║ 𝐖𝐢𝐭𝐡 𝐚 𝐜𝐫𝐢𝐦𝐢𝐧𝐚𝐥 • Jeon Jungkook ║ Terminé

🖤 n° 15 _

>> Ellipse

Je viens d'ouvrir les yeux de mon sommeil de je ne sais combien de temps. Je suis dans une pièce où il fait quasiment noir.. Je suis attachée à une chaise, mes habits à moitié déchirés, ma chemise blanche souillée par le sang, le bâillon que j'ai dans la bouche qui m'empêche de respirer correctement.. mais surtout cette horrible douleur.

Des hématomes partout sur mon corps à ce que je puisse plus les compter, je n'imagine même pas ceux qui se cachent sous mes vêtements. 
Des plaies, plus ou moins grave, répartie sur quasiment tout mon corps aussi.
Et ce putain de trou que j'ai dans la cuisse, cette plaie vraiment profonde qui saignent encore légèrement. Un mélange de sang sec et celui qui ne cessent de couler, c'est la vue que m'offre cette déchirure sur mon pantalon. 

Cependant je n'ai pas tellement mal. Je douleur viens juste quand je la regarde et que je me dit "ça doit faire vraiment mal ça" pourtant je ne sens rien.

Oui, parce que cette horrible douleur n'est que mentale, mon corps ne sens rien.. et j'ignore pourquoi. 

Je me sens enfermée, attachée à cause de cet endroits qui me fait froid dans le dos.. Mais pire,
Je me sens trahis, délaissée par ce gars que j'aime alors qu'il ne le veux pas. Moi qui pensais qu'il tenais au moins un peu à moi. J'ai encore été naïve, je suis amoureuse d'un criminel merde! 

Je devrais le savoir pourtant que son plaisir c'est les armes, les combats, le sang.. voire même les meurtres. Ce n'est pas Moi et ce sera jamais moi. De toute manière maintenant je suis enfermé ici. Il ne viendra pas me chercher, je le sais. Je le sens. 

Pourtant j'ai quand même cette lueur d'espoir.

Jungkook..

Je baisse la tête, pleurant les dernières larmes que mon corps puisse sortir. 

J'ai été trahis par lui..

 .. mais putain je l'aime tellement.

- T'es enfin réveillé

Une voix surgit derrière moi et je relève la tête. Puis je sens une main se poser sur ma nuque. Seulement j'ai beau tourné la tête cette personne n'est pas dans mon champ de vision.

- T'es sacrement amoché petite.. T'as de la chance qu'on a demandé que tu sois saine et sauve, sinon je sais pas ce que ses gars auraient pu faire de toi.. il rit légèrement, C'est fou quand même.. j'aurais jamais penser que ton gars te laisse partir avec nous si facilement.. c'est un lâche tu ne trouves pas ?

Vas-y.. remue bien le couteau dans la plais connard

- Cependant..

Il vient en face de moi, je peux voir un homme avec un visage terriblement froid et une cicatrice imposante sur sa joue. Il me parait tout de même assez vieux pour un mec de gang.. C'est peut-être leur chef ? 

- Cependant, il répète voyant que je ne suis pas attentive à ce qu'il disait, je vais tout de même vérifier tout ton corps.. Ca me parait bien trop facile

Il met d'un coup ses paroles en actes et commence à me déboutonner mon chemisier souillé. Je me débat, mais les mains attachés dans le dos m'empêche de faire des mouvements. Et j'ai beau crier, chaque son sortis de ma bouche est éteins par ce fichus bandeau.

- Chut calme toi.. Je te ferais rien poupée

Il croit vraiment que ça va me calmer ?!

Je continus, essaie de me défaire de ses mains. En vain, ma chemise était déjà entièrement défaite. Il vient alors passer ses mains dans mon dos, essayant de décrocher les agrafes de mon soutif. Je plaque mon dos contre la chaise, lui écrasant les mains le plus possible. Mais il réussi à s'en échapper et je sens une baffe s'abattre sur mon visage.

- PUTAIN JE T'AI DIT QUE JE TE TOUCHERAIS PAS TU PEUX PAS TE CALMER MERDE !

Il me cris dessus mais sa frappe était tellement forte que j'ai cru y perdre la tête un moment. La moitié de mon visage me brûle, et je regarde ce mec d'un regard noir que jamais je pensais être capable.

- T'es pas assez masculin pour que je te touche petite. Pourquoi tu crois qu'ils m'ont donner cette tâche ? Aucun des autres gars pourrait te regarder correctement sans te sauter dessus. Alors merde, laisse toi faire ou j'en appelle un. C'est ça que tu veux ?

Je fait non de la tête.

- Voilà. Laisse moi te détacher cette merde maintenant

Il repasse les mains derrière mon dos et après avoir galéré pendant un moment, et me griffer le dos aussi, il l'a enfin détaché.

Il s'attaque à enlever mon pantalon maintenant.

Je vais vraiment me retrouver à poil ou quoi ?

Je cris lorsqu'il passe sur le trou que cette balle m'a faite. 

- Ferme là. Rend pas ce travail plus chiant qu'il l'est déjà

Une larme de douleur coule à présent sur ma joue. Ca fait même pas une journée que je suis ici je veux déjà partir. Mais là je peux rêver, je peux à peine marcher avec cette balle dans ma jambe, et si personne viens me sauver je suis dans la merde. En gros ma survie, autant morale que physique ne dépend pas de moi.

- Je te soigne ça après.. Mais merde avec la dose d'anesthésiant que je t'ai mis tu devrais même rien sentir quand j'appuis dessus..

Je me suis retrouver en simple culotte devant lui. Heureusement il disait inutile de l'enlever car je pourrais rien cacher la dessous. Il s'est ensuite approché de moi, regardant chaque partie de mon corps qui était nue, et touchait parfois, comme pour chercher quelque chose. Mais il n'y avait rien. 

Il avait mis mes vêtements dans un sac et m'en avait donné d'autres. Certes plus large car c'était ceux d'hommes mais au moins ils étaient propre, c'est la moindre des choses. 

Il s'approcha encore de moi et souleva le short du coté de ma blessure, la regardant un peu avant d'aller chercher surement ce qui devait être une trousse de secours. Je le regardais nettoyer ma plaie après avoir remis une piqûre anesthésiante autour.

- Il t'a pas loupé.. constata-t-il

Il prit ensuite une pince à épilé géante pour extraire la balle. Et malgré tout ses produits je sens vraiment la douleur. 

. . .

Il avait fini de me soigné et était repartis. Il m'a dit avant de partir que j'aurais la visite du chef ce soir, je sais vraiment pas si c'est une bonne nouvelle étant donné que tout à l'heure il m'a aussi dit que tout les mecs pourraient pas se tenir et me sauterons dessus s'il en ont l'occasion. 

Si je serais seule avec lui, je n'imagine pas ce qu'il pourrait me faire. Je secoue la tête. Je ne préfère même pas y penser.