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Je ne bouge pas, je suis encore troublé par ce qu'elle vient de faire. Je ne la savais pas comme ça, et putain ça me plaît, son côté dominatrice mais pas trop, j'adore.

Mais la réalité me reprends bien vite, il est l'heure que j'aille dormir.

J'ai peur que notre habitude de dormir ensemble s'arrête. Je dors beaucoup mieux depuis qu'elle est là, je suis plus reposé, plus apaisé...

Dans ma chambre, j'ouvre mon tiroir et sort seulement un short en coton qui me servira de pyjama. Une fois enfiler, je me pose sur mon lit. J'admire mon plafond qui s'illumine grâce aux étoiles fluorescentes qu'il me reste de ma chambre d'enfant, jusqu'à ce que la lumière du couloir rentre à l'intérieur car Loana viens d'ouvrir ma porte de chambre.

Je tourne la tête et aperçoit Loana en petite nuisette noire.

Mon dieu ce qu'elle est belle !

Je sens mon entre jambe se durcir...

- Mister a du mal à s'endormir est-ce qu'il pleut dormir avec toi ce soir ? Me demanda en me présentant son doudou.

Je rigole face à sa bouille de bébé, elle est trop mignonne.

Mister est comme notre enfant, il a toujours dormi entre nous à chaque fois que nous dormions ensemble. Bien sûr dès fois il se retrouvait écrasé sous l'un ou sous l'autre mais, je crois que s'il n'était pas présent ce serait bizarre.

- J'accepte pour Mister évidemment, seulement pour lui. Répondis-je.
- Ha bon ?! Donc sa maîtresse, elle doit retourner dormir toute seule ? Ce serait vraiment dommage. Dit-elle d'une voix aguicheuse.

Elle va vraiment finir par me rendre fou, déjà que sa tenue me fait bander énormément, alors l'avoir dans mon lit ça va être difficile, mais je vais tenir, je DOIS tenir.

- J'accepte d'accueillir sa maîtresse alors.

À peine et j'ai fini ma phrase que Loana cours se réfugier sous la couette de mon lit. Il fait vingt cinq degrés mais Loana sera toujours sous la couette, à croire qu'elle a peur des monstres potentiel sous le lit.

Étant simplement posé sur mon lit mon torse nu est voyant. Loana joue alors avec mister sur mon torse ce qui me procure des frissons. Je ferme les yeux savourant ce moment. Loana, sûrement, en voyant ma réaction, continue de jouer mais avec sa main. J'ai presque l'impression qu'elle me dessine sur le torse de ses doigts.

J'adore ça, sentir sa peau contre ma peau, c'est un régal. C'est tellement bon que ça me fait penser à des choses classées X que je pourrais très bien le lui faire.

C'est génial, j'apprécie ce moment et le garde en mémoire pour j'espère toute ma vie.

Ne sentant plus son contact j'ouvre les yeux. Je découvre une Loana tout proche, trop proche de mon visage. Elle a les yeux qui brillent de désir, les mêmes que lorsque je l'ai embrassée. Son regard alterne entre mes yeux et mes lèvres, j'ai qu'une envie là maintenant, c'est de goûter, encore une fois, ses lèvres qui m'appellent.

Je m'avance légèrement afin de parcourir les quelques millimètres qui me sépare d'elles. Quand, j'arrive enfin à les toucher, une millièmes de seconde après elle se recule, se retourne et se positionne pour dormir paisiblement.

- Bonne nuit Nana. Chuchote-t-elle.

Je reste bouche bée, je suis encore tout haletant.

Elle veut jouer ? Pas de problème, que la partie commence !

Je la remercie puis m'endors à mon tour.

Nous n'avons pas dormi dans les bras de l'autre et je crois que c'est pour ça que j'ai mis énormément de temps avant d'enfin fermer mes yeux pour rêver.

Si elle part de la maison vais-je mettre autant de temps à rejoindre Morphée ?

Ce matin je me suis réveillé plus tôt que mon réveil, chose, très, très, très rare pour moi.

Même si je n'ai pas cours aujourd'hui, je mets toujours une alarme pour que je puisse garder le rythme "scolaire". Me connaissant je serais capable de me lever pour les seize heures et là, il est certain que le lendemain je ne vais rien comprendre.

Ayant préparé toutes mes affaires la veille, je profite de ce temps réveiller à préparer un superbe petit déjeuner.

J'aime bien cuisiner mais le temps de cuisson me décourage très souvent. Je n'ai pas beaucoup de patience. Ne serait-ce que les dix minutes du riz dans l'eau bouillante, je trouve ça long.

Ainsi pendant l'attente des viennoiseries, je prépare un succulent jus d'orange qui vient de vraie orange et non de brique du supermarché. J'élabore aussi mon plan d'attaque pour Loana. Le jeu commence aujourd'hui, et ça va commencer par le réveil. La connaissant elle devrait pas tarder à s'éveiller.

Je monte les escaliers sans faire du bruit, puis rentre dans ma chambre pour enfin me positionner au niveau de sa tête.

Je lui caresse sa joue, comme je le fais tous les matin mais cette fois-ci je laisse ma main sur sa fine pommette qui vient de se former puis rajoute un baisser sur le front qui dure plus longtemps qu'un simple bisous de protection que des frères et sœurs pourrait se faire. Non, celui-ci transmet beaucoup d'émotions.

Voyant qu'elle apprécie, je fais la même chose qu'elle avant de dormir. Je me redresse hyper rapidement puis l'informe que le petit déjeuner est servi au niveau de ma porte de chambre, près à redescendre.

Elle rigole, puis comprends que je ne ment pas. Elle se redresse et d'un regard elle me demande si je suis sérieux.
En retour je lui souris ce que signifie qu'effectivement je suis sérieux.

Je ne reste pas plus longtemps dans ma chambre, je descends et prépare la suite de mon plan.

Malheureusement en déposant correctement la nourriture sur la table je suis stopper par la réception d'un message.

De : Julian
Wesh frérot, comment ça va après la soirée d'hier ? Je viens de me réveiller et je viens d'apprendre un truc... Répond au plus vite, ou appel
À plus

Houlà qu'est-ce qu'il a appris ? Si il m'envoie un message c'est que ça dois me concerner sinon il aurait fait un message de groupe ou il aurait procédé d'une autre façon c'est sur et certain. Il était pourtant présent lors de la fête, je flippe là !

À : Julian
Alors pour commencer on va dire que je vais bien, et ensuite qu'est-ce que tu as appris ? Tu me fais flipper de oufff là

A peine lui ai-je répondu qu'il m'appelle. Ça me fait peur cette histoire.

Loana viens de descendre et de ce mettre à table, tant pis pour mon stratagème, ça attendra. Je m'excuse auprès de ma Nana, puis me rends dans ma chambre pour enfin décrocher à Julian.

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Qu'est-ce-que Julian viens d'apprendre à votre avis ?
Quelque-chose de grave ?

L'histoire de deux pauvresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant