Z1

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Maxime : T'as pas pu le dire avant ?
Thomas : On m'aurait pas frappé, si.
Valentin : Tu vas m'en vouloir toute ma vie ?
Hugo : On a pas le temps de s'énerver.

Il se lève.

Hugo : Comment t'as su pour Paris, pour le dôme, pour le gaz hein ?
Thomas : J'étais avec des gens...

-Deux décembre 2018, propagation du gaz depuis un jour, point de vue : Thomas-

Je me réveille dans ma chambre, Sébastien au dessus de moi, me secouant. Je me redresse doucement et tousse beaucoup, l'air devient irrespirable. Il me tend un masque à gaz, que je met et me parle avec le le micro branché.

Sébastien : Faut qu'on se mette en sécurité, vite !
Thomas : Que ce passe-t-il ?
Sébastien : Code Z1, extermination de la race humaine.

J'écarquille les yeux puis me lève en sursaut. Déjà en tenue car je faisais une simple pause intermédiaire entre mon premier service et le deuxième. Je suis Sébastien dans les couloirs de la base militaire, voyant mes collègues mourir en s'écroulant lourdement au sol.

Sébastien : J'étais avec Mathias et Paul, au bâtiment C. Il y'a que nous et le Commandant là bas.

On court, plus rien a de sens, ma vue est brouillée, la vie semble s'arrêter. Je suis mon compagnon de toujours, évitant les obstacles comme je peux. Nous sortons de la zone du gaz et nous nous réfugions dans le bâtiment. Nous enlevons notre attirail et je m'écroule au sol.

Sébastien : Q-Que se passe-t-il à la fin ?!

Il s'assoit à côté de moi.

Commandant : Code Z1, extermination de la race humaine. Ils ont déployé un gaz toxique, qui réduira toute forme de vie sur terre sauf Paris.
Thomas : Sauf...Paris ?
Mathias : Ça n'a pas de sens...
Commandant : Je n'en sais pas plus. Prenez les masques qui restent.

Nous nous relevons et commençons à se préparer mentalement quand le Commandant me prend par le bras et m'emmène doucement à l'écart.

Commandant : Le jour de la remise des constats, met toi le plus proche des estrades possible. Tu te réveilleras deux ou trois minutes plus tard et tu devras trouver un abris pour te cacher d'un gaz hallucinogène. Tu devras rester dans cet abris sept jours.

Je le regarde en assimilant toutes ses paroles.

Thomas : Mais si j'arrive pas à Paris..?
Commandant : J'ai donné comme ordre aux garçons de te ramener en vie à la capitale.
Thomas : Et...Et vous ?
Commandant : Ne t'inquiète pas.

Il me lâche et je retourne avec les autres.

Paul : Je te jure que c'est eux qui ont gagnés !
Mathias : N'importe quoi ! L'OM a jamais gagné contre le PSG !

Ils débattent sur les pronostics d'hier soir. Mon meilleur ami vient vers moi, tout sourire.

Sébastien : Quels gamins...
Thomas : Exactement ce que je pensais.

Nous rigolons et nous faisons une accolade amicale. Quand j'étais arrivé au camp militaire, je penserais pas que j'allais monté aussi haut en terme de grade et que je me ferais un ami aussi rapidement. Mais il semblerait que j'sois fort et sociable.

Stone {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant