Sang

405 48 12
                                    

J'ouvre doucement les yeux et me retrouve dans une pièce, attaché à un lit. J'ouvre les yeux et vois que je suis attaché par quatre chaînes à une grande poutre en bois.

Damien : C'était un rêve ? Enfaite je me suis réveiller hein c'est ça ?

Les larmes coulent sur mes joues toutes seules et je me recroqueville sur moi même.

Hugo : Qu'est-ce que tu racontes ?

Ma vision s'agrandit et je vois enfaite que nous sommes tous là, attachés à des endroits opposés de la grande pièce.

Valentin : Laisse le il vient de se réveiller.

Je sèche mes larmes, découvrant que je ne suis pas dans la chambre à Zerze Land.

Damien : Depuis combien de temps ?
Hugo : Combien de temps on est là ou depuis combien de temps ils ont pris Thomas ?

Je me fige.

Damien : Quoi ?
Hugo : Ouais tu sais le gars que t'as traité de "fils de pute".

Silence.

Damien : On est à Paris ?
Hella : Oui, on a réussi.
Valentin : On a pas réussi, Damien, c'est les types du cinéma.

Mais un coup de feu retentit, m'extirpant de ma douleur, m'effrayant à me faire sursauter. J'ouvre les yeux et vois devant moi, la tête de Félix, les yeux grands ouverts et du sang commençant à s'étendre sur le sol, sortant de sa tête. Les amis de Félix, le premier mort que j'ai vu.

Hugo : Et ils vont tués Thomas.

J'avale difficilement ma salive puis me tourne vers Hella.

Damien : J'ai un plan.
Valentin : Un plan ? Ernest passe toutes les cinq minutes, sa bière à la main, nous narguant avec son putain de flingue.
Damien : Dieu merci.

Au fil du temps passé enfermé à Zerze Land, même drogué j'étais centré sur moi même et réfléchissais plus aux techniques pour m'enfuir. Elles ont toutes échouées sauf une. J'ai réussi pendant un an a volé tous les jours une bouteille d'eau en plus.

Damien : Tes pilules.
Hella : Non Da-
Damien : C'est pas pour moi. Combien il en faut pour faire tomber quelqu'un dans le coma ?
Hella : Deux ou trois.
Damien : Donne moi en quatre.
Hella : Quoi mais pourquoi ?
Damien : Fais moi confiance.

Elle prend donc quatre pilules jaunes qu'elle balance dans ma direction. Je prend les quatre et les met dans le creux de ma main.

Damien : On attend qu'il revienne.

Donc on a attendu puis il est revenu s'assoir sur la chaise, posant sa bière près de moi.

Ernest : Oh le fils de pute est réveillé. Ça va bien les cons ou alors j'ten remet une ?

Il s'adresse à Hugo.

Hugo : Tant mieux que ton connard de pote se soit prit une balle.
Ernest : T'inquiète pas, ton petit ami va bientôt crevé sous les coups qu'on lui donne.

Il se dirige vers Hugo, il est donc dos à moi. J'en profite pour faire tomber trois pilules dans sa bière, calant la dernière dans ma poche arrière. Je l'entend frapper Hugo avant de se rassoir sur la chaise en prenant à la volée sa bouteille. Il pose les yeux sur moi.

Ernest : C'était pas avec toi qu'il jouait le pd ?
Damien : Fais lui autant de mal que tu veux, j'en rien à foutre.
Hugo : Ferme ta gueule.
Ernest : C'est donc pour ça que vous vous entre-tuez hier.

Hier ?!

Ernest : Que vous êtes drôles.

Il boit à grandes gorgées son alcool avant de se lever et se diriger vers Hella.

Ernest : Et toi ma salope, je pense pas te tuer tout de suite si tu vois ce que je veux dire.

Il caresse doucement sa joue, lui souriant d'un sourire mauvais.

Damien : Ôtes tes mains d'elle.
Ernest : Ta gueule, tu vas pas me dire quoi faire de ça. T'inquiète pas ma petite pute, je vais te chérir comme personne t'as chéri avant.

Il rigole avant de tomber en avant, sur Hella. Elle ferme les yeux et souffle, le poussant sur le côté pour qu'il ne l'écrase plus.

Damien : Qui est le plus con maintenant hein ?

Hella en profite pour prendre les clés, elle se détache en première, me balançant les clés. Je les balances à Valentin puis prend l'arme d'Ernest. Hella prend son couteau avant de lui planter profondément dans le crâne.

Hella : C'est qui la salope maintenant ?

Puis elle reprend le couteau et une fois qu'on est tous libérés, on se met devant la porte.

Hugo : T'as géré.
Damien : Je sais.

J'ouvre la porte doucement puis sors le premier, ma nouvelle arme en main et en me dirigeant dans le couloir de ce deux pièces.

Benoit : Alors connard ça te fait du bien ?

On entend Thomas gémir de peur et de douleur. Mon sang ne fait qu'un tour et je me met en évidence devant la scène qui se produit, ne réfléchit pas et tire directement. Il se prend la balle en pleine tête et tombe sur le côté. Et c'est maintenant que je vois une des pires scènes que j'ai pu voir. La pire même. Je vois une flaque de sang au milieu de la pièce, des couteaux, des chaînes, des liens puis une traînée de sang qui relie le sol à une table. Je vois Thomas entrain de se vider de son sang les jambes en l'air attachées, nu et blessé de partout.

Il étais entrain de se faire violer.

Je lâche l'arme et accourt à côté de lui.

Hugo : Thomas !

Je me met à côté de lui et vois qu'il a de profondes coupures sur tout le corps, des traces de brûlures, d'étranglement. Je vois des morsures, des bleus.

Il est inconscient. Je le détache et le prend dans mes bras, m'essayant au sol en pleurant, mettant ma main pleine de sang sur son cou.

Damien : Il respire encore.

@Consciencesse.

_ui
•c'est horrible.

Stone {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant