Provoquer Le Destin {One Piece Fanfic'}

28 : Ash

《 Alors, je t'écoute. Qu'est-ce que tu faisais à bord clandestinement de mon navire...

Ash ne perdit pas de temps avec des salutations et répondit :

- J'ai embarqué discrètement car j'étais bloqué sur l'île et il fallait absolument que je quitte cet endroit avant de mourir d'ennui.

- Il y a un endroit où tu voudrais aller ?

- Pas spécialement mais je descendrais sur la prochaine terre habitée.

- Très bien. Parles moi un peu plus de toi alors ! Qui tu es, ce que tu sais faire...

L'homme aux cheveux violets hésita quand un bruit d'explosion se fit entendre. Il releva les yeux vers Barbe blanche qui sortit et il le suivit rapidement pour voir ce qu'il se passait dehors.

Des marines les avaient atteint et essayaient de s'en prendre au Mobydick pendant que le peu de pirates sur le pont s'organisaient pour se défendre.

Le jeune se retourna et regarda ahuri le capitaine du Mobydick :

《 Barbe blanche ? Vous vous faites attaquer là.

- En effet.

- Qu'est ce que vous faites alors ?!

- Bah je m'assois.

Il ne put réfléchir plus longtemps à la confiance de ce vieux envers ses hommes qu'une voix de marine se fit entendre :

- Capitaine Morgan ! Ce serait pas Ash le pirate solitaire à 30 000 berrys ?!

Le-dit capitaine de la marine se retourna et ses yeux s'ouvrirent en grand.

~DANS LE PASSÉ~

Voila bientôt deux ans qu'il était seul sur cette île et le seul bateau qu'il croisait était un navire de la marine, pas de chance.

《Que fait un misérable comme toi sur cette île inhabitée ?

- Je bronzais ça se voit pas ? Répondit-il blasé.

Ash ne reconnaissait pas la tête du marine mais une seule de ces phrases l'agaçait déjà. Il commenca à retourner dans la forêt lorsque qu'il remarqua une petite veine se former sur le front du soldat.

- Je suis le capitaine Morgan tu dois me montrer du respect. Mets-toi à genoux face à l'autorité de la marine !

- Je respecte pas les déchets dans ton genre non.

A ces mots, sa division se mit en position de combat et ils sortirent leurs armes.

Il soupira. Pour la rencontre pacifique ils auraient pu mieux faire. Mais les chiens dans son genre qui n'utilisaient leur titre que pour imposer leur supériorité le dégoûtaient.

Il s'étira. Après tout ce temps d'ennui il n'allait pas cracher sur un peu d'action.
Il posa les mains sur ses hanches et leva un sourcil :

- Vous attendez quoi les déchets ? Vous avez peur ?

Il esquiva une balle de justesse et en quelques secondes déjà cinq des soldats gisaient sur le sol, chacun avec une sorte de couteau planté dans le coeur ou dans la jugulaire.

Tout ce temps à jouer aux fléchettes servait au jeune homme finalement.
Il ne s'attarda pas sur le sang et leur agonie. Ils avaient probablement fait subir bien pire à d'autres.