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Je les regardes toujours en cherchant à savoir pourquoi ils rigolent.

- Mec ne nous ment pas à nous, tu as les yeux qui brillent quand tu parles d'elle, tu n'as jamais été autant détendu et souriant au téléphone avec une fille. Tu as bégayer quand tu nous as dit que tu ressentais seulement de l'amitié envers cette Loana, signe qui tu ments. Déclare Naël comme si je le montrait comme mon nez au milieu de mon visage.

Je ne dis plus rien. D'abord il y on père, ensuite mes deux meilleurs potes qui me disent que je ressens plus que de l'amitié. Je commence sérieusement à me demander si ce qu'ils disent c'est la vérité. Mais si ses sentiments sont belle et biens présent, comment je fais ? Elle est chez moi ! Et puis si elle me considère seulement comme son meilleur ami, ça deviendrait gênant pour nous deux !? Je ne peux pas, je ne dois pas avoir de sentiments amoureux pour Loana !

Quitte à souffrir comme Naël, je ne dois pas, elle sera heureuse avec moi en tant que son meilleur ami c'est tout.

La sonnerie retentit et nous sortons du toit en essayant de ne pas se faire choper par un élève ou par un prof comme un surveillant.

Je me retrouve avec Madame-le-francais-est-indispensable-à-la-vie et chose inhabituelle elle me sourit. Je sens rien qui vaille, j'ai un mauvais pressentiment là maintenant. Déjà que je n'aime pas du tout son cours même si j'ai des bonnes notes mais alors là je le sens pas du-tout-du-tout.

Je rentre dans la salle et reconnaît directement Julie, la fille qui m'a emmener à la rencontre de Loana lors de ma dernière heure de colle. Je n'y prêtre pas grande intension même si sa présence m'intrigue. Je m'installe à ma place et attends que Madame Huilier commence son cours.

- Bonjour à tous, aujourd'hui est un jour spécial, nous avons l'honneur de la présence de Julie, l'une des employés de la bibliothèque du lycée. Vous allez avoir un contrôle pour la première heure puis avec l'aide de Julie, vous allez devoir partager un souvenir de votre enfance qui vous a changer pour faire ce que vous êtes aujourd'hui. Le but de cette exercice est de voir à quel point vous connaissez les personnes que vous côtoyer chaque jour. Je ne veux pas de l'imaginaire mais la vérité. Aller maintenant que vous savez ce que nous allons faire pendant ses deux heures et demie. Je vous distribue l'évaluation. Fini-t- elle en passant dans les rangs pour donner les feuilles que déteste tous les élèves.
- Bonne chance surtout. Déclare-t-elle avec son sourire malicieux et en me regardant droit dans les yeux lorsqu'elle m'offre ses fameuses copies.

Je le sens pas, je ne sais pas pourquoi mais ce n'est pas dans ses habitudes à Madame Huilier de se comporter ainsi. Déjà sa deuxième partie "raconter un souvenir" ne m'enchante absolument pas, et son air supérieur me mettent pas à l'aise.

Finalement son contrôle était facile, j'ai mal interprété le comportement étrange de ma prof c'était un simple contrôle sur Baudelaire.
Maintenant c'est l'heure du souvenir. Sur ma feuille de papier je ne compte pas révélé ma véritable enfance alors j'invite. Depuis huit ans j'ai un mensonge que j'utilise pour raconter ce moment de ma vie, j'en ai d'autres pour expliquer mon comportement... En fait ma vie avant mes neuf ans et demie est parfaitement imaginé dans les moindres détails pour éviter les malentendus ou encore les confusions.

Pour ne pas avoir été à l'école primaire du village, j'ai imaginé un déménagement.
Pour ma réussite à l'école, j'ai imaginé du temps à combler par les devoirs.
Pour le côté cool de mes parents, je n'ai pas vraiment imaginé mais pour tout le monde c'est du aux bonnes notes que je ramène à la maison.
Pour mon côté bad-boy, c'est du à mon physique que j'entretiens, ce qui n'est pas un mensonge pour une fois.
Du coup tout cela donne une enfance à Clermont-Ferrand soit à plus de quatre cent cinquante kilomètres d'ici, avec une famille assez riche, je ne jouait pas beaucoup puisque je n'avais pas encore une personne avec qui jouer donc je passais mon temps à travailler mes leçons. Mais à mes neuf ans et demi mon père à du changer de travail et c'est comme ça que je me suis retrouvée dans cette ville. Ce mensonge sur mon enfance passe comme une lettre à la poste personne à réussi à déceler le vrai du faux pour l'instant et je ne souhaite pas que cela commence aujourd'hui.

Sans grand étonnement mon récit est très facilement redistribué à ma personne.

Ma journée ce finis donc calmement et sans heures de colles.

Avec les mecs nous décidons de retourner au bar-tabac comme à notre habitude.

- Oh la clocharde n'est plus là ! S'étonna Nathan.
- Vous pensez qu'elle est morte comme je lui avait dit de faire ? Ce serait drôle non ?! Rigola Isac.

Face à ces mots je serre les points, Julian le voit et me tiens l'épaule pour me retenir d'aller leurs casser leur gueule d'anges.

- Non, ce serait pas drôle Isac, tu t'écoute quand tu parle ? Tu trouverais ça drôle qu'une personne meurt après lui avoir dire que ce serait bien pour tout le monde ?! Je m'en veux moi pour la dernière fois, cette fille a du traverser pleins de choses pour en arriver là, et nous la seule chose que l'on trouve à faire c'est l'enfoncer en lui rappelant à qu'elle point elle est différentes des autres personnes de notre âge. Avoue en baissant la tête, Jonas.

Je suis surpris de lui je ne pensais pas qu'il allait s'en vouloir un jour, surtout que contrairement à Ilyès et Isac ce n'est pas lui qui a dit les pires paroles.
Je regarde Ilyès et suis surpris par lui aussi, il hoche la tête comme s'il était d'accord avec Jonas.
Nathan et Isac eux nous regardent avec dégoût, ne comprenant pas pourquoi nous somme du côté de la s.d.f et non du leurs. Ils partent donc de leurs côté, nous laissant en plans.

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Vous pensez qu'elles sont vraies les excuses de Ilyès et de Jonas ?

L'histoire de deux pauvresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant