Chapitre 8

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Le lendemain, les rayons du soleil viennent se projeter dans ma chambre à travers les stores. Il est déjà 10h et je me lève tranquillement, bois une tasse de thé à la cerise tout en relisant  les messages sur mon téléphone une nouvelle fois, par occupation mais aussi par plaisir.
J'allume la télévision, zappe sur une chaîne musicale et je m'attarde un coup sur les clips un coup sur mes messages.
Ensuite, je vais me prendre une douche et enfile un short puis un teeshirt pour rester chez moi.

Assise sur mon canapé après le dîner, j'envoie un message à Colin pour lui dire que j'ai quelque chose de bien à lui faire lire demain.
Je m'attends à tout. Ses réponses peuvent être cinglantes, laconiques ou bien cyniques. Le répertoire n'est pas tellement varié en fin de compte.

> Moi | salut ! j'ai écris un texte, je te le porte demain.
> Colin | curieux de lire ça .

Je secoue la tête, amusée. Cela lui ressemble tellement et je peux même décrire l'expression sur son visage. C'est cela, passer du temps avec les gens, on en finit par connaître leur faits et gestes sans même les avoir devant soi.

>Moi | ce que j'ai écris est parfait .
>Colin | j'en doute pas, steph.

Le lendemain matin, assise à mon bureau, face à mon écran d'ordinateur, une tasse de café vanille à mes côtés, je suis concentrée sur mon travail. Même la bouille rigolote de Matt qui apparaît de l'autre côté du box ne parvient pas à avoir raison de moi.

Je n'ai toujours pas remarqué sa présence et ce n'est que lorsqu'il pose sa main sur mon bureau et que ses cheveux longs noirs tombent sur mon épaule que je lève les yeux au-dessus de moi. Son sourire sincère me fait fondre.

_ paraît qu' t'as un truc à me faire lire ? , me demanda Colin, tranquillement, les mains dans les poches

Je sors la pochette que j'ai apportée et lui tends en souriant, fière de mon travail. J'ai mis toute mon âme pour écrire ces quelques lignes alors je peux avoir le loisir d'être fière et de faire ostentation de mes compétences en matière d'écriture. Mon coeur bat à tout rompre, impatiente qu'il les lise.

_ oui ....c'est ce que j'ai écris récemment.

Colin plisse les yeux et laisse traîner un regard sarcastique sur moi. Il attrape la pochette, se saisit de son contenu et le lit brièvement. Tandis que ses yeux clairs parcourt la feuille qu'il tient entre ses mains, une ride de concentration se dessine sur front. Matt se redresse alors pour saluer son pote quant celui-ci lève juste deux doigts en l'air pour le saluer et lui indiquer qu'il est occupé. Matt se place aussitôt derrière lui afin de lire à son tour.
Je lui ai joins le texte en français et celui traduit en anglais non pas pour qu'il vérifie ma traduction qui est à présent de bonne qualité mais par souci préférence.
Il recule légèrement puis fait l'objet de la seconde feuille qui est celle que j'ai écris hier en milieu de journée en pensant aux deux garçons du groupe.

_ ok... je regarderai tranquillement ce soir. C'est pas une déclaration au moins?

Son sourire sarcastique me tire de mon expectative et je le foudroie aussitôt du regard, lasse. Il se marre aussitôt et Matt en fait tout autant.

_ tu crois que j'ai que ça à faire ? Écrire des mots à l'eau de rose ?

Les rires redoublèrent d'intensité face à mes tentatives de justifications. Fortement inutiles car, quoique je dise, ils avaient décidé de se moquer. Je secoue la tête, dépitée, et me tourne vers mon écran d'ordinateur et les chasse d'un mouvement de la main.

_ bon allez ! Du balaie ! , m'exclamai-je, agacée.
_ princesse tu m'as bien fais rire.
_ j'en suis ravie!
_ t'as même pas eu la crainte que j'te vanne !, me dit Colin.
_ je n'ai pas peur de toi !, dis-je en me retournant vers lui.
_ il faut que j'y remédie alors ? , répondit Colin.
_ te donne pas cette peine ... vraiment.

No ordinary love Où les histoires vivent. Découvrez maintenant