- Chapitre 18 -

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Vraiment désolée pour le retard !!
Le plan de la prison est à la fin du chapitre, jugez pas, c'est artisanale :/

Pour ma musique, j'ai écrit ce chapitre en écoutant des OST épics et émotionnels de BNHA donc n'importe lequel ferait l'affaire. Cependant, je vous conseille d'écouter : Might+U (saison 4).




Réfléchis Shinsou, réfléchis ! T'es pas arrivé jusque-là pour te perdre dans une prison.
Au détour d'un énième couloir, j'entendis différentes voix d'hommes qui semblaient discuter ensemble, mais je ne parvenais pas à discerner des mots intelligibles. Voilà des heures que je circule seul dans les couloirs de la prison en me creusant la tête dans l'espoir de trouver une carte, un indice, n'importe quoi qui pourrait m'aider à le retrouver. Mais rien, ces couloirs sont comme ma tête actuellement, complètement vides ! Je suivis tout de même les voix d'hommes en prenant soins de rester caché. 

Ils étaient tous deux en train de boire comme des trous, assis tranquillement à un bureau protégé par une vitre. Il devait s'en doute s'agir d'un guichet ou d'un bureau de gardien au vu du nombre d'écrans relié aux caméras de sécurité. En observant plus attentivement, je pus distinguer un plan de la prison et des clefs accrochées au mur. 

Bingo ! Maintenant, il ne me reste plus qu'à les éloigner du bureau. Malheureusement mon alter n'est pas assez puissant pour contrôler deux personnes à la fois. 

Soudain, j'entendis une autre personne approcher par le couloir où je me trouvais. Au lieu de m'enfuir j'alla à la rencontre de cette personne et après quelques péripéties, réussit à prendre le contrôle de son esprit. Je chargeai ce dernier d'appeler les deux autres en renfort, loin d'ici, pour que je puisse accéder au bureau. 

Enfin devant le plan de la prison, je tachai de trouver au lieu où pourrait être enfermé Pikachu. Si je me réfère à mon rêve de la nuit dernière, il devrait être dans un tout petit espace. Ça pourrait être un placard tellement c'était petit, mais les murs étaient froids et la porte semblait être en métal.
Attends, mais comme j'ai pu être aussi con ! On est dans une prison et moi, je perds mon temps à penser qu'il pourrait être dans un placard alors qu'il a besoin de moi ! Putain, parfois, je me hais d'être aussi bête. Il doit sûrement être en cellule d'isolement, je vois rien d'autre. 

D'après le plan, les cellules d'isolement sont dans le bâtiment 5, juste en face de l'infirmerie et du crématorium... J'en peux plus de moi, je suis arrivé par la putain ! Ouais, il faut que je me calme sinon je vais me transformer en Monsieur King Bomberkill le tsundere ! Bon, plus sérieusement, il semblerait que ces cellules se trouvent dans le sous-sol du bâtiment. Il n'y a pas les clefs, mais elles devaient être dans le bureau se trouvant sur place. 

Perdu dans mes réflexions, je n'entendis pas les vilains retourner à leur poste.
« -T'es sérieux mec, pourquoi tu nous a appelé pour rien.
-Bah, je sais pas moi-même, j'ai eu un moment d'absence.
-Ouais dit plutôt que c'était pour nous piquer la bout- Eh ! Toi, là, qu'est-ce que tu fous là ! »

Merde ! Il manquait plus que ça. Les trois hommes coururent en ma direction tandis que je pris la fuite dans le sens opposé pour leur échapper, ce qui fonctionna. Je sais pas si c'est parce qu'ils sont débiles ou si c'est parce qu'ils sont torchés, mais ils sont bien nuls niveau menace. 

Enfin devant le bureau des cellules d'isolement, je déverrouillai les portes et m'empara de la clef des geôles. Après plusieurs essaies infructueux, j'incéra une énième fois la clef dans une serrure, mais cette fois entendu un très faible gémissement de douleur de l'autre côté de la porte. Réalisant ce qu'il se passait, je m'empressai de tourner la clef pour déverrouiller la porte. 

Avant que je n'eu le temps de comprendre quoi que ce soit, une masse m'écrasa de toute sa longueur. Une masse inconsciente qui aurait dut être bien plus lourde que ça. Je baissai le regard et me redressai avec empressement en voyant l'affreux état dans lequel il se trouvait. Réalisant ce qu'il se passait, je m'empressai de tourner la clef pour déverrouiller la porte. Je mis de côté le douloureux pincement au cœur que me provoquait la vus de son état pour le serrer dans mes bras.
« -J-j'arrive pas à croire que t'es enfin là, je t'ai trouvé Pikachu, je t'ai trouvé » dis-je tremblant et laissant quelques larmes s'échapper le long de mes joux.
Tout doucement, il essaya difficilement d'ouvrir les yeux.
« -S-shinso-ou... » Murmura-t-il douloureusement.
Je me redressai rapidement et saisis son visage délicatement entre mes mains.
« -Oui, je suis là Pikachu, tout est fini, je vais te ramener à la maison. » Dis-je avec empressement.
Il ferma les yeux en affichant un fin sourire, comme soulagé.
« -Tu es venu me chercher » ajouta-t-il, les yeux toujours clos.
« -Je t'aime » finit-il par dire avant que son visage ne se décontracte complètement et que je peux le force qu'il lui restais ne soutienne plus son corps.
En plein ascenseur émotionnel, je commençai à paniquer en imaginant le pire.
« -Heh... Pikachu ? Denki ? Tu m'entends ? non... » Soufflais-je en le secouant un peu pour le faire réagir.

Soudainement, je fus ramené à la réalité par l'alarme de sécurité de la prison. Rapidement, je pris Denki dans mes bras pour le porter comme une princesse et fut penné une fois de plus de constater qu'il était désespérément léger. Je courus jusqu'au crématorium comme si ma vie en dépendait, même si c'est un peu le cas vu la situation, et rampa dans le tunnel jusqu'à la sortie. 

Le matin commençait à pointer le bout de son nez tandis que je marchai le plus rapidement que le peu de force qu'il me restait me le permettait pour ramener Denki dès que possible à Yueï pour qu'il subisse les soins de Recovery Girl. 

Après plusieurs heures de marche brûlé par soleil désormais au zénith, je dépassais enfin les porte de l'établissement à bout de force. Denki ne s'était pas réveillé une seule fois pendant tout le trajet, ce qui m'inquiétait énormément. Je m'écroulai de fatigue devant les portes du lycée. 

Alertés par le bruit, plusieurs élèves se retournèrent et se précipitèrent sur nous.
« -Vite, que quelqu'un appel de l'aide !
-Il faut aller chercher un professeur ! » Crièrent la foule d'élèves attroupés autour de nous.
Certains essayèrent de toucher Denki, sans doute pour le porter, mais cette intention me réveilla complètement. Je m'interposai avec vigueur pour empêcher quiconque voudrait l'approcher. 

Alertée par l'attroupement et le son de ma voix, Mina se fraya un passage dans la foule et vint nous rejoindre. Elle tomba à genoux en voyant Denki, toujours inconscient, derrière moi. Elle se reconcentra sur moi puis dit en saisit mon visage délicatement en coupe :
« -Chouchou, calme-toi, il a besoin de soins, tu-
-Personne le touche ! Plus personne ne lui fera de mal ! Ils l'ont laissé là-bas Mina, je refuse de le confier à ces gens ! » Crais-je complètement hors de moi. 

M. Aizawa arriva accompagné de Midnight. Ils affichèrent tous deux une mine horrifiée face au spectacle qui se déroulait devant leurs yeux. Voyant qu'ils n'arriveraient pas à me ressaisir, Midnight utilisa son alter pour me faire rejoindre les bras de Morphée. 

Chaque numéro représente la numérotation des bâtiments où ce trouvent les cellules (Denki était dans le sous-sol du bâtiment 5)

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Chaque numéro représente la numérotation des bâtiments où ce trouvent les cellules (Denki était dans le sous-sol du bâtiment 5).

Les ronds au centre des cours intérieures sont des postes de contrôles (tout comme les 6 rectangles disposés autour de la prison).

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