Main pour main (Tome 1)

Chapitre 17

L'auteur de cette histoire est L.S. Wasp je ne fais que traduire son œuvre. Les 16 premiers chapitres ont déjà été traduits par TheBoneyKingOfNowhere.

Je vais essayer d'être régulière dans les posts, mais je ne promets rien. J'essaierai de poster chaque vendredi. Vous pouvez faire des propositions en MP de traduction de fic que vous aimeriez lire.

Je vous souhaite à vous, votre famille et vos amis, d'avoir une bonne santé, respectez le confinement et prenez soin de vous. Courage à tous <3

Je vous souhaite une bonne lecture, vous pouvez laisser une review.

Sign Panda

Merci à 2JustD pour son travail de correctrice, elle a fait du beau travail !

CHAPITRE CORRIGE par 2JustD

Cela faisait quelques temps que Merle était parti. Le froid des derniers jours avait confirmé que l'hiver se rapprochait à grands pas. Gwen avait trouvé un manteau douillet à capuche, ainsi que des pulls et des pantalons doublés de flanelle dans la maison pour l'aider à se garder au chaud. Au cours des derniers jours, elle remarqua que chaque fois qu'elle allumait un feu dans la cheminée, les rôdeurs aux alentours semblaient dévier de leur chemin et sortir des bois pour se diriger vers la maison. Elle ne pouvait que conclure que l'odeur d'un feu est ce qui les attirait vers elle. Gwen ne pouvait pas risquer appâter l'attention de plus de rôdeurs vers sa maison. Si elle avait si froid au début de l'hiver, elle n'imaginait pas comment elle réussirait à survivre le reste de son séjour. Elle ne pouvait pas risquer de leur tirer dessus et d'attirer plus de rôdeurs. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était espérer et prier pour qu'ils abandonnent rapidement leur recherche de nourriture et s'aventurent ailleurs.

Gwen ne put s'empêcher de s'interroger sur Merle. Plus le temps passait, plus elle aurait aimé réussir à le convaincre de rester avec elle. Ils auraient pu partir en expédition tous les jours en partant à chaque fois de la maison pour retrouver son frère et les anciens membres de son groupe. Le fait qu'il insiste pour partir n'a jamais été clair pour elle. Avec les rôdeurs la gardant enfermée dans la maison la plupart du temps, pour sa sécurité, tout ce qu'elle avait le temps de faire était de penser à à ses derniers jours en compagnie de Dixon. Mais toutes ses pensées commençaient à la ronger.

Gwen se glissa doucement dans la cuisine. Elle entra dans le garde-manger et regarda exaspérée les étagères vides. Il ne restait plus que quelques boîtes de conserve. Elle avait fait de son mieux pour rationner la nourriture qui lui restait quand Merle était parti, mais encore une fois l'activité accrue de rôdeurs avait fait d'elle une prisonnière dans son propre refuge et elle avait été incapable de sortir facilement pour rechercher des provisions. Son estomac gronda en pensant à la nourriture. Elle avait déjà sauté les repas des deux derniers jours et commençait à se sentir faible. Elle savait qu'elle devait manger quelque chose pour garder ses forces. Elle saisit la dernière boîte de haricots de l'armoire, prit l'ouvre-boîte du tiroir de l'évier et (ouvrit la boîte. Elle s'assit sur le sol, son dos contre l'armoire et commença à manger. Elle ne pouvait pas continuer à vivre comme ça. Si elle ne trouvait pas de vivres, elle ne survivrait plus très longtemps.

Après avoir mangé, elle se glissa vers le salon et regarda à travers l'une des planches accrochées à la fenêtre de devant. Un... deux... trois... quatre... cinq... six... sept... huit... rôdeurs qui erraient autour des marches du porche. Ils se déplaçaient plus lentement dans le froid, ce qui était le seul avantage que Gwen pouvait voir. Si quelque chose arrivait, elle savait que le froid lui permettrait de courir plus vite.

Faites qu'ils partent... il doit y avoir un endroit plus sûr qu'ici... S'ils ne partent jamais... Ou s'il continue à en venir plus, je serai prise au piège ici pour toujours et je vais mourir de faim. Je vais mourir de froid, mais au moins là-bas, je peux avoir une chance en me battant. Gwen avait débattu de tout dans sa tête. Était-il vraiment temps d'essayer d'y aller ou devait-elle continuer à attendre et espérer le meilleur ? Plus elle y tergiversait, plus elle pensait qu'elle devrait trouver un plan pour essayer de partir. Il y avait assez de rôdeurs pour la mettre mal à l'aise et elle savait qu'il y en avait encore plus sur le côté ouest de la maison. Peut-être quinze cadavres sur la propriété. Gwen recula de la fenêtre alors qu'elle commençait à retourner vers les escaliers pour regarder par celles de l'étage. Elle trébucha contre la table et immédiatement une vague de peur traversa son corps, quand elle aperçut la lampe en verre qui semblait tomber au ralenti au sol et se briser.

"Merde !" Gwen ne put s'empêcher de jurer à voix haute. Le bruit du verre brisé semblait résonner bruyamment dans la maison.

Elle entendit les rôdeurs commencer à remuer à l'extérieur.

S'il vous plaît, faites qu'ils n'aient pas entendu ça... Pitié... non... non...

Gwen regarda en arrière à travers l'espace entre les planches et vit les rôdeurs détourner leur attention vers l'avant de la maison... un par un... ils commencèrent à monter sur le porche. Désireux d'entrer dans la maison.

"Abrutie !" se gronda Gwen en courant à l'étage. Elle regarda par les fenêtres avant et remarqua que les rôdeurs sur le porche avaient attiré l'attention des autres sur le côté de la maison, ils avaient tous commencé à se rejoindre vers l'avant de la maison.

"Ils se foutent de moi...", frustrée, Gwen courut dans la chambre où elle dormait où elle avait déplacé toutes ses provisions et attrapa son sac à dos sur le sol. Rapidement, elle emballa quelques vêtements. Elle saisit ses fournitures médicales et les entassa autant qu'elle le pouvait. Elle percevait les rôdeurs de plus en plus agités sur le porche, elle les entendait commencer à battre sur la porte et les fenêtres. Elle savait que les planches à l'intérieur tiendraient encore quelque temps, alors elle n'arrêtait pas de se rappeler que ce n'était pas le moment de paniquer.

Elle attrapa son holster et l'attacha à sa cuisse droite. Frénétiquement, elle chercha l'autre jusqu'à ce qu'elle se souvienne enfin qu'elle l'avait donné à Merle. Elle prit tous les chargeurs supplémentaires ainsi que les munitions qu'elle avait pour l'arme et les mit dans ses poches. Elle hésitait à prendre la batte de base-ball, mais elle eut peur que cela ne la ralentisse. Elle devait rester légère afin de courir aussi vite que possible et elle avait le sentiment qu'elle allait faire une longue course. Même si le fait d'être chargée d'armes la rassurait peut-être, elle savait qu'elle ne pourrait pas tous les tuer toute seule. Elle avait juste besoin d'être suffisamment armée pour les tenir à distance si cela était possible. Une seule arme aurait suffi. Elle ne pouvait pas risquer de devoir en porter trop. Elle prit encore deux couteaux et les mit dans sa poche, mais elle espérait ne pas avoir à faire cela de près avec un rôdeur.

Le bris de verre en bas la fit bondir. Ils avaient explosé les vitres, ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'ils ne puissent passer à travers les planches. Elle attrapa son sac à dos et le jeta sur une épaule alors qu'elle courait pour regarder par une des fenêtres de devant. Elle ne vit aucun promeneur dans la cour... ils devaient tous se retrouver sous le porche et il était clair que l'idée de festoyer les avait tous rameutés. Gwen commençait à se détourner lorsque quelque chose au loin attira son attention. Sa bouche s'ouvrit lorsqu'elle vint s'appuyer contre la vitre..... à travers le champ, près de la limite du bois, elle pouvait la voir.....c'était une grande horde, vraiment très grande...

« Merde !... » Le temps était venu... Il devait y avoir au moins cinquante rôdeurs dans la horde.... Peut-être plus, mais elle n'allait pas rester là pour tous les compter. Son cœur s'est battit la chamade lorsqu'elle se saisit de son arme, éjecta le chargeur pour s'assurer qu'il était bien chargé, avant de le remettre en place, puis tira une balle dans la chambre. Elle la remit dans son étui et glissa son second bras dans la sangle de son sac à dos. Elle courut rapidement à travers les chambres à l'étage en s'assurant qu'elle ne laissait rien derrière elle dont elle avait absolument besoin. Elle alla vers l'arrière de la maison et grimpa sur le toit par une des fenêtres.

Le vent froid lui donna l'impression de lui couper le visage. Elle se dirigea avec précaution vers le bord du toit et regarda autour d'elle. Elle ne vit pas de rôdeur mais elle entendit ceux qui se trouvaient à l'avant devenir de plus en plus furieux alors qu'ils essayaient de pénétrer dans la maison. Elle sauta du toit, piquant du nez une fois qu'elle eut touché le sol. Elle se redressa rapidement, mais ne prit pas la peine d'enlever la saleté de son pantalon avant de piquer un sprint vers les bois.

Une fois qu'elle se fut éloignée de la maison, elle se retourna pour voir, une dernière fois. Elle détestait partir... Elle et Merle avaient tant fait pour essayer de sécuriser cette maison et maintenant elle avait l'impression que tout cela n'avait servi à rien. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était espérer que Merle ait eu plus de chance qu'elle. Gwen remarqua un rôdeur solitaire qui trébuchait le long du côté gauche de la maison et qui se dirigeait vers l'arrière de la propriété. Il la remarqua et s'arrêta un moment dans sa course. Soudain, il accéléra son rythme pour se diriger vers elle.

"Merde..." Gwen se retourna et sprinta vers les bois. Elle courut aussi vite que possible et aussi longtemps qu'elle le pouvait refusant de regarder en arrière.