Amirah part du côté Sud, tout en se tournant. Elle marchait de dos, appellant les noms de ses frères jusqu'à ce qu'elle se cogne à une personne. Ce qui fait tomber le portable Vivo de l'individu ne manquant pas de briser l'écran.
Elle se baisse pour prendre le téléphone tout en demandant pardon.
Amirah : pardon, je ne vous ai pas......... vous ???????????????
Ce n'était personne que sa majesté Ashraf, il lui lance un regard plein de colère, méfiance et surtout accusation. Il ne sait pas comment ni pourquoi mais cette fille lui est carrément différente, d'habitude il peut lire dans les pensées d'une personne en regardant seulement dans ces yeux mais là il est bloqué.
Amirah : je ne vous ai pas vu !
Ashraf : ya ma za'ayi kiga gabanki bayan bissa idanuwanki kike tafiya ? ( Comment peux-tu voir ? Logique quand tu marches sur tes pieds ?)
Il a marmonné ça, ce qui fait que Amirah eut du mal à entendre ce qu'il a dit. Elle allait lui parler lorsqu'il se tourne pour partir, elle avait toujours le portable dans la main. Portable qui l'entreprise de portable du prince a fabriqué avec un programme de 6ans, alors il avait demandé à ce que le premier portable lui soit envoyé pour le tester avant de le mettre sur le marché et voilà que Amirah vient de casser le portable ! Il part avec un cœur dur et plein de questions, que fait cette fille dans sa vie ? Pourquoi lui ? Est-elle envoyé pour nuire son nom ? C'est avec ces questions qu'il part retrouver sa voiture, laissant ainsi son téléphone dans les mains de Amirah qui ne fait que regarder le téléphone !
Mirah : way sis me kikeyi anan né iyé ? Su Abba suna can suna jiranki fah? ( Ma sœur que fais-tu ici hein ? Nous sommes là-bas entrain de t'attendre ? )
Amirah cache le portable dans son hijab, ne voulant pas que sa sœur le voit !
Amirah : bakomay ay, ina su Amar né angansu ? ( Non y'a rien, vous avez retrouvé les jumeaux ? )
Mirah :eh din mutafi kaway .( oui, on y va ).
Elles partent et retrouvent leur parent, Abdourahmane regarde ses filles à tour de rôle. Arriver à la maison, après avoir manger et bu c'est le père qui les convoque dans sa part.
Déjà que les jumelles savent pourquoi le père les a convoqué, elles savent que le délai donné par leur père est arrivé à sa fin. C'est ainsi qu'elles partent dans le salon de leur père, marchant comme des poules dont les œufs sont cassés dans le ventre.
Elles : Salam aleykoum !
Le salon : aleykoum Salam !
Elles partent s'asseoir près de leurs frères qui regardent la télé. C'est Abdourahmane qui racle la gorge, fronçant les sourcils montrant qu'il ne va pas parler dans l'air.
Abdourahmane : Amirah, Mirah votre délai est fini. Je veux que chacune de vous sort un mari ou je m'en charge, nous sommes lundi aujourd'hui et le mercredi chacune de vous va être mariée avec ou sans son copain.
Grand-mère : ça c'est mieux, sinon elles vont nous faire honte pour rien. Sans oublier la honte dans laquelle nous vivons tous.
Mariam : Say a fudo miji abar Mana gidanmu ( chacune sort son époux et vous nous laissez la maison ).
Mirah efface des larmes qui ne tarde pas à être suivi par d'autres, elles ne parlent pas et se lèvent pour sortir. Elles arrivent dans le salon de leur mère et s'assoient, pourquoi leur père veut leur faire ça ? C'était juste une petite erreur, sinon il n'y a rien entre elles et le prince. Comment même va t-il avoir quelque chose entre eux ? ne sont-elles pas aimées ?
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Amirah & Ashraf : Sous-estimation
RomanceIls sont deux....chacun venu de son monde, de sa vie. Elle, vie banale, heureuse même si sa famille est une bombe comme la plupart des familles polygames. Lui, vie très active, à la recherche de la cause de la maladie qui a frappé son père depuis qu...