Chapitre 33

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Réveillée aux petites lueurs de l'aube, j'observe le plafond abîmé en repensant aux événements de ces derniers jours. Suite à nos retrouvailles, j'étais allée remercier Colin pour tout ce qu'il avait fais. Et bien que ce soit en l'honneur de leur amitié, il lui avait sauvé la vie — pour ainsi dire — et la mienne également.

Satisfaite, mon regard se pose sur Adam qui dort paisiblement à mes côtés, un bras enroulé autour de ma taille. Des mèches de cheveux blonds tombent négligemment sur son visage d'ange alors que je l'entends respirer paisiblement.
Cela fera 3 jours qu'il est sorti de cet enfer et que nous ne nous quittons plus.

Fermant les yeux, j'apprécie ce moment paisible avant que la journée ne commence lorsqu'un souffle chaud se fait sentir contre ma nuque. Un frisson délicieux longe ma colonne vertébrale, éveillant une envolée de papillons à travers  mon corps. Son bras me serre plus fort contre lui, attisant mon désir alors que ses lèvres si tendres déposent un baiser au creux de mon cou.

—Bonjour ma puce, murmure-t-il d'une voix encore voilée par le sommeil.

Illuminant mon visage d'un sourire, je pose ma main sur la sienne.
—Bonjour, toi.

Je me tourne vers lui, plongeant mon regard dans le sien et ses lèvres viennent aussitôt cueillir les miennes en un tendre baiser. Le poids de son corps se fait bientôt sentir sur le mien et notre baiser devient plus langoureux à mesure que ses mains caressent mon corps. Je sens son cœur cogner contre sa poitrine, sa peau brûle la mienne de désir à son seul contact et son intimité durcit témoigne de son désir à mon égard.
Je le veux, là, tout de suite et maintenant. Nos gestes prompts et fougueux, ne tardent pas.
L'odeur de sa peau m'enivre à mesure qu'il progresse en moi. A son contact, ma peau est brûlante, mes sens sont en alerte et mon corps le réclame encore et encore. Ses gestes doux et appliqués me rendent folle et nous ne faisons qu'un, une nouvelle fois.

                                        ***

En sueur et à bout de souffle, je demeure allongée sur lui —la tête posée sur son épaule—alors que sa main traîne doucement dans mes cheveux.
J'écoute les battements de son cœur —réguliers et rythmés —lorsque, brusquement, je me dresse, en proie à la panique, en direction du réveil qui affiche 7 heures.
Affolée devant mon éventuel retard, je fais un mouvement pour me lever lorsque mon surfeur me retient près de lui. Stupéfaite, je le considère d'un regard perplexe ;

— Je ne savais pas qu'à la Carter Corp vous faisiez des heures supplémentaires ? , me répond-il d'un air narquois, relax ma puce, on est Samedi.

Et sur ces mots, il m'attire contre lui pendant que je soupire de soulagement en roulant sur le flanc à ses côtés.
— Ce boulot me rend dingue, dis-je en soupirant.

Son bras s'enroule autour de ma taille, plaquant son torse d'acier contre mon dos et déposant de tendres baisers dans mon cou. Collant sa joue à la mienne, ses cheveux viennent chatouiller ma peau, libérant_ par ce seul contact_ une douce tension en moi.

— Je sais et je suis là pour y remédier, dit-il en déposant à nouveau un baiser dans mon cou. Tu viens avec moi sur Montauk ? J'ai des choses à terminer avant qu'on puisse ouvrir notre boutique. Des sponsors à trouver, des commandes à faire et puis, on pourrait aller à notre restaurant préféré, tous les deux, pour fêter notre nouvelle vie qui commence. Qu'en dis-tu ? , murmure-t-il à mon oreille en ponctuant chaque fin de phrase par un baiser.
_ Je t'accompagne où tu veux, dis-je en me retournant vers lui
_ Hum... ça me plaît ça ...

Et il penche sa tête vers moi, déposant ses lèvres sur les miennes, les goûtant puis les embrassant délicatement. Il s'écarte légèrement, plongeant ses beaux yeux verts dans les miens et considère un moment mon visage. Ses yeux prennent alors une teinte plus sombre, comme si toutes ses émotions passaient dans son regard et, rassemblant son courage, il dit d'une voix éraillée :

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