Il me rendait folle. C'était devenu obsessionnel, je le voulais près de moi. Tout les jours. Toutes les heures.. Tout le temps.
Désolé maman, je sais que tu m'a dis que je devrais rester à l'écart. Mais ce genre d'amour n'est pas rationnel, c'est ph...
Je marchais dans la rue, il venait de pleuvoir et le ciel était encore assez sombre. Je rentre de ma journée de travail, fatiguée, le pas pressé. J'ai vraiment envie de rentrer et me poser dans mon canapé pour mater un bon film devant une pizza.
J'étais arrivé chez moi, et comme j'en avais envie, mis une pizza au four, me posa dans mon canapé et commença à choisir un film. Comme une coïncidence, le bip du four retentit la seconde même où j'avais trouvé le film parfait. J'ai pris ma pizza et me suis installée et mit le film en route.
Soudain, la sonnette de mon appartement retentit. Il est 22h30, je vois pas qui pourrait m'embêter à cet heure là, mais je décide quand même d'aller ouvrir.
C'est un homme, il est grand, ses cheveux, assez long, sont retenus en arrière par un élastique. Je ne l'ai jamais vu.
- Qui êtes vous ?
Son visage affiche soudain un sourire des plus terrifiants. Puis sans que je puisse faire quoi que se soit il se jette sur moi, m'attrapant le cou et me bloquant contre le mur avec son corps plus imposant que le mien. Sa main bloquait ma respiration, je ne pouvais pas crier. Son autre main, il l'avait placé sous mon haut, sur mon sein qu'il commença a malaxer violemment.
- Alors comme ça c'est toi la pute de l'autre con ? dit-il d'une voix plus que glacial, continuant ses mouvements avec sa main gelée. Tu vas comprendre tout le mal qu'il a fait à ma femme. Tu vas subir exactement la même chose.
Je pleurais sans le vouloir, j'avais extrêmement peur. Je ne comprenais pas de qui il parlait. Je suis la pute de personne et je n'ai même pas de copain. Je me débattais le plus possible mais ça ne servais à rien, il était plus fort que moi, tout ce que je faisais ne l'affectais pas d'un poil.
Il dégagea sa main de mon sein puis la mis sur une de mes fesses, me collant encore plus à lui. Ça me dégouttais. C'est alors qu'il attrapa l'arrière de mon bas et le tira pour me l'enlever, emportant dans la foulé mon sous-vêtement.
Je criais, comme je pouvais, je voulais qu'il me lâche mais à chaque fois, il serrait encore plus son étreinte autour de mon cou, m'empêchant toujours plus de respirer.
- Il n'aurait pas du partir et te laisser seule, poupée. Tu vois ce qui arrive maintenant.
De qui il parle ?
D'un seul coup, il arrête tout mouvement et desserre sa pression à ma gorge. Je leva la tête et remarqua qu'il avait un couteau sous la gorge. Il y avait une autre personne avec nous. Mon sauveur!
Ne t'emballe pas, tu sais même pas s'il est de ton côté.
- Je peux savoir ce que tu fou enfoiré? le second homme parle, on dirait qu'ils se connaissent
- .. Jungkook, il aborde à nouveau se sourire qui me fait froid dans le dos. Vas y, tue moi. Quoi que..? Tu n'oserais quand même pas tuer ton propre frère ?
Je profite du fais qu'ils ne font plus attention à moi pour remonter mon pantalon et fuir. Je me suis caché et regarde la scène de loin. Les deux hommes se font maintenant face et ils discutent, plus ou moins agressivement.
- T'as raison, j'ai pas de raison pour te tuer, ajoute mon "sauveur"
- Vouloir violer ta copine n'est pas assez ? Tu veux que je la tue aussi après ?! Comme tu l'as fait à ma femme ça ne devrais pas te déranger !
- Combien de fois je vais te le dire. Je ne l'ai ni violer, ni tuer
- T'es qu'un salaud Jungkook. T'assumes même pas
Sur cette phrase, le plus grand lui a donner un coup de poing. Et le prétendu "Jungkook" est resté impassible, il n'a pas bouger d'un centimètre. Enfin, il s'est même contenter de ... rire?!
- Je l'ai pas violer, elle était consentante.
Il allait se reprendre un coup, mais en étant plus rapide, en donne un dans l'estomac du plus grand qui se tord face à la douleur.
- Je n'y peux rien si tu ne lui suffisait pas, ajoute-t-il d'une voix plus neutre que jamais
C'était la phrase de trop, mon agresseur lui saute dessus et s'enchaîne des rafales de coups d'un côté comme de l'autre. Quand soudain, celui qui a l'air plus jeune ressors son couteau et le plante dans le ventre de son sois-disant frère.
Je suis paralysé par ce que je viens de voir. C'est horrible. Je ne fais que trembler et ne peux détacher les yeux du couteau maintenant recouvert de sang.
- Je voulais pas en arriver là "frero", mais tu ne m'as pas laisser le choix. Je t'avais dit de l'oublier.
Il se tourna vers moi et j'eu un mouvement de recul, tandis qu'il continuait d'avancer vers moi, je reculais encore plus. Il lança son couteau souillé au sol. J'ai heurté le mur, et l'homme s'arrêta à un mètre de moi. Il me regarda et son regard était doux contrairement à ce que je m'attendais. Mais cet homme vient de tuer son frère sous mes yeux, forcément que je suis effrayé qu'est ce qu'il croie ? Que je vais le prendre dans mes bras et l'épouser parce qu'il m'a sauvé la vie ?
- N'ai pas peur
Sa voix était douce aussi.
Il s'approche de moi encore un peu avant de poser ses lèvres sur mon front. Le souvenir de ce matin là me reviens en tête, mais pourquoi maintenant? Son baiser était semblable à celui de cet homme ce jour là, il m'as fait oublier mon stresse un instant, mais c'est impossible que ce soit lui.
- Tu.. Tu...., je montrais du doigt le cadavre au sol en plein milieu du salon
- Chut~ c'est rien. Calme toi. Il me replace une mèche de cheveux derrière l'oreille. Va dans ta chambre, je fais disparaître ça, n'y pense plus
J'ai rien penser et ai juste obéit, suis partis dans ma chambre, le laissant seul. J'avais pas la force de réfléchir, j'étais sous le choque. Je me suis plongée dans mon lit et ai pleurer les dernières larmes de mon corps qui étaient un mélange de stresse et de peur. J'ai fini par m'endormir.
. . .
Je me suis réveillé ce matin avec les yeux gonflés par les pleurs. J'avais remarqué un plateau sur mon chevet, il y avait un petit déjeuné, une pivoine rouge à côté et un mot.
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