44- Secret

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Croit-il vraiment que je vais lui obéir.

Lui ramener mon petit protégé sur un plateau d'argent pour sauver l'homme que j'aime.

Il peut toujours courir. Je refusais de sauver l'un en sacrifiant l'autre. Je refusais de céder Miles à des hommes sans cœurs pour aider Sean. Je refuse.

Mais...

Je veux sauver Sean et je vais le faire.

Mais pour ça il me faut de l'aide.

Beaucoup d'aide.

PDV Sean :

Quelques heures auparavant :

Je venais de quitter Isla, je savais qu'elle s'inquiétait pour moi.

Et j'étais au courant que ce que je faisais se résumer en deux mots : Mission suicide.

Je suis seulement accompagné de deux hommes.

3 contre plus de 50.

Je crois que la partie est perdue d'avance, car bien je sois le meilleur dans mon domaine, il se trouve que je ne peux pas toujours gagner.

Et c'est malheureusement l'une des leçons les plus compliqués que la vie m'a enseignée.

On allait bientôt arriver, plus que quelques kilomètres avant ...

Ma mort.

Non...Je ne devais pas dire ça, j'avais promis à Isla de revenir sain et sauf, et je ne vais pas faillir à ma promesse. Pas maintenant.

Je demandais à l'un des gardes de mon père d'arrêter la voiture au beau milieu de nulle part et de me filer deux revolvers ainsi qu'un couteau que je cachais immédiatement dans ma chaussure tandis que l'une des armes à feu était sous ma chemise.

J'enfilais mon foulard que je ne quittais absolument jamais et l'enfilais autour de mon visage puis je me mis à marcher dans ce désert doucement, sans faire de bruit.

Arrivé à l'arrière de la maison, j'escaladais la grande porte et une fois avoir observer les alentours je fis signe aux deux autres de descendre.

Je me dirigeais par la suite vers un petit entrepôt, le lieu où la fameuse poudre blanche qui vous faisait monter au septième ciel se trouvait.

Il était vide. Personne à l'horizon.

À l'intérieur de cet entrepôt se trouver une porte qui menait vers un des couloirs conduisant à la salle où se dérouler la fiesta.

J'ouvris cette porte à l'aide du code que je connaissais par cœur : 2503; le jour ou Duncan avait eu son premier baiser.

Je me souviens du jour où il m'avait fait part de ce secret qu'il trouvait particulièrement humiliant, mais c'était un code que personne ne pouvait trouver.

J'ouvris la porte doucement, sans geste trop brusque, ni trop lent.

Je regardais légèrement les alentours quand j'entendis des bruits de pas qui s'arrêtèrent pile au mauvais endroit.

Foutu Karma de mes deux.

Mais au moins, grâce à cette position j'ai pu entendre non pas clairement mais certaines parties de leur conversation :

- Le boss est en train de torturer Duncan. Rigola-t-il.

- Pourquoi tu ris, c'est tous sauf drôle.

- Allez James pourquoi t'es aussi ...fade. Rigole, bois un coup, baise une pute, je sais pas moi. Vis.

- C'est ce que je suis en train de faire, j'essaie de vivre. Je veux rentrer chez moi.

Raven's BloodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant