Gwendoline croyait rêver: tout d'abord, elle, petite gamine sans expérience, avait découvert par hasard un trésor que des égyptologues confirmé avaient loupé de près pendant des mois, voire des années, ensuite, au lieu de s'entretenir avec des sages, comme tout le monde lui avait certifié, elle s'était retrouvée en face de trois furies se comportant en enfants de cinq ans, se jetant les livres entre eux plutôt que de les lire, et par dessus le marché, ces trois énergumènes connaissait son nom?! Aucun de ces trois éléments ne signifiaient un quelconque sens...« Réveille-toi, reveille-toi! » pensait très fort la fillette comme si le seul moyen de se sortir de cette situation gênante était que la fillette se redresse sur son lit et s'aperçoive que rien de tout cela n'était réel. Mais tout était réel. Et nul, dans la pièce n'osait mettre fin à ce pesant silence. Les trois « sages » continuaient tout simplement de la regarder comme si elle était une apparition surnaturelle.
Elle voulut sortir, son corps entier fut prit d'une violente envie de s'enfuir de cette tente, quite à attendre pour avoir ce qu'elle était venu chercher, mais la fillette était bien trop paralysée par les trois paires d'yeux ébahies qui la fixaient pour bouger un orteil.
Soudain, les trois personnes en face d'elle coururent dans sa direction et se jetèrent sur elle, la fillette voulut crier, mais aucun son ne sortit de sa bouche, il restèrent figés dans sa gorge quand Gwendoline réalisa que les trois la serraient dans leurs bras, elle ne les connaissait pas, mais eux, ils semblaient la connaître, depuis longtemps, ils semblaient même l'aimer beaucoup, mais encore une fois, la fillette ne sût quoi dire, l'émotions des sages semblaient réelle. Gwendoline sentit même que le tissus de sa robe était mouillé au niveau de l'épaule: la femme à la robe verte y pleurait d'émotion de grosse larmes de crocodile.
Cette étreinte dura environ vingts secondes, temps qu'il fallut à la fillette pour demander:
« Qui êtes vous? »
Les sages desserrèrent leurs étreintes et considérèrent longuement la fillette, un air à la fois perplexe et fraternel sur leurs visages. La femme à la peau foncée prit la main de Gwendoline dans les siennes.
« Gwenie-jolie, tu ne te souviens pas de nous?
-Mais non, andouille! Répondit à sa place la femme à la robe verte, Elle était trop petite quand elle est partie!
-Bah, qui sais! Contesta l'homme, Un ans ou deux, au finale, ça fait que treize ans qu'elle nous a pas vu!
-Treize ans, ça fait quand même beaucoup, surtout pour une petiote, reprit la femme à la robe verte.
-Mais vous êtes qui!? Redemanda Gwendoline pour couper court au débat.
-Si tu ne te souviens de rien, ça va être compliqué à t'expliquer, ma chérie. »
La femme à la robe rouge se dirigeât vers un écriteau en chêne et sortit d'un tiroir une photographie dont le papier était abîmé et jauni par le temps. Elle le tendit à la fillette qui la considéra longuement.
La photo semblait être une photo de classe. Plusieurs rangées d'enfants des deux sexes et de tout âges, les plus grand derrière, les plus petits devant souriaient à l'objectif, un ou deux s'amusant à faire la grimace. Autour d'eux, il y avait plusieurs personnes, des professeurs, à leurs uniformes. Mais deux d'entre eux attirèrent son regard: c'était ses parents, plus jeunes. Sa mère tenait son frère par la main, ce dernier ne semblait avoir que dix ans, mais avait déjà une belle tignasse bouclée, son père, quant à lui, tenait un tout petit bébé dans les bras. Gwendoline reconnut ce bébé à ses petites mèches claires: c'était elle, une quinzaine d'années plus tôt. Parmi les élèves, elle reconnu également les trois sages. Tout trois étaient assis côtes à côtes, ils semblaient avoir le même âges.
VOUS LISEZ
La lignée des archéologues
PertualanganJ'aime pas les résumés. Si ça vous tente, lisez, et puis flûte! Dessins par moi