mission CONTACT - entrée n°1

68 11 5
                                    

Journal de bord du DELS Espérance 


J'ouvre ce journal de bord avec l'espoir qu'un jour il vous parviendra et vous servira.


Je suis le capitaine Catriona Byrne, responsable de la mission Contact pour laquelle l'Espérance a quitté le Système Solaire en l'an 3104. Notre mission est simple : trouver de la vie extraterrestre et opérer le contact. Nous avons mis le cap sur le système solaire Edae situé à 76 années lumière de la Terre.

Deux ans avant le départ de notre mission, nos scientifiques avaient fait la découverte d'une séquence répétitive d'un sursaut radio en provenance d'une des cinq planètes de ce système : Edae4. Une mission internationale a ainsi vu le jour dans le but de découvrir la source de ce signal et établir des liens avec d'éventuelles civilisations extraterrestres. L'effort scientifique, conjointement mené par les grandes puissances mondiales, a fait construire le tout premier vaisseau spatial de classe DELS (Discovery Extraterrestrial Life Spaceship) : l'Espérance.


C'est un voyage sans retour pour lequel mon équipage et moi-même avons embarqué. Nous avons été sélectionnés pour nos compétences autant que pour l'absence de famille et d'attaches affectives. Le choc psychologique induit par la perte de tous nos proches aurait pu nuire à la réussite de cette mission.


Héra, notre IA de bord, m'a sortie de stase dès que l'Espérance s'est mis en orbite autour d'Edae4. Après les premières vérifications exigées par le protocole pour m'assurer que nous étions bien arrivés dans le bon système solaire, j'ai fais sortir mon second, le lieutenant Timothé Crowfield, afin de lancer une analyse globale d'Edae4.

Au bout de quatre heures, nous avons eu deux certitudes.

La première : Edae4 possède une atmosphère viable pour l'être humain, malgré une teneur en oxygène moins élevée que sur Terre.

La seconde : les premiers relevés cartographiques montrent des structures géométriques en surface terrestre. Nous n'avons pas encore pu pousser les analyses plus avant, mais tout semble d'ores et déjà indiquer une intervention non naturelle dans l'élaboration de ces structures.


Notre joie face à cette découverte a, je le crains, été source d'une potentielle erreur de ma part. Sans raison, j'ai fait ce que je n'aurais pas dû faire. En sautant quelques étapes dans le protocole établi, j'ai pris la décision d'envoyer une sonde en direction de ces étranges structures, malgré les réticences du lieutenant. Il a émis l'hypothèse que, si elle existe bien, cette civilisation extraterrestre puisse confondre notre appareil de récolte de données avec une arme.

Peut-être a-t-il raison et aurais-je dû attendre d'avoir plus de connaissances avant de l'envoyer. Seul l'avenir me le dira, et il est de toute façon impossible de la rappeler puisqu'elle est en mode automatique. Ayant une autonomie limitée, elle doit normalement revenir de son exploration dans 48h. D'ici là, nous aurons très certainement d'autres relevés à étudier.


Demain, nous procéderons au réveil du reste de l'équipage.

Mission CONTACT (en cours de réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant