éveil total de Perséphone ? Il ne pouvait le confirmer qu'à son réveil. Mais encore Hadès avait l'impression que cela allait bien prendre une éternité. Cela fait déjà depuis deux jours que la jeune déesse était resté passive et inconsciente sur son lit.

Préoccupé Hadès fit les cents pas autour dans la chambre de la jeune déesse. Ce fut alors qu'il entendit un grognement de la part de cette dernière. Il s'assit au pied du lit et la contempla. Elle était tout simplement divinement belle et parfaite à ses yeux. La mythologie a tendance à dire qu'Aphrodite était la plus distinguée, la plus gracieuse et la plus magnifique de toutes la déesse mais selon Hadès, la beauté de cette dernière semblait être fade en comparaison de Perséphone. Il ne parlait pas uniquement de l'apparence charnelle mais également de sa gentillesse mais aussi au fait qu'elle était naïve et tellement pure. Les jeux de la séduction et de la cour lui étaient tout à fait étrangers. Il continua de l'observer lorsqu'il la vit gigoter dans tous les sens. Il s'empressa de lui prendre la main tellement elle était frêle.

De son côté Persephone semblait se trouver dans un immense château qu'elle ne distingua pas. Les murs étaient ornés de peinture et la seule source de lumière provenait d'un immense lustre perché sur un plafond. Elle s'aventura alors dans l'inconnue et lorsqu'elle vit à sa droite une pièce mal éclairée et une forme humaine. Elle dû s'approcher pour mieux apprécier les faits. Ce fût alors qu'elle constata qu'il s'agissait de son mari Hadès. La lumière qui illuminait le corps de son époux diminuait de plus en plus et ne faisait qu'assombrir sa silhouette tandis qu'à sa droite elle vit un jeune garçon. Il portait la même toge qu'Hadès, avait les mêmes yeux d'un bleu d'azur mais à l'instar de ce dernier, il avait une chevelure blonde comme les blés qui tombaient parfaitement sur ses épaules pour atteindre son dos.

Si à sa gauche la lumière qui éclairait Hadès s'éteignait à petit feu, celle du jeune garçon ne faisait que croitre l'illuminant peu à peu. Perdus dans ses pensées Perséphone ne su quoi répondre. Ce fût lorsque le jeune garçon l'entoura de ses deux bras qu'elle s'étonna. Elle était surprise par ce contact physique si soudain et se retourna pour apprécier son visage. Ses yeux étaient troublants et juste magnifique et s'alliaient parfaitement avec ses cheveux blonds.

« Pour quelles raisons m'enlacez-vous ? » Elle demanda sans chercher à se dégager. Elle ne su pour quelles raisons mais les bras de cet homme qui lui semblait être à la fois étranger mais aussi familier étaient chaleureux. L'homme lui caressa alors le bras. Ses gestes étaient doux et pleine de sollicitude.

« Tu le sais parfaitement. Ton cœur le sais Jade, tu n'es pas et tu ne seras jamais Perséphone et tu le sais parfaitement. Ne le laisses surtout pas te manipuler à sa guise » le bel étranger lui caressa la joue puis traça avec son pouce le contour de ses jolies lèvres si bien dessinées.

« Mais qui êtes vous donc ? Dites le moi s'il vous plait. Que m'arrive-t-il ? » Ses yeux larmoyait

« Je ne te laisserais pas seule, je t'en fais la promesse. Je te délivrerais de ce sort qu'il t'a jeté. Bientôt, toi, moi Tenma et Sasha nous seront de nouveau réunit et nous combattrons les forces du mal » il l'enlaça à nouveau. Elle ne pu comprendre ce qu'il disait ni qui étaient ces gens qu'il avait évoqué et se contenta de l'enlacer à son tour en sentant un doux parfum aromatisé et de vanille. C'est alors qu'il se dégagea peu à peu d'elle et qu'il déposa un doux baiser sur ses lèvres.