○《 Premier jour de compétition 》○
Samedi matin, il est trop tôt, beaucoup trop tôt pur se lever. Je n'arrive pas à me rendormir donc dans tout les cas je suis condamnée à attendre dans mon lit. Je profite du temps que j'ia pour répondre au questions du sticker que j'avais mis en story hier. Je sélectionne les questions les plus pertinentes ce qui réduit le nombre de moitié et prends le temps de répondre à chacune d'entres elles. On me demande des nouvelles des poneys, de comment je sens ce
week-end, j'ai quelques questions sur Lubin, j'ai pas mal de questions sur Vivaldi, sur mes envies d'équipe de France, si je sais ce que vont devenir mes poneys après cette saison, mes projets futurs, certaines questions sont un plus personnelles comme si j'ai un copain ou si j'ai un crush. Je réponds à tout avec plus ou moins de sérieux et je finis par me lever. Je descends mangé un minimum et m'installe à la table de mon frère qui ne semble pas beaucoup avoir dormis.- Tu es bien matinal, me fait-il remarquer.
- Je n'ai pas réussi à me rendormir, je suis pas mal stressée, avouais-je.
Il me sourit doucement mais ne dit rien, il me connait, rien ne me fera redescendre avant que j'entre sur la piste. Il m'apprend que papa est déjà sur place pour nourrir tous les chevaux et que c'est lui qui nous emmène. Si mon père s'occupe des chevaux ça veut dire qu'on a plus de temps pour se préparer et j'en suis plutôt heureuse. Moi qui suis toujours à la bourre je vais pouvoir préparer mon sac pour la journée dans le calme. On remonte dans nos chambre et je m'habille directement en tenus de concours. Comme d'habitude je glisse un pantalon blanc de rechange, un jean, des lingettes, un t-shirt et une paire de chaussette. J'enfile mon sweat bleu marine spécial concours et mes baskets et sors de ma chambre. Je tombe nez à nez avec Lubin. Il me sourit et me tape dans la main que je lui tends.
- Prête?
- Ouais, je hoche la tête, aujourd'hui ça va aller, mais demain j'ai trois poneys à monté ça va être compliqué à gérer.
- C'est toi qui à insister pour emmener les trois. Je ne vais pas te plaindre.
Je lui tire la langue et il me donne un coup d'épaule. Je ne m'y attendais tellement pas que je trébuche et manque de me prendre le mur à ma gauche. Il explose de rire et je le pousse à mon tours avant de courir dans les escaliers. Il me suit en courant et je me cache derrière mon frère. Il ne comprend pas vraiment au début puis il sourit lorsqu'il voit Lubin arriver en courant. ce dernier se stoppe net en voyant Andréa ce qui me fait doucement rire. On finit par quitter l'hôtel pour aller au salon. L'As Poney 1 est à midi et il n'est que dix heures vingt, je me dépêche d'aller voir mon père qui monte un sept ans dans la Pro 2. Je m'appuie contre la barrière de la carrière et regarde le cavalier qui passe. Son cheval a beaucoup de qualité mais il ne fera jamais de cent cinquante, on sent qu'il est à l'effort mais qu'il donne tout pour son cavalier. Ils sortent en quatre points.
- On vient voir son cavalier préféré?
Je sursaute et regarde le cheval bai qui est arrêté à mes côtés. Je remonte pour voir le cavalier : Valentin. Je souris.
- C'est beau de rêver. Je viens voir mon père.
- Ah oui c'est vrai que je l'ai vu sur le paddock. Je te laisse admirer le spectacle, lance-t-il accompagné d'un clin d'oeil avant d'entrer sur la piste.
Je lève les yeux au ciel et regarde son tours. Le taxis qu'il se prend sur l'oxer en numéro 4 me fait exploser de rire mais je reste admirative sur cheval qui n'a pas toucher la barre. Il finit son tours sans faute mais son coach ne semble pas très content du tours que vient de faire le cavalier. Ce n'est pas étonnant et vu le visage fermé qu'à Valentin, il pense la même chose. Mon père rentre à son tours sur la grande piste et je ne prête pas attention au cavalier en sort. Il est totalement contracté, et le jeune cheval aussi. Il prend le galop, un gros rythme dès le début qui me laisse septique mais lorsque je vois le cheval sauté je comprends qu'il a totalement raison de prendre ce train. Ils vont très vite et n'effleurent aucune barre. Ils finissement sans faute et sans surprise en tête du classement. Je regarde ma montre et retiens un cris quand je vois l'heure : je suis, comme d'habitude, en retard. Je cours au box où Lubin et mon frère prépare Dotilas. je les remercie tout en enfilant mes bottes, me veste, mon airbag et ma bombe. Mon frère me fait le pied et je me dépêche de me rendre à la carrière de détente.