Provoquer Le Destin {One Piece Fanfic'}

9 : Le fruit de l'eau □

PDV Luni

Après plusieurs minutes, la voûte céleste commençait à apparaître, détachant les étoiles scintillante du voile violet-bleu de la nuit.

《Il commence à faire froid non... ? fis-je en sentant un frisson parcourir mon cou.

- Oh nan... J'ai pas envie de rentrer chez les brigands !! pleurnicha Luffy.

- Et on a pas encore mangé...Pensa Ace, une main sur son ventre. Sabo viens, on va chasser de quoi manger. Il fait nuit depuis pas longtemps donc on devrait trouvé de quoi se nourrir.

- Parfait, avec Luffy on va aller chercher du bois pour faire un feu alors !》

*****

Le crépitement des flammes était le seul bruit qui brisait le calme de la nuit et ses flammes orangées s'élevaient vers le ciel dansant au milieu de l'obscurité, éclairant les quatres visages assis autour du feu.

Voila quelques mois que ce petits groupe s'était formé. Ils avaient finit par s'accepter et bien plus en appréciant sincèrement la compagnie des trois autres, se sentant appartenir à une famille.

La chaleur venait lécher le restant de viande du sanglier dont la carcasse était positionnée au dessus des flammes.

Une fois son morceau de viande terminé, la brune prit la parole :

《L'autre jours on a parlé de nos parents et je sais que vous êtes des enfants uniques... Mais je ne vous ai toujours pas parlé de ma soeur ?

-T'as une soeur ?! Demandèrent les trois garçons en même temps.

-Ouais. Elle a un an de moins que moi. On se ressemble beaucoup physiquement, mentalement c'est pas la même chose mais on s'entend hyper bien, elle est juste incroyable, talentueuse, gentille, intelligente et j'en passe... Si nos destins se croisent je vous la présenterai un jour.

- J'aimerais trop la rencontrer alors Lun' ! S'exclama Luffy.

- "Lun" ? Ca me va ! Il y a que ceux qui me sont chères qui peuvent m'appeler comme ça. Pensais-je en relevant la tête vers les étoiles, un grand sourire aux lèvres.》
*****

~plusieurs mois plus tard~

Les garçons étaient en train de se reposer tranquillement après avoir fait "l'ouverture" du grey terminal le matin. Il y avait un jour toutes les deux semaines où les ordures d'un des quartiers les plus riches étaient jetées toute en même temps alors on profitait, espérant trouver une perle rare au milieu de ces déchets, c'est ce qu'on appelait l'ouverture.
Rien de bien concluant comme d'habitude, je n'avais toujours pas trouvé d'arme descente, même pas de meilleurs petits couteaux que les trois que je portais à la ceinture. Le point positif comme à chaque fois: on récoltait quelques pièces d'or.

Je jetai un dernier coup d'œil aux trois petits garçons, à mes frères désormais, et partit dans la forêt.
Cette forêt que je connaissait presque par coeur.
Il ne restait qu'un petit coin où on ne se rendait jamais, trop éloigné du Mont Corvo. Mais pour une fois j'avais du temps et une forte envie d'exploration.

Je courrai déjà depuis plusieurs dizaines de minutes au travers du bois.
C'était une de mes sensations préférées, sentir l'air, seule, au milieu de la forêt plein de vie où nombreuses bonnes odeurs se mélangeaient.
Avant, je n'aurais jamais pensé que me balader entre branches, rivières, racines, rocher et troncs me plairait autant mais la nature agis sur moi comme une thérapie.