Sur le droit chemin [Miiko x Ashkore]

14 - Pacte

Aujourd'hui nous étions la veille de mon anniversaire. J'avais passé une excellente journée hier, et j'avais pu rentrer sans me faire attraper. Que je me sentais fière ! Cependant "l'agression" des gardes du portail n'était pas passée inaperçue, alors les interrogatoires s'enchaînaient depuis lors, mais je ne semblais pas être suspectée. Quelle joie !

« Je peux savoir ce qui te fait sourire depuis tout à l'heure ? commença à s'agacer Irma

- Hum rien ! m'empressai-je de dire.

- Alors cesse de te regarder dans le miroir, et puis... d'où il sort ce collier de pacotille ? »

Je me retournai vivement vers elle, les sourcils froncés. Ce n'était pas un bijou de pacotille, et la personne me l'ayant offert l'était encore moins ! Mais pour ne pas l'intriguer, je me ravisais.

« J'ai trouvé ce médaillon dans ma boîte à bijoux, tentai-je d'expliquer, j'ignore s'il m'appartient vraiment mais je l'adore.

- Ah la jeunesse, râla la vieille femme, on t'offre la richesse et toi tu préfères ça. J'y crois pas.m

Puis sur ces paroles, elle s'arrêta de nettoyer le sol et tourna les talons.
Quant à moi, je devais trouver ma soeur avant la fin de la journée. Étant déjà habillée, je décidais d'aller à la bibliothèque.

La chemin se passait silencieusement, seul l'écho de ma voix résonnait. Je chantonnais discrètement et prenais la peine de saluer les quelques gardes que je croisais ; même si en retour je n'obtenais que des regards incompris. Je savais que je ne le faisais que rarement, mais il ne fallait pas me regarder comme une misanthrope !

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« "Les éléments"... » chuchotai-je pour moi-même en caressant du pouce la couverture du livre.

Depuis l'incident de l'autre soir avec Yonuki, je ne pouvais plus faire l'ignorante. Je devais me renseigner sur mes propres capacités.

« Bouh ! » hurla quelqu'un en saisissant brusquement mes épaules par derrière.

Je fis un énorme bond et sortis une dague de ma manche pour la brandir sous le cou de...

« Yonuki ? réflexionnai-je le souffle coupé.

- Ouah quel réflexe, tu as fais une connerie toi ! répliqua-t-il tout aussi surpris que moi.

- J-je non ! Je suis pas une sale gosse !