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Pendant le trajet, Loana s'est arrêté de pleurer et s'est endormie.
Maman vient de se garer dans l'allée devant le garage de la maison. Ne voulant pas réveiller la petite blonde qui dort dans mes bras, je la porte jusqu'à sa chambre, et la dépose dans son lit.
Je lui retire seulement ses baskets, car elle porte un legging et ma chemise qui peuvent lui servir de pyjama. Je lui embrasse le front en guise de bonne nuit et descend rejoindre ma famille.

- Elle dort toujours ?
- Oui
- Elle a quoi Loana ? Me demanda Inaya avec sa tête inquiète.
- Elle est très fatiguée, mon ange ne t'en fais pas. Lui mentais-je pour la rassurer.

Elle hoche la tête, et se met à table.
Après que nous ayons manger calmement je prépare une gamelle pour Loana, si elle se réveille dans la nuit par la faim.
Une fois cela fait je me fait ma toilette du soir, et je vais vérifier que ma Nana ne manque de rien.
Je frappe à sa porte, pour lui signaler mon arrivé même si elle dort, on ne sait jamais. J'entends un petit "entre" et j'exécute l'ordre.

- Tout va bien ? Demandais-je
- Mmm.
- Je t'ai préparé une gamelle pour si tu as faim. Lui apprenais-je
- Oh merci, tu es super ! Me remercie-t-elle heureuse.
- Tu as faim ? Lui demandais-je
- Euh oui.
- Aller viens te régaler.

Je l'emmène jusqu'à la cuisine pour qu'elle puisse se nourrir. Elle s'installe au tabouret du bar en attendant que la sonnerie du micro-ondes nous informe que le plat est chaud.

- Quand tu as dit qu'ils ne recommenceront plus, comment tu as fait ?  Me demanda-t-elle.
- Disons que j'ai étais convainquant. Lui souriai-je fièr.
- Merci, je sais pas ce qu'ils n'auraient fait si tu n'étais pas intervenu... Elle commençait à pleurnicher en repensant à ce qu'il s'est passé.
- Chuut... C'est finis... Ok ?! Calme toi, je suis là, moi et ma famille nous somme là pour toi... La consolais-je dans mes bras en lui caressant les cheveux.

La sonnerie du micro-ondes nous stop dans notre etrainte. Loana se relève et m'embrasse sur la joue, près de mes lèvres avec un petit dernier merci.

Son repas englouti, elle part dans la salle de bain pour faire sa toilette et moi je me rend dans ma chambre.

Son baiser tout proche de mes lèvres, était, wouah, je sais pas comment l'expliquer mais il m'a fait rougir et sourire, j'imagine ce même baiser sur le reste de mon corps, sur ma peau... Je me sens durcir rien qu'à cette idée. Jamais une fille m'avait fait cette effet là, mais c'est ma meilleure amie je ne peux pas l'imaginer nue sous moi comme mon corps le souhaite ce n'est pas possible.

- Nasim, je... Je peux dormir avec toi ? Je...
- Oui bien sûr, viens. La coupais-je.

Elle s'installe à ma droite sans faire de bruit. Malgré qu'il fasse nuit, je peux parfaitement voir ses yeux bleus avec cette sorte d'étoile jaune à l'intérieur, brillaient d'une lueur qui m'était encore inconnue.
Nous, nous fixons et dans un élan de courage, je caresse sa joue avant de m'avancer voulant goûter à ses lèvres. À ce contact, elle ferme les yeux et appuie un peu plus sa tête contre ma main. Voyant qu'elle ne me repousse pas, je m'approche lentement, plus que quelques millimètres et nos lèvres se rencontreront, je ferme les yeux, près à savourer ce baisser, mais lorsque des pleurs ce fonts entendre, nous reprenons nos esprits en s'éloignant l'un de l'autre.

Bien sûr Inaya n'y est pour rien, mais là maintenant tout de suite, je lui en veux, j'aurais aimé connaître le goût de ses lèvres pulpeuses et rose qui me donnent envie depuis trois jours. Mais à l'inverse si je l'aurais embrasser, qu'est-ce-que cela aurait voulu dire ? Comment serions-nous comportés devant mes parents ? Comme un couple ? Comme des amis ? Trop de questions sans réponses.

Je me lève et retrouve Inaya dans son lit recrouviller sur elle même avec son doudou dans les mains.

- Hey, mon ange, qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu as fait un cauchemar ?
- Oui, y'avais pleins de monstres qui voulait me manger avec mon doudou, et moi j'ai pas voulu alors ils m'ont couru après. M'expliqua-t-elle toujours en pleure.
- Ce n'est rien, je suis là maintenant, ils ne viendront plus t'embêter.

Elle se rallonge dans son lit et commence à se rendormir, de mon côté je reste encore quelques minutes dans le fauteuil à côté d'elle au cas où elle se réveille.
Après dix minutes je retourne dans ma chambre et je suis rassuré de voir Loana dormir, je ne sais pas comment je dois me comporter maintenant, nous savons tous les deux se qui se serait passé si Inaya nous aurait pas arrêté.

Je me rend dans mon lit à côté de Loana, en me couchant, elle se tourne et passe son bras autour de ma taille, c'est involontaire mais je suis trop bien dans ses bras, je voudrais tout le temps m'endormir dans ses bras. C'est ainsi que je rejoins le monde imaginaire.

Mon réveil sonne et je dois sortir des bras de Loana pour me préparer pour le lycée.
Je réveil aussi Loana qui doit faire l'ouverture du café dans lequel elle travaille, je lui enlève donc ses cheveux de devant ses yeux, et lui caresse son visage.

Debout tout les deux, c'est devenu légèrement gênant. Je me comporte comme si rien ne s'était passé, et me comporte comme son meilleur ami.

Avant de partir je vérifie mes messages, au cas où un prof serait absent. En effet j'ai un message de Julian.

De : Julian
Wesh frérot, on finit encore plus tôt aujourd'hui, du coup j'irai me préparer chez Naël pour la soirée, je sais que tu ne voulais pas venir mais je te redemande quand même, est-ce que tu seras de la partie ce soir ?

De : Julian
Je ramène Valentine, profite pour inviter Loana, ça pourrait être sympa.

À : Julian
Je vais voir, je lui demande et je te redis ça, on pourra enfin rencontrer ta Valentine, sans jeux de mots bien-sûr. Sinon c'est cool pour aujourd'hui mais du coup on terminera à quelle heure ?

J'attends très peu de temps avant d'avoir sa réponse.

De : Julian
Nous finissons à 14h30, et comment ça tu lui demandes ? Loana est déjà avec toi ?

Je rigole effectivement je n'avais pas pensé à ce détail dans mon message.

- Pourquoi tu rigoles Nana ? Me demande Loana en passant juste à côté de moi.
- C'est un pote qui me fait rire, et il me demande si ça t'intéresse de venir en soirée avec moi, ce soir, avant que tu refuses te connaissant, mon pote Julian ce ramène avec sa copine, donc si tu viens ce qui serait chouette, tu auras au moins deux personnes avec qui tu vas bien t'entendre, je ne la connais pas encore mais comme c'est du sérieux entre eux je suppose que c'est une bonne personne. Alors qu'est-ce que tu en penses ? Lui expliquais-je en espérant silencieusement qu'elle accepte de venir parce que mine de rien les soirées me manque et être avec elle dans un autre milieux que la maison me paraît bien.

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Petit sondage :
Vous sortez en soirée ?

La photo en média viens de mon téléphone, désolée pour la rayure...

L'histoire de deux pauvresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant