Chapitre 2: L'accident

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Gwenn se dirigea en direction de la cantine. Ses longs cheveux blancs se balancèrent de gauche à droite quand elle marchait. Elle portait une magnifique robe blanche lui arrivant au dessus des genoux. Elle faisait tourner tous les regards. Elle adorait cette sensation d'être le centre de l'attention dans ces moments là.
Elle prît son plateau et avança le long de la barre devant elle. Elle prît son assiette et un dessert puis se dirigea à l'autre bout de la cantine pour être tranquille. Elle passa devant une fille au regard haineux. Certainement une fille jalouse. Gwenn n'y fît pas attention et continua à marcher. La fille étendit d'un coup son pied sur son passage et Gwenn s'étala par terre. L'action a été si soudaine qu'elle se demanda ce qu'il s'était passé. Elle commençait à avoir mal aux mains et aux genoux puis se rendit compte qu'elle était couverte de nourriture, de plus son assiette et son verre étaient explosés au sol. Elle se releva et vit la fille se moquer d'elle. Les autres orphelins imitèrent la fille et rigolèrent de toute leur force. Gwenn était honteuse et avait envie de cogner leurs têtes contre un mur. Elle respira un grand coup et fît un magnifique sourire. Au fond d'elle, elle était à deux doigts d'assassiner la fille devant elle mais à l'extérieur on ne l'aurai pas crût qu'elle était capable de meurtre devant tous ces gens, car son sourire était tellement volumineux que la fille devant elle s'arrêta de rire et recommença à la fusiller du regard. Alors Gwenn essuya sa robe et alla chercher un balai comme s'il ne s'était rien passé. Quand elle fini de nettoyer le sol, elle ne reprit pas un plateau et sortit de la cantine honteuse. Elle n'avait plus faim après ça.

Quand elle ne croisa plus personne, son visage joyeux se transforma en un visage haineux. Elle détestait cette fille. Elle serra les poings et s'enferma dans les toilettes des filles. Personne n'y était bien sûr, elles étaient toutes à la cantine en train de se moquer d'elle. Elle ferma la porte à clé. Seule une petite ampoule illuminait un mirroir. Elle s'approcha alors de son reflet et se perdit dans ses pensées. Gwenn sortie de ses gonds et cria pour se défouler:

-Mais pour qui elle se prend cette connasse à m'humilier comme ça ?!

Gwenn décocha un grand coup de poing au mirroir qui la reflétait. Le mirroir se brisa et le reflet de Gwenn se déforma. Elle retira son poing ensanglantée et vit des stalactites de glace horizontales sortir du mirroir où elle avait frappé. Gwenn prit peur et se jeta en arrière tombant sur ses fesses. Elle regarda ses mains dépitée pour découvrir que non seulement sa main droite était ensanglanté mais aussi que ses mains étaient couvertes de neige. Elle repensa aux paroles du vieil homme qui lui avait rendu visite hier: "Tu es la première mage de glace." Ça faisait seulement deux jours qu'elle ne prenait plus ses granulés bleus alors il était normal que ses pouvoirs referaient surface.

Elle avait peur et ne savait pas quoi faire. Elle tenta de se relever en posant ses mains au sol mais au simple contact de sa peau, le sol devint complètement gelé. Elle glissa sur la glace et retomba. Maintenant, elle était effrayée car la glace s'étendait jusqu'au plafond. La salle était complètement gelé. Elle paniqua et elle ne savait plus quoi faire. Et si quelqu'un entrait dans les toilettes et voyait ça ? Non, il ne fallait que personne n'y voit. Elle avait besoin d'aide.

Elle se releva et essaya d'avancer jusqu'à la porte en essayant de ne pas glisser. Elle pensa à la seule personne qui était au courant de ses pouvoirs et qui était dans se bâtiment: la directrice. Alors elle se mit a courir jusqu'à son bureau. Elle toqua plusieurs fois. Ses mains étaient encore enneigées et elle avait beau enlever la neige, elle réapparaissait toujours.

La directrice ouvra la porte inquiète par le nombre de coups sur la porte. Elle regarda la fille effondrée en larmes, les cheveux en batailles, et sa tenu taché. Elle lui fit de grands yeux.

-Mais que ce passe-t-il bon-sang ?!

La fillette paniqué lui montra ses mains couverte de neige et lui cria en pleurant:

Tout commence 500 ans en arrièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant