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Damien : Elle voudra jamais, elle l'a dit.
Valentin : Sauf qu'il faut pas qu'elle reste seule.
Damien : Elle va me tuer.

Il marque un temps d'arrêt.

Valentin : Et ta jambe au faite ?
Damien : J'ai plus trop mal, je peux juste pas m'appuyer trop de dessus sinon je tombe comme une grosse merde.

Il rigole et moi aussi. Il se lève et dans une poignée de main, il me relève.

Valentin : On va devoir partir, on a fait tous les sachets des maisons environnantes, y'en a plus.
Damien : Pourquoi vous montez pas à l'étage ?
Valentin : On a voulut au début mais impossible d'ouvrir les portes des apparts'.
Damien : Putain...

Je marche à côté de lui et il me tend l'arme de Claire. L'ancienne arme de la brune, qui réside toujours contre le mur, ayant sûrement finit de s'être vidée de son sang. Je le regarde bizarrement et alterne entre le gun et Val'.

Damien : Mais t'es malade, si Hella me voit avec ça je peux dire aurevoir à mes couilles et ma tête !

Il rigole et me le donne.

Valentin : C'est drôle car vous vous êtes chercher. Vous avez le même esprit joueur.
Damien : Mais t'as vriller ou quoi ?
Valentin : Tu prendras l'arme de Félix.
Damien : Ouf.

Je laisse tomber le calibre dont le chargeur sort après avoir toucher le sol.

Valentin : Mais t'es con putain.

Il ramasse le gun et me le redonne.

Valentin : Va lui donner abruti.

Il rigole et je fais de même.

Valentin : Elle te pardonnera plus facilement je pense, pas envie de voir ton corps sans tête...Et toi te voir sans couilles.

Je ricane et baisse la tête. Je lui souris et vais dans la chambre.

Damien : H-Hey...
Hella : Qu'est-ce qu'il a l'assassin ?

Je touche du bout des doigts le globe du canon, calé dans mon jean sous mon t-shirt.

Damien : Je vais te redonner ce qui te viens de droit.

Elle me regarde de haut en bas. Je prends fébrilement l'arme, la décharge et la pointe vers le bas. Je fais un pas mais elle saute hors du lit.

Hella : Je t'interdis de poser tes mains sur son arme !

Elle dégaine un petit couteau. Je lève les mains en l'air.

Damien : Dé-Désolé je te le rend tiens.

J'essaye de m'avancer mais elle se colle à moi. Je suis coincé entre elle et la porte. Elle lève mon t-shirt jusqu'au milieu de mon ventre. Elle me sourit, j'en tremble. L'arme toujours en main, elles toujours en l'air, je la regarde.

Hella : Tu le mérites.

Je sens sa lame froide contre mon ventre. J'ai peur, j'angoisse. On est tombé sur quelle folle bordel. Elle pose la pointe sous ma côte gauche et trace en longueur une barre. Elle met sa bouche à côté de mon oreille.

Hella : Tu cris, je te fais bouffer tes organes.

J'ai la tête en avant et la bouche grande ouverte. Mes yeux aussi sont grands ouverts et même les larmes ne veulent pas coulées. Elle vient ensuite mette sa pointe au milieu de la première plaie et tracer une barre en largeur jusqu'à sous mon autre côte. Les larmes coulent maintenant, le gun tombe et je m'abaisse encore plus. Mais ça lui va pas, elle attrape mon cou et me place contre la porte. Je pleurs et les cris ne sortent pas. Elle me sourit et trace une barre perpendiculaire à la première. J'ai compris, elle a tracé un "H". Elle lâche mon t-shirt qui retombe sur les plaies et me montre le couteau rouge de mon sang. Elle me l'essuie sur le visage -sans me couper- puis lâche mon cou, range le couteau et ramasse l'arme. Elle me vire de la porte et sort. Je suis figé, j'ai mal, j'ai très mal, trop même. Je regarde au sol et vois mon sang. Je remonte en gémissant de douleur le t-shirt et regarde. C'est déguelasse. Je pleurs de plus en plus. J'appuis avec mes mains sur la blessure et m'assois contre le mur. Ne pas crier, seulement pleurer. Des bandages bordel...Je l'ai mérité. J'enlève mon t-shirt en gémissant de douleur une nouvelle fois. Je le met en boule et appuis. Je respire vite, ça saigne beaucoup bordel de merde. On doit partir, merde merde. J'entends quelqu'un courir et ouvrir la porte.

Thomas : Hella nous a dit se qui y'a dehors tu vas p- DAMIEN !!

Il accourt vers moi.

Damien : Je vais bien, Je l'ai cherché point.

Je retiens mes larmes et ma douleur. Il me prend mon t-shirt et me regarde.

Thomas : Hella.

Il va pour se relever mais j'attrape son poignet.

Damien : Non je t'en supplie, je le mérite.
Thomas : Mais c'est horrible, tu sors d'une blessure et en voilà une autre.

Je le lâche pas car il est résistant.

Damien : Non j'ai juste besoin d'aide.

Il me sourit.

Thomas : Je reviens d'accord ?

Il se relève et va chercher je ne sais quoi. Il revient avec un simple bandage.

Thomas : Je vais te le mettre et en même temps te dire se qu'il y'a dehors...

Il se met au dessus de moi, sur les genoux et me plaque au mur.

Thomas : Épaules au mur s'te plaît.

Je le fais en serrant les dents. Il commence à me désinfecter.

Thomas : Tu sais pourquoi il y'a eu un dôme ?

Il applique l'alcool.

Damien : N-No-on...
Thomas : L'air était devenu irrespirable.

J'agrippe son épaule.

Thomas : Et...Les morts deviennent des créatures de cendres.
Damien : Zomb-aaaaahh...

Je serre son épaule

Thomas : Non, se sont juste des créatures de cendres, cendres brûlantes. Elles brûlent ses victimes et dès qu'on leur tire dessus, ça à le même effet que quand on souffle dans un cendrier pleins : il se disperse et c'est comme ça qu'ils meurent.

Je pleurs et il arrête d'appliquer l'alcool. Je ne serre plus son épaule, bras ballant. Ma tête est en arrière (toujours contre le mur). J'ai mal.

Thomas : Voilà, ce qu'il y'a dehors. Autres les tempêtes de vent et la pluie fréquente.

Il me l'a dit d'une voix douce, rassurante. J'ai peur.

Il met mon bandage. Une fois ça finit, je le regarde dans les yeux.

Damien : Merci.

Je tend les bras. Et je le prend dans mes bras. Il essaye de pas appuyer contre les blessures mais je le serre encore plus. Il finit par se laisser aller, s'asseyant sur mes cuisses, ne tenant plus sur ses genoux. Je ferme les yeux et personne ne parle.

Et c'est bien comme ça.



@Consciencesse.

_heyyy
•:)

Stone {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant