No ordinary love

Chapitre 30

     Point de vue Adam

Après avoir salués nos amis, nous sommes rentrés directement chez elle. J'avais hâte de me retrouver seul avec elle. Tout son être m'avait tellement manqué.
Attendant patiemment qu'elle trouve les clefs dans son sac, je maintiens son corps contre le mien, soulagé qu'enfin les hostilités se terminent.
Déposant un baiser dans son cou, je ferme les yeux et hume chaque parcelle de sa peau.

Elle m'a tellement manqué.

Sa main trouve enfin la clef perdue au fond de son sac et je grogne lorsqu'elle s'éloigne de moi pour ouvrir la porte de son appartement. M'avançant près d'elle, je continue de déposer des baisers dans son cou, me fichant complètement d'être sur le pas de la porte à la vue de quiconque.
Je la sens frémir sous mes doigts et cela me donne encore plus envie d'elle. Sa tête s'étend sur mon épaule, me permettant de continuer mes câlins puis elle la relève.
Elle échappe à mes bras, le temps pour elle de déposer ses affaires et pour moi, de retirer mes chaussures. Ensuite je passe un bras d'autorité autour de sa taille, la ramenant près de moi, contre mon torse.
J'ai besoin d'elle urgemment et qu'importe si les voisins vont râler mais ce soir, j'ai prévu de m'occuper d'elle comme jamais.

L'odeur de sa peau me manquait et j'avais besoin de fourrer mon nez au creux de son cou. Son parfum, une délicate senteur sucrée, éveille mes sens comme à chaque fois.

Je l'entraîne vers le canapé tout en continuant de déposer des baisers le long de son cou, remontant sur sa carotide. Je pose mes lèvres sur le lobe de son oreille que je mordille tout en murmurant :

_ Je t'aime ... je t'aime plus que tout... j'avais besoin de te sentir près de moi..
_ moi aussi, tu me manquais beaucoup..., me répond elle.

Elle se tourne vers moi, posant une main sur mon torse et embrasse fougueusement mes lèvres, si passionnément que j'émets un grognement.
Elle s'écarte ensuite de moi, me suivant du regard tout en retirant ses vêtements à la hâte. J'en profite pour retirer mon teeshirt que je dépose négligemment sur le dossier de son canapé. En sous vêtements, elle s'allonge sur le canapé, lascive, me regardant ramper vers elle. Je dépose une multitude de baisers sur son ventre en remontant vers sa poitrine dont je défais le soutien gorge. Je l'aide à le retirer puis je continue d'embrasser sa peau.

Sa respiration se fait haletante au fur et à mesure que je progresse vers sa gorge, que je goûte puis dévore de baisers.

_ ma puce, j'ai très envie de toi ... , dis-je dans un murmure.

Elle cambre les reins, alors que je défais le bouton de mon jean, que je retire et laisse tomber au sol. Retirant mes derniers vêtements, je m'allonge sur elle et pénètre enfin mon intimité durcit en elle.
La fougue et la passion s'enchaînent. Ma peau devient brûlante sous ses baisers et ses caresses.
Je n'avais jamais ressenti ça auparavant ou du moins pas avec cette intensité.
Nos corps ondulent en rythme, et l'un contre l'autre nos peaux moites claquent, sans s'arrêter. Comme si nous avions suffisamment de souffle pour continuer.
Et nous n'en avons jamais assez et n'avons de cesse de continuer. Encore et encore.

Plus tard dans la nuit, allongés dans le canapé et recouvert d'un plaid nous regardons la télévision sans vraiment y prêter attention. Une émission qui passe tard dans la nuit et nous sert sûrement d'alibi pour rester éveillés.
Déposant des baisers dans son cou, j'interroge soudain Stéphanie sur son ressenti. Il est important pour moi de savoir dans quelles conditions nous avons repris notre relation.