L'histoire de deux pauvres

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Nous sommes plus que tout les cinq et nous ne changeons pas notre planning pour essayer de les récupérer.

En rentrant dans le bar, Joël le patron nous regarde étonné par le manque de Isac et Nathan, mais nous souris comme d'habitude comme signe de bonjour.
Notre table à toujours le chevalet réservé or nous ne réservons jamais mais Joël connais notre emplois du temps alors il sait parfaitement quand et à quelle heure nous allons passer.

Joël est un homme d'une cinquantaine d'année, il commence à avoir quelques cheveux blancs et il est super cool avec les jeunes. Il est marié avec Nadine depuis leur vingt ans à tous les deux et est papa de six enfants. Quelques fois il est aider au bar par sa femme ou par ses deux dernières filles. Mais il préfère se débrouiller seul. Ce bar est son tout premier bébé, il le bichonne jusqu'à ce qu'il soit encore plus que parfait. Je pense c'est grâce à son côté cool et son côté parfait que nous adorons ce bar.

- Toujours bières pour tout le monde ? Nous demanda Joël avec son carnet pour prendre notre commande.
- Euh non pas cette fois, pour moi ce sera un jus multifruit s'il te plaît. Changeais-je.
- La même choses pour moi. Déclare Ilyès.
- Moi aussi je change je prend une grenadine, je dois rester sobre. Nous apprend Julian.

Les garçons se regardent et hoche la tête, ils répondent en même temps que pour eux c'est une bière.

- Dis donc il y a du changement aujourd'hui ! Je vous apporte ça dans deux minutes.

Nous le remercions et il part derrière son bar pour nous préparer de quoi nous hydrater.

Nous discutons de tout et de rien, l'absence d'Isac et de Nathan ne nous choque pas contrairement à ce que j'aurais pensé. Il faut dire d'habitude ce sont eux qui parlent et nous intervenons de temps en temps dans leur discussion.

Joël nous apporte nos boissons et demande à Ilyès s'il connais une certaine Daisy.

À l'entente de ce prénom, Ilyès change totalement de comportement. Il nous fait rire.

- Oh puta*n, les mecs je suis bien coiffé ? J'ai pas de taches sur mes vêtements là ? Je... Oh me*de j'ai l'impression d'être une gonzesse ! Vous êtes sur je suis présentable là ??!
Ilyès était en panique et nous toujours en train de rigoler face à son changement, nous réussissons seulement à hocher la tête comme simple réponse ce qui ne fait pas rire le concerné.
- Les mecs je rigole pas là ! Vous êtes sur je suis bien ?
- Mais oui tu es beaux. Mais c'est qui cette Daisy pour qu'elle te mette dans un tel état ? Demanda Joël toujours là.
- Il est possible que ce soit la femme de ma vie, alors soyez gentils j'ai le droit de stresser quand j'apprends qu'elle est là, on devait se retrouver dans une demie heure au parc à côté mais comme elle sait que je viens souvent ici elle a du vouloir me faire une surprise. Nous explique Ilyès toujours légèrement stresser.
- Et bien fonce mon petit elle va pas attendre cent sept ans ici. Le réconforte Joël en lui tapant l'épaule pour l'encourager.

Deux secondes plus tard il avait disparu. Nous rigolons toujours, il cache bien son jeu le petit Ilyès.

Une fois que nos boissons sont terminées, nous retournons devant le lycée pour prendre nos bus qui nous emmèneront jusqu'à notre domicile.
Le mien est le dernier, il passe encore dans vingt minutes alors que celui des mecs passe dans cinq.

Lorsqu'ils partent je me retrouve seul, et comme occupation j'écoute de la musique grâce à mes écouteurs.

Étant seul, les filles viennent me voir et essayent de tenter leur chance avec le grand bad-boy du lycée.

Je ne comprendrai jamais en quoi un bad-boy attire autant les "gentilles" filles ou tout simplement les filles. Par le simple surnom nous savons que ce n'est pas une bonne personne puisque bad-boy signifie mauvais garçon.

- Salut Nasim, tu es tout seul ? Me demanda Thaïs une fille que j'ai rencontré à une soirée
- Bah oui ça ne se vois pas ? Dis-je d'un ton sarcastique.
- Cool, si tu as du temps à passer je suis la tu sais. M'informe-t-elle avec une voix qui se veux aguicheuse et en posant une main sur ma cuisse très près de mon entre jambe.
- Non merci. Dis-je d'une vois ferme.

Je repousse sa main et me décale pour qu'elle comprenne bien le message.

Ouf mon bus arrive, depuis que j'ai recalé Thaïs, elle et sa bande de chiennes me regardent comme si j'étais un agneau au milieu d'une meute de loup.

Arriver à la maison, je monte dans ma chambre comme à mon habitude. Cette fois-ci je fais mes devoirs le plus rapidement possible pour avoir du temps libre après, mais surtout pour que mes parents acceptent que je puisse conduire quand il sera l'heure d'aller chercher Loana au lycée.

Une fois mes exercices finis je rejoint Inaya qui joue avec ses peluches à la dinette. Elle est d'abord surprise que je souhaite passer du temps avec elle puis elle me souris et m'offre un thé qui est servis dans une tasse à café violette.

Je joue mon rôle à fond, je discute avec Monsieur Lapin mais aussi avec Polly et Rufus le couple d'ours. Je me charge à ce qu'ils ne manquent de rien. Je sert à boire comme à manger à nos hôtes.

Il est bientôt dix-neuf heure, j'arrête de jouer avec ma petite soeur pour préparer un réel repas qui pourra nourrir de vrai être humains.
Maman étant déjà au fourneaux, se rend seulement compte maintenant de ma présence et de l'absence de Loana.

- Nasim, comment vas-tu ? Loana n'est pas encore rentrée ?
- Ça va maman, Loana a du rester une heure de plus à la bibliothèque, elle finit à dix-neuf heure trente, j'irais la chercher avec papa s'il veut bien. Lui apprenais-je.
- Je pense que ce sera avec moi plutôt, Djibril rentre dans dix minutes et il a eu une mauvaise journée de ce que j'ai compris à midi donc on va plutôt le laisser se reposer d'accord ? Me demanda-t-elle, malgré qu'il n'y est pas d'autres réponses possibles.
- Oui pas de problème, merci maman. La remerciais-je.

La conduite avec maman est moins cool que celle avec papa. Je n'ais pas le droit de mettre la musique trop forte, et je n'ai pas le droit de rouler à quarante kilomètres par heure au lieu de trente. Néanmoins pour les manœuvres, c'est plus cool, elle me laisse gérer. En fait je me trouve dans le parfait stéréotype de l'homme, qui ici est mon père, adore sa voiture donc pour les manœuvres il a peur qu'elle finisse rayée. Mais aussi dans le stéréotype de la femme, qui ici est ma mère, à peur pour sa vie, de la vitesse, mais pour sa voiture pas grand chose, même si bien sûr ça l'embêterais énormément que sa voiture ne puisse plus rouler à cause de la mauvaise conduite de son fils.

Le repas viens de finir d'être préparer et mon père viens tout juste de rentrer. Parfait timing ! C'est l'heure de partir rechercher la déesse de la maison.

Houlà, qu'est-ce-que je raconte ? Ça va pas mieux là !

Je prends les clés de la Ford Kuga de maman et me concentre pour arriver entier à destination.

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