Chapitre 48

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PDV Niall :

Nous sommes tous assis autour d'une table dans un de nos entrepôts, on essaye de créer un plan infaillible ce qui est assez compliqué. Bien sûr on aurait pu faire ça à la villa mais je ne préfère pas. A partir de maintenant j'aimerai que la villa soit un lieu où on ne discute pas trop des plans, je veux qu'Angel en sache le moins possible sur le plan, le strict minimum. Il hors de questions qu'elle en connaisse les détails. Ces derniers temps elle est préoccupée par ça au point qu'elle en a fait un cauchemar horrible, je pensais que je n'allais jamais réussir à la réveiller. Je sais qu'elle a dit qu'elle ne fera plus rien tant qu'elle sera enceinte mais je la connais trop, au moindre problème elle serait capable de se jeter dans la gueule du loup et tenter une chose stupide. Si elle ne sait rien elle ne pourra pas le faire, Harry est d'accord avec moi là dessus. Il tient aussi à la protéger au maximum et pour le faire il faut l'éloigner de tout ça, la garder au calme et loin de tout stress. Je suis content que tout ça soit bientôt terminé qu'on soit un peu plus tranquille. On a prévu d'avancer la plan, on passera à l'attaque dans trois jours. Nos hommes les plus fort seront avec nous, Dylan nous aidera, il faut dire que même si je le déteste ce con est plutôt doué dans ce qu'il fait et son aide nous sera indispensable. Les filles seront à la maison pendant tout le temps de la mission, elles seront sous surveillance bien évidemment, il faut être prudent. Même si notre plan est quasi parfait on est pas à l'abri d'un coup bas. Harry annonce que c'est la fin de la réunion, les personnes présentes s'en vont et avec les gars on se dirige vers la voiture. Chase est bientôt un homme mort et rien que de l'imaginer me procure une joie immense. Je lui vouais déjà une haine sans nom avant de rencontrer Angel mais aujourd'hui c'est pire et je ne pensais pas ça possible. Et pourtant c'est le cas, juste le fait d'imaginer ce qu'il a fait endurer à sa propre fille, à sa propre femme me donne la gerbe. Comment peut-on être aussi cruel ? Je  ne suis peut-être pas un enfant de cœur mais jamais je ne pourrait faire du mal à la femme que j'aime et encore moins à mon enfant. Heureusement on arrive à la maison ce qui m'empêche de penser à ça plus longtemps. Je n'ai qu'une envie retrouver ma chérie. J'ouvre la porte  et entre suivi des garçons. J'enlève mes chaussures et ma veste avant d'aller au salon. J'entends des rires et des cris, ça va elles s'amusent bien quand on est pas là. Je me mets dans l'entrée du salon pour les observer un instant. Elles sont assises par terre en cercle et n'arrêtent pas de rire.

Angel : Mais c'est hors de question !

Gemma : Mais pourquoi? 

Angel : Parce que je suis très bien comme ça je vais pas te laisser faire des essais capillaires j'ai pas envie de finir chauve

Elles rient encore plus fort. Je m'avance un peu et racle ma gorge pour signaler ma présence. Elles se retournent et en me voyant Angel se met debout et se jette sur moi. Je la rattrape de justesse.

Moi : Wouah quel accueil je devrais sortir plus souvent

Elle m'offre un sourire en guise de réponse et dépose un baiser sur mes lèvres. Les garçons entrent à leur tour dans le salon et s'assoient dans le canapé. Ça m'étonne qu'elle n'ai pas encore posée de questions sur ce qu'on a préparé mais tant mieux.

Angel : Alors c'était comment?

J'ai parlé trop vite. C'était trop beau pour être vrai. Je l'emmène vers un fauteuil où on s'assoit nous aussi.

Moi : Bien

C'est la seule réponse qu'elle aura. Elle arque un sourcil et me lance un regard comme si elle en attendait plus. J'ignore son regard, je ne céderai pas.

Angel : Bien ? Ça veut dire quoi? Vous avez choisi quelle stratégie? Quelles armes?

J'en était sûr, c'était improbable qu'elle se contente d'un simple bien. Mais  je campe sur mes positions, elle me fera la gueule peut-être mais c'est pour son bien.

False enemiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant