15. Janvier 1918 (Peter)

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HEY!

Voici la chanson qui m'a inspiré pour les chapitres 14 et 15. Perso, je l'adore! 😍

Je vous conseille d'aller voir la série, qui vaut tout autant le détour😉

Bonne lecture, mes Loups 🐺

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NOUS...

Oui, nous...

Mais comment est-ce possible?

Tu sais très bien comment... Est-ce que je te fais peur?

Non! Enfin... je ne crois... je ne sais pas...

Je vais prendre ça pour un "non". Comment te sens-tu?

Pardon?

Comment te sens-tu? As-tu mal ou te sens-tu... vivant?

    J'y réfléchis sérieusement. Je n'ai pas de douleur, que ce soit musculaire, pulmonaire ou cérébrale. Au contraire! Tout me semble plus lumineux, plus propre, plus... vivant en cette nuit d'hiver. Et moi-même...

Je me sens vivant!

Et cette faim? Tu la ressens toujours, pas vrai? Est-ce qu'elle te terrifie?

Non, elle me rappelle que je suis toujours en vie!

Aimerais-tu la satisfaire?

...Oui...

Je peux t'aider. Laisse-moi faire.

...

Je peux t'aider à dépasser tes peurs et tes limites. Mais es-tu prêt pour cela?

Que veux-tu dire par là?

Je vais unir nos âmes... Et ça va te faire mal, très mal. Peut-être même te briser. Alors?

    Une minute passe, une deuxième aussi. Je n'ai jamais vu des étoiles aussi belles que celles de ce soir. C'est apaisant.

Alors?

Je peux le faire! Tu l'as dit, je suis le chasseur. Je me fais passer pour une proie ici. Mais pour les détruire, je dois devenir la bête, le prédateur!

... Parfait

***

    Il avait dit que j'aurais mal? Je n'ai pas mal en ce moment. Non, je meurs. Littéralement.

    Je trouvais ces opérations répétées supportables? Ça ressemble plus à une piqûre de moustique comparé à ce que je ressens en ce moment.

    Au début, j'avais l'impression qu'on me plantait des épines dans le cœur, puis qu'on me broyait les poumons pour m'empêcher de respirer. Maintenant, tous mes muscles sont en feu, mes entrailles sont secouées de violents spasmes et j'ai une migraine de tous les tonnerres. Je pensais souffrir à en mourir la nuit de ma première intervention chirurgicale. Mais ce n'est qu'une blague à côté de ce qui se passe actuellement. J'entends soudain tous mes os gémir, pour finir par craquer de plus en plus fort, au point de se briser. Je les sens percer chaque couche de mes muscles pour finalement atteindre la peau, me l'arrachant. Tout de suite après, je guéris, les blessures se referment d'elles mêmes. Je n'ai pas le temps de souffler que la destruction de mon squelette reprend. Ma boîte crânienne implose, mes côtes perforent ce qu'elles renferment, mes articulations me lâchent et je tombe au sol, désossé.

Animalis dementiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant