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Ses pupilles rouges me fixent, tandis que nous sommes sur le toit du collège qui est normalement interdit d'accès, mais j'ai volé un double des clefs, alors...

Je me demande lequel de nous deux va parler, j'ai fait le premier pas vers lui, alors j'aimerais bien que ce soit lui qui ouvre sa grande gueule en premier.

Histoire que je me sente pas comme une grosse merde parce que je suis incapable de me séparer de lui.

J'ai l'impression qu'il lit dans mes pensées, puisqu'il s'éclaircit la gorge pour prendre la parole.

« Je suis désolé Eijirô, j'ai merdé.»

Excuses bancales, mais bon.
On est tous cons, alors ...

Je sais, je suis vraiment un connard pour dire ça alors qu'il essaye d'arranger les choses.

Je sais pas pour vous, mais j'ai toujours trouvé qu'il était difficile de s'excuser, surtout après avoir fait une grosse connerie.

Quand tu bouscules quelqu'un, ça passe, tu dis pardon et basta. Mais tu blesses quelqu'un à qui tu tiens, t'as envie de chialer et t'arrive pas à parler.

Foutue gorge nouée !

Et là, tout de suite, maintenant, j'ai envie de chialer.
En fait, mon corps veut chialer.

Mais moi, je n'ai pas envie.
Je déteste pleurer, c'est chiant.

« Moi aussi j'ai merdé.» Dis-je dans un souffle

« J'aurais pas du réagir comme ça.»

« Ouais t'es con. Mais t'inquiète, on est deux.»

Un sourire s'étire sur son visage, et j'ai presque le sentiment que tout est oublié.

Un léger sourire s'étire sur mes lèvres, son visage me manquait.

Sa voix me manquait.

Mon meilleur ami me manquait.

Un soupçon d'hypocrisie ✔️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant