Chapitre 41

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• « La vérité » •

- Lubin tu me fais mal là!

Le garçon qui se trouve dans mon dos râle et pose la brosse à cheveux sur le rebord du lavabo. Il pose le canotier sur ma tête et marmonne un j'abandone avant de sortir de la salle de bain. Je ris doucement et enlève le chapeau pour me lisser rapidement les cheveux et le repose sur ma tête. Je finis de boutonner ma chemise avant de la rentrer dans ma jupe rouge. Je sors et lui tends le truc pour faire un drapeau français. Il sourit doucement et m'en met sur les joues. J'applique rapidement du rouge à lèvre rouge et enfile des basckets blanches avant de sortir.

Je rejoints le groupe France qui est composée des trois equipes :  CSO, CCE et dressage. Je suis comme d'habitude en retard et on se dépâche d'aller à la cérémonie d'ouverture. Mon père n'étant pas là, j'en profite pour attraper la main de Lubin et je lui embrasse la joue. Il râle et j'explose de rire quand je vois la trace rouge qui trône sur sa joue. A l'entrée de la carrière, il me laisse avec les autres et rejoint mon frère qui l'attendait pour rejoindre les parents dans les tribunes. Les trois sélectionneurs sont avec nous et je me rapproche de mes coéquipiers.

- Angelica, on t'a déjà dit d'enlever ton pantalon blanc, fait Bastien en référence à mes jambes blanches.

Tout le monde explose de rire et je fais semblant d'être blessée. On entre sur la carrière et la cérémonie se déroule dans le rire et la bonne humeur. On s'amuse à crier et prends rapidement quelques story. Je croise plusieurs fois le regard de Lubin qui me regarde en souriant. Je reste accrochée à son regard jusqu'à ce que Romane me bouscule me hurlant de profiter au lieu de draguer. On prend un selfie géant avec les trois equipes tricolores et je l'envoie sur notre groupe. Nous sortons de la carrière et directement je vois mon frère s'avancer vers mois d'un pas rapide avec le visage fermé.

- Papa a capté.

- Capté quoi, demandais-je dans l'incompréhension la plus totale.

- Pour toi et Lubin. Il est entrain de lui parlé à l'écart du groupe.

Andréa m'indique le lieu où ils sont et je me dépêche de les rejoindre. Connaissant mon père, il serait capable de faire peur à Lubin pour qu'on se sépare. J'arrive à quelques mètres d'eux et étrangement tout parait calme, mais l'expression du visage de mon père est tendue. Une boule de peur se forme dans ma gorge et je m'avance en triturant l'élastique qui se trouve autour de mon poignet.

- Angelica, gronde mon père, tu n'as rien à faire là.

- Je pense que la discussion me concerne non, demandais-je en croisant les bras sur ma poitrine.

Mon père souffle et regarde par dessus mon épaule. Son visage se ferme encore plus et il pose enfin les yeux sur moi. Il lâche un rire amer.

- Combien de fois je t'ai dis que sortir avec quelqu'un qui est dans le monde du cheval est la pire des idée?

- Beaucoup trop, soufflais-je.

- Combien de fois ne m'as-tu pas écouté?

- Deux fois, avouais-je en baissant la tête, me sentant soudainement honteuse.

Je pose un instant mon regard sur Lubin avant de rencontrer une nouvelle fois les yeux marrons foncé de mon père.

- Demande à ton frère ce que ça fait, tu verras à quel point c'est une connerie.

- Tu couches bien avec la mère de ton cavalier.

Il sert les poings. Je le mets au pied du mur et il déteste ça. Il se retient de m'en mettre plein la gueule. Ses yeux dérivent sur mon copain.

- Tu crois que lui il est mieux à sortir avec la cavalière qu'il coach?

- Je ne dirai rien de plus sur ta relation avec l'autre, donc s'il te plait laisse nous.

- Tu n'avais rien à dire dessus tout simplement.

Je ris jaune.

- Et donc toi tu te permets de dire sur la mienne?

- Je suis ton père, il hausse la ton, bien sûr que j'ai quelques chose à dire. Je dis ça pour te protéger.

- Si tu savais si bien gérer tes relations, maman serait encore là. Enfin, j'imagine que toi aussi tu l'as vu quand je vois dans l'état dans lequel tu es.

Il s'avance vers moi avant de souffler un bon coup.

- Très bien, mais ne viens pas te plaindre après Angelica; je t'aurais prévnue.

Il nous laisse tout les deux et Je m'effondre à genoux. Les larmes dévalent mes joues et Lubin se précipite vers moi. Il s'agenouille devant moi et il me prend dans ses bras et je relâche toute la pression. Je sursaute tellement les sanglots sont forts. Il me murmure des choses pour me calmer mais rien n'y fait. Je finis par me lever et sécher mes larmes. Je tremble encore un peu. Je ne donne pas forcément d'explication et lui demande si on peut rejoindre les autres au camp. Il hoche la tête et me propose de monter sur son dos. J'accepte en riant et il se baisse pour que je monte. Heureusement que j'avais un shorty en dessous de ma jupe. Il s'amuse a courir et je hurle et ris en même temps. On arrive comme ça au camp et tout le monde nous devisage. Je descends et on s'installe avec tout le monde. Je me retrouve sur les genoux du chatain et je dsicute avec les autres cavaliers. J'ai très vite sympathisé avec les différents membres de l'équipe.

IL y a : Louise, Garance, Jade, Valentine et Quentin dans l'equipe de complet et Mathilde, Alexandre, Julie et Thibault en dressage. En CSO c'est à peu prêt pareil qu'avant; c'est à dire Bastien Romane, Emma, Sacha et moi. Mes amis arrivent demain et là ça va vraiment être le feu.

Je vais prendre une douche avant de me coucher et je file dans ma tente. Je prends un snap pour mes flammes de la porte de ma tente qui est à moitié ouverte, on voit les étoiles dans le ciel.

Lulu 💜
Je peux venir?

Angel
Vas y

Il me rejoint et s'affale sur le mattelas. J'ai bien fait d'en prévoir un deux places. J'ouvre le duvet pour le déplier pendant qu'il ferme la porte et il s'installe en dessous. Je me cale contre lui. Il me fait des papouille dans les cheveux pendant que je dessine des formes du bout du doigt sur son torse.

- J'ai croisé ma mère aujourd'hui.

- Comment tu peux savoir que c'est elle si tu ne l'as presque pas connu?

- J'ai vu des photos d'elle, et je ne sais pas, je l'ai sentie; c'est elle.

- Tu sais ce qu'elle vient faire ici?

- Elle véto pour l'équipe italienne si j'ai bien compris.

- Ça va aller?

- Elle ne m'a pas calculée pendant plus de treize ans, je ne vois pas pourquoi je le ferais en retour.

angelicalabresse

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