🖤Néant🖤

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C'est après une journée fantastique que le lendemain je me rendis chez Toriel. Il restait une chose à régler. Il faisait assez chaud et je m'énervais à remettre mes vêtements en place pour recevoir un peu de fraîcheur. Je n'avais qu'une chose à régler là-bas, une seule.

C'était la barrière.

Celle-ci était incendié par les bugs.

On ne pouvait pas rejoindre la surface pour l'instant. Le souhait des monstres enfermés ici était de la découvrir.

Cela se sentait. Cela se voyait dans leurs yeux.

J'ouvre la porte du laboratoire de Toriel, toujours aussi lourde, mais froide ce qui m'apporta un peu de répis, pendant que celle-ci fouillait dans sa bibliothèque débordante de livres. À mon arrivée, elle se cogna la tête contre l'un d'eux qui portait une couverture rouge bordeau.

Toriel: -Ho mon enfant... Je ne t'avais pas vue.

Elle se frottait le front en me saluant. Je lui répondis avec une voix douce.

{T/P}: -Ce n'est rien. Je m'excuse de vous avoir fait peur.

La monstre serre le livre dans ses bras en effectuant un sourire rayonnant et maternelle.

Toriel: -Que me vaut l'honneur de ta visite ?

{T/P}: -Je souhaiterais vous aider à détruire la barrière.

Cette phrase était si simple mais en même temps si compliquée. Dans la salle où le pénombre régnait. Toriel resta silencieuse. On pouvait seulement entendre le bruit d'un goutte à goutte provenant d'une fuite dans le bâtiment. Il n'était pas vraiment entretenue par sa propriétaire. Elle brisa le silence avec un rictus gêné en serrant ses mains autour du bouquin.

Toriel: -Je ne crois pas que ce soit possible. C'est si délicat. C'est comme si qu'une partie de l'espace avait vécue une distorsion. Je ne sais vraiment pas comment la réparer.

{T/P}: -J-Je souhaiterai vous aider... Il y a forcément un moyen.

Je souhaite vraiment que les monstres soient enfin heureux. Mais je suis envahis de doutes. L'humanité est-elle prête à accepter des personnes différentes d'eux? Là où règnent souvent le racisme et l'égoïsme ?

Toriel me fit signe de la suivre, mes pas claquent sur le carrelage et nous empruntons l'ascenseur. Il m'effrayait, le mécanisme bougeait dans tout les sens que j'en ai eu la nausée. Dans cette cabine on a l'impression d'étouffer, c'est comme si celle-ci allait s'arrêter et qu'on ne pourrait plus jamais en sortir. Après quelques minutes, à mon grand soulagement nous arrivons à destination. Les portes s'ouvrent dans un bruit assourdissant et nous sortons pour nous diriger vers la barrière sans croiser quiconque sur notre chemin.

Une fois arrivée, nous faisons face à l'immensité. La vide sombre nous entourait et des particules blanches volaient là où se trouvait la sortie. Une petite télé qu'avait installée Toriel affichait différentes courbes et variations que je ne comprenais pas.

Toriel me pointe avec des gestes de coton la télévision. À croire qu'à chacun de ses mouvements, elle maniait de la porcelaine.

Toriel: -On observe grâce à ses courbes qu'au lieu que l'espace autour de nous soit normale. Il est comme... Perturbé.

{T/P}: -Perturbé?

Je comprenais de moins en moins pour le moment.

Toriel: -Au lieu que l'espace et ses molécules soient calme et forme la matière. Il semblerait que quelque chose obstrue cette matière. Les molécules se dissoudent et se reforment sans logique apparente. À pars trouver une solution pour redonner une stabilité au lieu. Je ne vois pas.

Je ne sais pas si j'ai tout compris. Mais en définitif, il est presque impossible de briser la barrière.

J'approche mes mains de la surface en étant prudente. Lorsque je touche l'anomalie, mes mains se mirent à disparaitre et ré-apparaitre dans une grande lumière. Je recule par frayeur. Il fallut quelques minutes à mes mains pour qu'elles puissent se ré-habituer à leur matière vivante. Que se serait-il passé si j'avais approché un peu plus? Voir si j'avais traversé la barrière ?

Puis un souvenir me revient droit au cerveau.

Gaster: -Cependant il faut que tu maintiennes cette Timeline. À tout moment, tout ce que tu as accomplit peut se briser. C'est à toi de réussir à sauver cet endroit.


Toriel: -Fait attention mon enfant. Ne te blesse pas.

Ces mots étaient contradictoires à ses pupilles qui voulaient en savoir plus. Elle regardait ma réaction et prenait des notes sur un vieux carnet. Elle avait soif de connaissance.

Il fallait que je comprenne la mécanique. Qu'est-ce qui rendait malade ce lieu...

Une pensée folle me traversa. Si risquée qu'elle me donna des frissons sur tout le long de mon corps.

Et si je passais à travers...?

Le risque est grand... Si je passe à travers je ne sais pas ce qu'il se passera ensuite.

Disparaîtrais-je...?

{T/P}: -Toriel, as-tu déjà essayé de lancer un objet à travers ?

Toriel: -Non. Je ne pensais pas que quelque chose pouvait entrer dedans. Tu pourrais essayer ?

Elle n'avait rien perdue de sa concentration. Elle tapotait d'un geste excessif l'arrière de son stylo sur les feuilles blanches de son carnet.

Je regarde ce que j'avais sur moi. Je n'avais pas pensé à emmener le moindre objet. Même pas un téléphone portable. Seulement mes vêtements. Heeeeeeeee... L'Underground est si sûr que je n'ais même pas peur de me faire agresser. Ça en ai effrayant dans un sens.

Bon pas le choix !

J'enlève une de mes chaussures et la balance telle une professionnelle du baseball dans la barrière. Je pose ma main en visière sur mon front pour voir ma chaussure réagir au mur extra-terrestres devant-moi.

La chaussure se trouvait dans la barrière, on pouvait la remarquer, elle était renversée contre le sol et emportée dans un amas de particules blanches qui s'incrustaient dans la constitution de sa matière.

C'est comme si que deux matières s'entremêlaient. Toriel s'activait expressément sur ses notes.

Est-ce que l'anomalie viendrait de l'intérieur...?

Je profite que Toriel soit sur ses notes pour me couper du monde. J'ai juste suivit mon intuition... Juste moi et les fameux boutons.

Faut-il qu-

Une main m'attrape le poignet, puis une autre la jambe, une autre le bras...

Des tas de mains me saisirent avec des rires d'enfants.

???: -Tu te prends pour une sauveuse...?

???: -Tu n'en ai pas une...

???: -Tu vas finir comme nous...

???: -Tu te demandes qui nous sommes?

???: -C'est simple...

???: -Nous sommes le désespoir.

...

Toi qui lit ce livre. Arrête-toi là où tu détruiras ce monde à jamais...

Storyswap!Asriel x Reader {Finit} {En Correction}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant