Paul vient tout juste de quitter l'appartement. Après la bouteille de rosé, les bières se sont enchainées et l'heure à plutôt bien avancée. Je suis enfin seule avec Mariane et cette fois, personne n'est là pour nous déranger.
-Tu as parlé avec ton père ? lui demande-je.
-Oui mais on en parlera plus tard. On a des trucs à finir..., me dit cette dernière avec un petit sourire.
J'adore quand ce genre de sourire s'affiche sur son magnifique visage. Je retire mon tee-shirt. Son sourire s'agrandit. On est toujours assise autour de la table. Je me lève et viens m'asseoir sur elle. Nos deux corps se font face. Elle pose ses mains sur mes hanches et les remontrent doucement jusqu'à arriver dans le haut de mon dos afin de me déboutonner mon soutien-gorge. Ce dernier tombe au sol. Mariane ne perd pas de temps et vient directement embrasser mes seins. Elle les embrassent et les sucent avec la même passion que tout à l'heure voir avec encore plus de passion étant donné qu'on est toutes les deux sous l'effet de l'alcool. L'excitation est entrain d'envahir tout mon corps. J'adore cette sensation. Mariane s'arrête, elle pose ses mains sous mes fesses et se lève. Elle me porte jusqu'au lit avant de venir me balancer dessus et s'étale sur moi.
-Tu m'écrases, lui dis-je en rigolant.
Je la sens mettre encore plus de poids sur moi. Sa tête est écraser contre ma poitrine. Je passe ma main dans ses cheveux et les caresses. Au bout de quelques secondes et redresse la tête et vient m'embrasser.
-Déshabille-toi, lui dis-je de ma voix la plus sensuelle.
Elle ne me répond pas. Elle m'embrasse, embrasse mes seins avant de se redresser. Elle commence à se déshabiller de manière lente et sensuelle. Je m'adosse sur mes coudes et regarde avec admiration ce magnifique spectacle qui s'offre à moi. Plus son corps se dénude, plus l'excitation monte en moi. Elle est tellement belle. J'aime la voir nue. Son corps est si parfait. Et dire que cela m'appartient...Il n'y a rien de plus jouissif. Une fois son effeuillage terminé, elle vient se mettre à califourchon sur moi. Je me redresse. Ses seins arrivent à la hauteur de ma bouche. À mon tour, je viens les embrasser et les sucer, pendant que l'une de mes mains se faufile jusqu'à son sexe. Un petit gémissement sort de sa bouche. Je la regarde, elle ne s'y attendait pas, ce qui vient me faire sourire. Tout en jouant avec ses seins, je titille son sexe. Je la doigte. Elle mouille.
-J'ai envie qu'on essaye quelque chose de nouveau, me dit Mariane.
Je la regarde interpellée.
-Quoi ?
-Tu me fais confiance ?
-Bien-sûr.
-Alors laisse-toi faire...
Un petit sourire se dessine sur mon visage. Je ne sais pas à quoi m'attendre mais je dois avouer que cette idée m'excite assez fortement. Elle échange nos positions. Elle met sa tête entre mes cuisses et commence à me faire un cunni. Plus sa langue bouge en plus, plus j'y prends de plaisir. Après quelques minutes, elle s'arrête. Elle me regarde.
-Tu es prête ? me demande cette dernière.
-Oui...
Elle me guide et on se met dans une position assez particulière je dois dire. Nos deux sexes se collent. Une nouvelle sensation s'empare de tout mon corps. Elle commence à bouger lentement son sexe contre le mien. Nos mouilles se mélangent. Nos lèvres se collent. C'est très excitant. Au fur et à mesure, ses mouvements de bassins s'accélèrent de plus en plus. Je suis en pleine transe. La sentir contre moi est un bonheur nouveau. Nos deux corps bougent tous les deux dans un même rythme. On se frotte l'une contre l'autre. Dans un même gémissement, on atteint l'orgasme. Je suis à bout de souffle, elle l'est également. Nos deux sexes se décollent. Mon corps se relâche. Mariane vient se mettre sur le côté à côté de moi. Sa jambe s'entremêle aux miennes, elle pose également son bras sur mon ventre. Nos deux corps sont encore transpirant. On ne parle pas. On savoure le moment d'amour que l'on vient de partager toutes les deux. Après quelques instant, elle se redresse ensuite et vient m'embrasser. Nos bouches et nos corps ne font plus qu'un. Je pose mes mains sur ses fesses pendant qu'on s'embrasse passionnément. La sentir contre moi, l'embrasser, la toucher est devenu un besoin viscéral.
-C'était incroyable, tu as eu une très bonne idée, lui dis-je.
Elle sourit à ma remarque et vient m'embrasser. On se blotti l'une contre l'autre et on fini par s'endormir.
Je me réveille doucement. Je regarde l'heure, il est dix heure. J'ai légèrement mal à la tête et j'ai la bouche pâteuse à cause de notre petite cuite d'hier soir. Je me tourne vers Mariane. Cette dernière comme son habitude dort toujours. Elle est allongée sur le dos. La couette ne lui recouvre pas tout son corps. Je regarde ce dernier m'attardant sur la poitrine. Elle bouge au rythme de sa respiration. Je viens me coller à elle et pose ma tête contre son corps. Je sens son bras me serrer contre elle.
-Tu dors ? lui demande-je.
-Hum.
Je décide de la laisse tranquille et je prends mon téléphone afin de regarder les réseaux sociaux, les nouvelles concernant le monde et toute sorte de chose. Au bout d'un moment, Mariane émerge enfin, elle se tourne directement vers moi.
-Prend-moi dans tes bras, me dit cette dernière.
Je pose mon téléphone et m'exécute.
-Tu as bien dormi ? lui demande-je.
-Je dors toujours bien avec toi. Du reste, je songe à passer toutes mes nuits avec toi...
-Oh vraiment ? lui demande-je avec un petit sourire.
-Oui. Je ne veux plus être séparée de toi.
Je m'approche d'elle et viens l'embrasser tendrement. On se fait de petites papouilles, de petits bisous avant de se lever. On s'habille et on part dans la cuisine préparer notre petit-déjeuner. On s'installe ensuite sur mon petit balcon.
-Ça change de chez toi ici..., dis-je.
-Mais ce qui est bien ici c'est qu'on est que toutes les deux.
-C'est vrai ça.
Elle s'approche de moi et m'embrasse.
-Et sinon la conversation avec ton père ça a donné quoi ?
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MARIANE
RomanceAfin de gagner un peu d'argent, Camille décide de faire du baby-sitting. Très vite elle est employée chez les Christian. Elle fait ainsi la connaissance de Benjamin et Léa, deux jumeaux de sept ans et de leur grande sœur, la belle Mariane.