TROP jeune : Le Fruit Défendu

CHAPITRE 20 : Dépendance

"Il y a des moments dans la vie où il faut savoir être égoïste. "

Auteur inconnu

ORPHÉE

- Fillan, où est Izabelle ?! Je lui demande paniqué à l'idée qu'elle soit en danger.

Ne l'entendant pas me répondre, je me surprends moi-même quand je le saisi par le col de son menteau et le plaque violemment contre une des voitures avec lesquelles nous sommes venus en forêt. Cet excès de violence qui n'est pas dans mes habitudes m'effraie plus que je ne le voudrai. Jamais je n'agis avec autant d'impulsivité, je préfère prendre du recule sur les choses, réfléchir aux différentes possibilités qui s'offrent à moi pour ensuite agir et prendre les meilleures décisions possible. Je me suis promis de ne plus jamais faire preuve d'autant de violence une fois revenu de la guerre.

Mais pas aujourd'hui, pas maintenant, pas dans ces circonstances... Pas avec elle... Parce qu'il est hors de question que je la perde.

- Où elle est ?!

- Elle n'est pas revenue avec moi, je pensais qu'elle vous avez rejoins, je vous aurait prévenu sinon ! Me répond-il en élevant la voix aussi fort que la mienne.

Je le lâche résigné à l'idée de récolter des informations susceptibles de la ramener auprès de moi.

En me retournant vers la forêt qui semble habitée d'une douce quiétude, je commence à hurler son prénom, je hurle à plein poumons, je hurle comme je n'ai jamais hurlé au-paravent.

- Izabelle ! Izabelle !

Aucune réponse, aucun signe de vie. Seulement un assourdissant silence qui ne fait qu'accentuer ma panique naissante...

Une seule chose pourrait me calmer. Une seule chose pourrait me faire redevenir celui que je suis. Une seule chose pourrait me ramener à la raison... Et c'est elle.

Deux heures plutôt :

La famille. La famille est sans doute la plus grande faiblesse de chaque homme sur Terre. La plus grande faiblesse tout comme la plus grande force que nous puissions avoir en tant qu'être humain. L'amour que nous pouvons porter à sa famille et que le famille peut nous donner est le seul sentiments indestructible malgré toutes les épreuves qu'elle peut traverser. Les liens de sangs détruisent et reflètent chaque facette, les plus sombres soient elles, d'une personnalité endormie ou modelée au cours de l'enfance.

Depuis que je suis enfant, j'ai toujours su être un fils modèle, obéissant et compréhensif. Mes parents ont toujours voulu le meilleur pour moi et ma sœur mais en contreparties, ils ont toujours exigé le meilleur de notre part. Et je l'ai toujours accepté sans me pleindre en gardant la tête haute et le buste bien droit face à chaque demande et ordre de leur part. Et si je n'étais pas d'accord, je mettais mon avis de côté et obéissant encore et toujours.
J'ai obtemperer quand ma mère m'a présentée Lyanna il y a cinq ans, car entre nous je n'étais pas prêt à ce moment précis de ma vie pour me marrier, mais j'ai cependant honnêtement et sincèrement aimer ma femme même si notre rencontre ne s'est pas déroulé comme je le voudrais.

Jusqu'ici, dans ce qui a été ma vie, je n'ai désobéit qu'une seule fois, le jour où je me suis engagé. Ce jour là j'ai bien cru que ma mère allais me renier. Je n'ai plus jamais été le même depuis.

L'invitation du paternel Saint-Roch avait été très bien reçu par mon père qui s'entendait excellemment bien avec Alban Saint-Roch, puis également par ma mère puisque qu'elle adorait l'idée que je passe plus de temps avec Vilanelle que je n'ai pas vus depuis une semaine.
Ma sœur elle, était particulièrement ravie de pouvoir enfin rencontrer la femme que ma présenté ma mère depuis quelques mois déjà.