Coloc avec un bad boy... ?

52.

Je vous passe quelque semaines. On peut dire que tout va bien. Je suis enceinte à part ça rien d'alarmant si je peux dire. Avec Max c'est compliqué, on essaie de trouver des solutions, des idées, on se prend la tête quoi. Mais aujourd'hui je veux vraiment qu'on en parle. A chaque fois un de nous fini par s'énerver, allez dans sa chambre et ne plus parler pendant deux, trois jours. Il faut que ça s'arrête.

Je suis la première réveillée. Étonnant tient donc.
Je décide de faire le petit déjeuner, j'ai envie d'être « mignonne ».
Je tape la recette des pancakes sur mon téléphone et je m'exécute. C'est tellement apaisant de cuisiner, ton esprit ne pense plus qu'à une chose, réussir ce que tu prépare. Bon c'est rarement mon cas de réussir ce que je prépare, mais bon c'est en pratiquant que l'on apprend et puis je suis quand même pas assez nul pour loupé des pancakes.

Ah bas si... j'ai cramé le premier. Génial. A part ça j'vais élever un enfant. Allez lol.
Bon ça va, j'ai réussi les suivants. Le premier est toujours loupé de tout manière. Ça me rappelle l'époque où j'étais plus jeune, lorsque ma mère préparait des crêpes. Elle louper toujours les premières, mon père ne pouvait s'empêcher de ce moquer d'elle, ce qui finissait toujours par l'énerver. Du coup avec mon frère on en rajouter toujours une couche en rigolant face à leurs enfantillages. Mhhhh cette époque me manque terriblement.
En repensant à tous ça j'avais finalement cramé le dernier. Je décide d'aller me changer les idées. J'essuie les deux larmes qui étaient sur le point de s'abattre sur mes joues et range les pancakes dans le four pour qu'ils reste chauds.

Max dort encore, je pense qu'il ne sera pas réveillé avant que je ne revienne, ça sert à rien que je laisse un mot.

J'enfile ma veste, direction l'épicerie. Mes écouteurs dans les oreilles et mon téléphones en poche, plus le vent qui effleure mon visage. Rien de mieux pour me changer les idées.

Après une dizaine de minutes, j'arrive à l'épicerie. Je sort mon petit sac et le remplie peut a peut. Des fraises, des bananes, des framboises, des oranges et finalement du chocolat pour venir gâché tout ce coter « saint ». Sur le chemin du retour, je me sent vraiment bien, je sais pas, cette journée je la sent bien.

Une fois à l'appartement, je rentre discrètement, mais Max est pourtant déjà réveillé. Il est sur le canapé et il fait la gueule. Allez savoir pourquoi.

Moi : Hey, bien dormis ? Tu fait une drôle de tête.

Max : Mhhhh ouais c'est ça, merci de t'inquiéter pour moi.

Moi : Oui ? Tu m'explique ce que tu as ?

Max : Je sais pas, toi dit moi ? Ça te parait pas un minimum logique de me prévenir quand tu sort ? Un simple mot ? Texto ? C'est si compliqué que ça ?? *en haussant le ton*

Moi : Excuse moi, rooh. Je pensais pas que ça allait être nécessaire, je suis partie il y a seulement 20 minutes. Je pensais que tu dormirait encore à mon arrivé.

Max : Ouais bas arrête de penser.

Il dit cette dernière phrase tout en se levant et en se dirigeant vers sa chambre. Et bien super l'humeur.

J'ai vraiment pas envie de me prendre la tête. Par conséquent je décide de laisser couler et donc de continuer ce que j'avais en tête.

Je retourne en cuisine, une fois mes fruit lavé, je découpe les fraises en deux, les bananes en morceaux et les framboises je n'y touche pas. Je presse mes oranges pour avoir deux verres de jus. Je présente mes fruit couper dans des bol et je sort mes pancakes du four, ils sont comme je l'avais espéré, c'est à dire encore tiède. J'en dispose 2/3 dans chaque assiettes et je viens tout disposer sur la table basse du salon. Je me prépare un pancakes avec du chocolat supplément banane et je vie actuellement ma best Life. A partir du moment où je mange, je ne peux que kiffer.

Après une dizaine de minute, Max sort enfin de sa chambre. J'avais déjà manger 3 pancakes, oups.

Il passe devant moi sans rien dire et se dirige vers la cuisine. J'ai vraiment pas envie de supporter sa mauvaise humeur aujourd'hui.

Il reviens.
Mais je rêve. Il reviens avec un bol de céréales à la main. Mais vraiment plus immature et provoquant, il n'y a pas.

Mel : Aujourd'hui je voulais avoir une conversation avec toi à propos de nous deux, ou plutôt disons de nous trois. Mais enfaite, je vois que ça ne sert à rien. T'es pas prêt. Tu veux rester immature ? Et bien reste. C'est bon j'ai assez fait d'efforts. Je voulais être mignonne, faire le petit-déjeuner pour nous deux. Pour passer un bon moment ensemble.

Max : Mais...

Moi : Tu me laisse terminer !!! Mais toi, non, hein, toi tu n'est qu'un gamin immature. Mais ta raison. Au moins j'ai pris conscience d'une chose. Je t'en remercie. Kiffe bien avec tes céréales.

Sur ce monologue, je me lève et pars dans la salle de bain. C'est bon j'en ai marre. J'arrête tout. Je donne trop pour rien.