"Petite Amie"

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Hugo : Valentin...Tu veux dormir avec moi cette nuit..?

Mon ami ne fait qu'hocher la tête. Après avoir sorti et...et enterrer Maxime nous sommes revenus dans la pièce principale, barricadant la porte et une fenêtre sur trois. Comment dire que j'ai été faible ? Faible devant la tombe de mon ami, les larmes des autres...

Thomas : Je...Je te laisse la chambre Dam-...
Damien : Non non, ne t'embête pas.

Nous nous regardons. Je rougis et baisse la tête. J'ai besoin de lui.

Hugo : Je crois que c'est mieux si vous vous enfermez tous les deux dans la chambre, on sait jamais...

Je vois Thomas hocher la tête alors je fais de même. Après des salutations nous partons chacun dans les deux chambres. Je verrouille la nôtre pendant que j'entends Thomas poser son arme contre le mur. Je me retourne vers lui, il me regardait déjà.

Thomas : Ça va ?
Damien : Je...Je sais pas...

Je lui fais un sourire triste alors il s'approche de moi. Il pose délicatement sa main dans le creux de mes reins, me regardant droit dans les yeux.

Thomas : Et ta blessure ?

Il a le chic pour ne jamais blesser le regard.

Damien : Je n'ai plus mal.

Je me décale un peu pour pouvoir enlever mon t-shirt. Il n'y a pas de sang sur le bandage. Thomas revient vers moi et me l'enlève doucement, presque sensuellement. Je frissonne quant il pose sa main gauche sur mon torse, déroulant mon pansement de l'autre main et scrutant mes yeux. Je dois l'avouer, c'est très sexy . Une fois le tissu blanc enlever il baisse le regard et analyse la plaie qui est comme hier. Je pose mes mains sur les siennes et les décale de mon ventre. (C'était trop pour moi à l'écriture je suis vraiment désolé j'arrive pas à faire quelque chose de mignon ça me dégoûte).

Damien : Je suis fatigué, Thomas.
Thomas : Oh euh...ouais...

Je lui souris, désolé. Il enlève son jean et se glisse sous les draps.

Thomas : Bonne..Bonne nuit Dam'.

Je murmure un bonne nuit et me met un nouveau bandage. Je sens ou plutôt j'entends qu'il s'endort rapidement. Je le regarde alors, lâche un faible sourire et remets mon t-shirt et mon pull. Je rapproche discrètement mon arme du coin de mon côté du lit et me glisse très lentement sous les draps aux côtés de Thomas. Je me met alors à chuchoté un petit "bonne nuit" avant de m'endormir lourdement.

~

Quelqu'un toque, tambourine la porte fermée à clé. J'ouvre les yeux doucement en grognant, Thomas se redresse en se grattant les yeux. Alors comme à mon habitude avec mes nombreuses petites amies j'enroule mes bras autour de sa taille et lui chuchote un "reste" avant de somnoler.

Thomas : Mh...Quoi...?
Hugo : Thomas...Damien on a un gros soucis !

Je souffle et sens ma prise partir.

Thomas : Damien...Lève toi.

Je souffle et me lève rapidement en mettant mon jean et attrapant mon arme au vole. On sort de cette chambre et voyons Valentin, sniper visant l'autre côté de la fenêtre.

Damien : Qu'est-ce qu'il se passe ?!

Je recharge vite mon arme en regardant mes deux amis.

Valentin : Un groupe...d'hommes armés vagabondent dans les rues...Il y'a une fille avec eux !
Thomas : Hella...On barricade tout !

On se met donc à descendre les stores, éteindre les lumières, fermer les portes à double tours et laisser pile la place aux viseurs de nos armes. Hugo recharge son arme, fixant la porte. Le stresse monte beaucoup dans ma poitrine, je déteste ça. Valentin souffle de peur.

Thomas : Quoi ?
Valentin : Ils viennent de jeter Hella par terre.
Damien : Fais voir.

Il me laisse sa place et je vois effectivement Hella se débattre au sol, au dessus d'elle se trouve six hommes dont un qui la frappe violemment. Je frissonne et redonne ma place.

Valentin : Ils sont entrain de la tabasser !

Je m'assois près d'Hugo et m'allume une cigarette. Hugo et Thomas font de même.

Hugo : Ils nous cherchent ?
Valentin : Sûrement. Avec cette pute d'Hella dans les mains qui les guide vers nous.

J'expire ma fumée et fait tomber ma cendre en tapant sur le tube de ma cigarette.

Thomas : En plus de ça le temps continue de se dégrader, il faut de plus en plus froid.

Je hoche la tête pendant que Valentin baisse son sniper et s'assoit contre le mur gauche, un œil surveillant tout de même le dehors.

Valentin : Ouais il fait de plus en plus froid.

Je lance des petits coups d'œil aux fumeurs qui ne disent plus rien.

Valentin : Quelqu'un m'en donne une ?

Je re-braque mon regard sur lui.

Hugo : Tu fumes ?
Valentin : Je fais plus de BMX.

Hugo se lève et donne une cigarette à l'âme en peine, l'allumant au passage.

Valentin : Je sens la bonne grosse journée de merde.

@Consciencesse.

_hey
•bon.

Stone {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant