Sur le droit chemin [Miiko x Ashkore]

16 - Départ

De retour dans ma chambre, la garde d'Eel m'attendait derrière la porte. Cependant je ne faisais absolument rien. J'observais juste ce lieu qui m'avait servi de sanctuaire depuis des années, que je quittais pour partir à l'aventure. Je m'étais changée dans un ensemble noir au passage. J'effleurais du bout des doigts chaque objet, nostalgique, puis me dirigeais vers la fenêtre qui donnait vue sur mon jardin.
J'étais sur le point de quitter tout ça, les souvenirs en moi se heurtaient les un contre les autres...

Un bonheur amer, c'était ce que je ressentais.

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PDV Yonuki Kaze

« Yonu', qu'est-ce qu'on fait là ? s'interrogea le vampire adossé contre un mur.

- C'est la princesse aînée de ces Terres, leur indiquai-je, vous lui devez tout votre respect c'est d'accord ? »

Je rangeais dans un sac les papiers du traité d'alliance, finalement on avait pu l'obtenir cet accord malgré que je ne sache pas grâce à qui.

« Mais elle ne pas venir avec nous...si ? demanda le basané à son tour.

- Valkyon, j'ai décidé de la prendre sous mon aile. Cette jeune fille a un énorme potentiel. »

Puis face à ma remarque, mes jeunes compagnons ne prononçaient plus aucun mot.
Elle en mettait du temps la p'tite...

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PDV Miiko

J'entendis quelqu'un toquer à la porte pour connaître de mes nouvelles. Je devrais sortir, j'avais abusé de leur patience.
Je pris mon sac d'une main et abandonnais tout sans me retourner.

Une fois à l'extérieur, plusieurs hommes me dévisageaient de haut en bas.
Yonuki me précisait qu'on fera les présentations une fois sur le navire alors je fis abstraction de ma curiosité.

« Je connais une sortie arrière afin d'éviter la principale, avec les festivités ça risque d'être dur de passer. » leur proposais-je timidement.

Yonuki m'ouvrit la voie et je passais devant le groupe afin de les guider.
Nous traversions les longs couloirs du palais éclairés de simples torches. La population faisant la fête dehors, les quartiers principaux du palais étaient vides de vie.
Lorsque nous arrivions face à la sortie, nous entendîmes une voix appeler après moi :

« Miiko ! »

C'est quand je fis volte-face que je rencontrais le visage assombri de mon père. Avais-je encore le droit de l'appeler ainsi par ailleurs ?