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Déjà trois heures que je suis à sa recherche dans la ville.
J'ai été dans tous les endroits où nous sommes allés ensemble mais rien pas de traces d'elle.
Je commence à perdre confiance.

Je sais que je peux attendre demain lorsqu'elle reprendra son service au café pour la voir mais je n'ai pas envie d'attendre.

Je suis maintenant dans le village d'à côté, là où j'ai passé mon enfance en compagnie de Loana.

De merveilleux souvenirs me reviennent en mémoire, je souris rien qu'en y repensant.

Sans réellement m'en rendre compte j'arrive rapidement devant le supermarché qui nous a réuni, nos deux familles.
Ce supermarché qui laissait ses invendus dans une benne accessible ce qui nous offrait la possibilité de nous nourrir un minimum.
Ce supermarché où nous nous sommes rencontré pour la première fois grâce à nos surnom identiques....

Sûrement par mélancolie je décide de retourner là où je dormais. J'avais fait un petit dessin avec Loana à l'aide d'un couteau dans l'arbre qui nous tenais à l'abri lorsque nous dormions. Nous avons convenu que si nous venions à ne plus se voir, ici serait l'endroit qui permetterait de se souvenir de l'autre.

Notre dessin est encore là...

Et Loana ce trouve elle aussi devant.

- Loana. Chuchotais-je
- Oui ?

J'hésite une petite seconde avant de lui dire ce que ressent pour elle, lui dire qu'elle est importante, que je lui en veux plus, sur le coup, oui, mais maintenant que l'effet de la nouvelle est redescendu ça va mieux, je comprends.
Et je ne veux pas qu'elle parte comme tout à l'heure.

- Je vais être franc, je crois je t'aime, enfin non je suis sur, je t'aime et pas seulement en amitié, je ne supporte pas le fait que tu sois loin de moi quand je sais pas où tu es, je ne veux pas te perdre. Depuis que je t'ai retrouvé je pense qu'à toi, et donc pour ce que j'ai découvert ce soir, j'ai eu du mal à comprendre parceque pendant tout ce temps tu me manquais et je ne savais pas quoi faire pour te revoir, alors j'ai fais comme si de rien était mais j'étais malheureux sans toi... Mais... Ça va mieux maintenant, je comprends un peu pourquoi tu as fait ça et puis comme tu l'as dit il faut vivre l'instant présent, alors ce qui est fait est fait et j'aimerais continuer à te voir. Même si tu ne partage les mêmes sentiments que j'ai en vers toi je comprendrais et on restera amis, si tu le veux bien.

J'y crois pas ! Je viens d'avouer à Loana que je l'aimais !

Je ne l'ai pas quitter des yeux une seule seconde pendant mon récit et je peux, à présent, voir une lueur de bonheur à l'intérieur.

- Nasim, toi aussi tu m'as manqué pendant ses huit années loin de toi et j'éprouve les même sentiments que toi, mais j'ai peur, tu as du avoir tellement d'autres filles que je suis pas sur d'être celle qui te conviendrait...

Comment peut-elle penser ça, elle est super, et puis je n'ai encore jamais eu de petite copine. Oui, j'ai chauffé des meufs en soirée mais ça n'allait jamais plus loin.

- Hé tu dis n'importe quoi, tu es parfaite, et puis je...j'ai..enfin voilà quoi, tu seras ma première petite copine. Avouais-je avec difficulté.

- Attend !? Comment ça je serai ta première ? Tu veux dire que tu as jamais eu de copine ? Ça veux dire que tu es encore puceau ? J'y crois pas tu ments... Rigole Loana.

- Arrête de rire, c'est pas drôle, je veux le faire avec la personne que j'aime et non avec une meuf rencontrée en soirée, et je n'ai jamais ressenti plus que de l'amitié pour une fille donc oui je n'ai encore rien fait, mais c'est pas la question, c'est même un peu gênant pour le "Bad boy" du lycée...

Loana me sourit franchement. Elle s'approche de moi, pose ses mains de chaque côté de mon coup en me caressant la joue à l'aide de son pousse.

- Tu es mignon.

Je peux pas résister à sa petite bouille trop mignonne, j'avance ma tête pour l'embrasser.
Et elle répond à mon baiser.

- Je t'aime Nasim.
- Je t'aime Loana.

Je l'aime et elle m'aime.
C'est merveilleux, j'ai retrouvé ma meilleure amie et maintenant c'est bien plus...

Nous rentrons main dans la main.

Mes parents sont contents de nous revoir c'est pour cela que dès que l'on passe la porte, mes parents nous sautent dessus heureux de nous voir en vie.

- Mes enfants, vous êtes en vie, je me suis tellement inquiétée, vous savez utiliser un téléphone mais quand il s'agit de répondre à sa maman inquiète il y a plus personne !
- Désolée maman je l'avais éteint et j'ai complétement oublié de le rallumer... Mais nous sommes là, c'est le principal...Non ?!
- Mon chéri ne me refait jamais ça, et toi aussi Loana tu es comme ma fille et je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.
- Oui, promis Ambre.
- Je compte sur vous...

Nous hochons la tête et c'est finalement mon père qui reprend la parole.

- Je suis d'accord avec Ambre la prochaine fois si ça arrive vous nous prévenez, nous étions inquiet. Mais bon, je vois que vous ça va mieux...

Je souris, évidemment que ça va mieux nous avons pas vraiment officialiser en nous mettant en "couple" mais c'est tout comme alors pris d'un élan de courage je prends la main de Loana dans la mienne et la lève fièrement à auteur des yeux de mes parents.
Je sais qu'ils ont compris.

D'un simple regard mon père sort un billet de vingt euros à ma mère et rigolent fasse à notre tête stupéfié.

- Qu'est-ce qu'il vous arrivé ? J'avais parié avec Djibril que vous sortirez ensemble avant la fin du moi, j'ai raison pas vrai ?! Déclare ma mère simplement.

- Donc ça ne vous dérange pas ? Demande étonnée Loana.

- Bien-sûr que non, au contraire, depuis que vous vous êtes revu vous êtes heureux comme quand vous étiez enfant, et ça c'est juste super pour nous qui sommes parents. Déclare heureuse ma mère.
- Profitez les jeunes. Soyez Heureux.

Après cette annonce, nous montons nous coucher.
Ensemble.

J'aime Loana et elle m'aime, je ne demande rien d'autre.
Nous sommes heureux ensemble.

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C'est la FIN de ce livre !!

Je pense faire un épilogue juste après.

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L'histoire de deux pauvresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant