Chapitre 27

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🗶CHAPITRE CORRIGE par 

Message de L.S. Wasp : Merci pour tous ces commentaires. J'ai eu des conversations avec certains d'entre vous, sur les questions et les préoccupations que vous avez à propos de l'histoire et j'espère que ce chapitre vous aidera à clarifier certaines d'entre elles. Une chose que je sais difficile dans l'écriture, c'est que je connais mes personnages et mon histoire mieux que quiconque et que ce que je sais, c'est que la logique et le raisonnement des personnages sont déjà dans ma tête, mais si je ne vous le transmets pas dans mon écriture... le lecteur, alors vous n'arriverez peut-être pas au but. Donc, sur ce point, continuez à me donner votre avis pour que je puisse m'assurer que ce qui est dans ma tête est présenté de façon claire à quelqu'un extérieur. Merci encore pour les commentaires, tout le monde, c'est très utile ! S'il vous plait laissé des Reviews !

Gwen s'assit au bord de la route après s'être rhabillée. Lentement, elle prit le pistolet et glissa le chargeur en place. Ses mains tremblaient alors qu'elle s'efforçait de retirer la glissière de l'arme, la préparant à faire feu à tout moment. Elle jeta un coup d'œil sur le corps sans vie d'Andrew et bien qu'elle sache qu'elle n'avait pas eu d'autre choix, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un terrible sentiment de culpabilité. Peut-être avait-il raison, peut-être était-ce sa faute. S'il était parti le premier, c'était peut-être elle qui serait allongée là à la place.

Sa cheville était en feu. Elle en avait fait trop, trop tôt... bien sûr, elle ne s'attendait pas à tomber sur une ville pleine de rôdeurs. À l'arrière, elle se sentait stupide de penser qu'elle n'aurait rien à faire. Elle devinait que les jours passés à Woodbury lui avaient donné un faux sentiment de sécurité face aux rôdeurs.

La température commençait à baisser et elle savait que si elle ne se mettait pas à bouger, la nuit tomberait avant qu'elle ne s'en rende compte. Elle se dit qu'elle avait trois options : retourner à Woodbury, ne pas y retourner et trouver son propre chemin, ou s'isoler ici et maintenant...

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Par la radio, le Gouverneur demanda à Merle d'ouvrir la porte. Finalement... se dit Merle. Ils étaient partis depuis plus longtemps qu'il ne l'avait prévu. Il n'aimait pas l'idée que Gwen soit dehors avec quelqu'un d'autre que lui, mais il savait aussi que pour survivre, ils devaient tous deux avoir une place à Woodbury. Merle avait vu les deux camps... la lutte constante et implacable pour survivre, dehors, au jour le jour ou la forteresse de Woodbury... la nourriture... l'abri... une sorte de complexe, plein de règles et de formalités ennuyeuses, mais des règles auxquelles Merle ne prêtait jamais attention. Il n'avait jamais été du genre à suivre beaucoup les indications, mais celles-ci, à Woodbury, étaient simples et directes. Ne pas ramener en ville des étrangers blessés... Ne pas ramener en ville des personnes mordues et mettre fin à leurs souffrances... Gagner sa vie, faire sa part... La liste était longue, mais Merle ne semblait pas penser que ces mesures le concerneraient un jour.... Pourquoi ramènerait-il un étranger en ville ? ... Qui ne mettrait pas fin aux souffrances des gens ? ... On peut appeler un Dixon de bien des façons, mais la paresse n'en fait pas partie... Il n'avait aucun problème à gagner sa vie. Woodbury l'avait aidé à rester bien nourri et fort et c'était exactement ce dont il avait besoin pour être prêt... à infliger sa propre vengeance lorsque l'occasion se présenterait. Mais la présence de Gwen avait changé tout cela. Les choses n'étaient plus aussi simples qu'elles l'étaient quand il était arrivé seul à Woodbury.

Merle regarda le 4x4 du Gouverneur passer la grille et se diriger vers la route. Il se demandait ce qu'il voudrait que Gwen fasse ensuite. Alors que les yeux de Merle suivaient le véhicule, il remarqua Darlene qui se tenait à l'extérieur du bar au loin. Elle lui fit un signe de la main, mais il se détourna rapidement et ferma le portail. Darlene... tu te mets dans un sacré pétrin dont tu ne peux pas sortir, Merle. T'es un connard, tu sais bien que... lui faire des bêtises ne te causera que des ennuis. Le Gouverneur a déjà des doutes... Et si Darlene allait le voir pour essayer de se débarrasser de Gwen ?... Tu es un putain d'idiot... se dit-il. « Putain... qu'est-ce que j'ai fait ? » il secoua la tête, incrédule, à cause de sa propre stupidité. C'était un moment de faiblesse auquel il souhaitait pouvoir revenir en arrière et défaire. Le Gouverneur n'avait rien dit à Darlene à propos d'un quelconque « plan » pour Gwen... elle l'avait juste utilisé comme excuse pour être seule avec lui... inventé. Mais une chose était sûre, Gwen et lui seraient tous les deux en danger si le Gouverneur pensait qu'ils lui avaient menti pendant tout ce temps. Espèce de crétin... stupide connard !

Main pour main (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant