~chapitre 16~

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Salam,

Sur le trajet il m'a parlé de trop de choses. Du fait que Mansour pourrait parfois être bizarre, que ce n'est pas finit et qu'il y a pire, mille fois pire.
Puis il m'a beaucoup parlé, de trop de sujets différents mais le plus grand c'est le danger. Il dit que partout où je suis, je suis en danger et que même avant d'arrivé ici j'étais en danger, en danger extrême. Il a parlé de notre mutation prochaine dans un autre pays, il semblait avoir besoin de parler, il m'a avoué sortir avec une fille une certaine Sarah, il l'aime. Les cœurs dans les yeux et les petites expressions qu'il fait en parlant d'elle c'était putain de mignon.

Il m'a re-déposé à la villa, ça fait du bien, une petite sortie bien cool. Mansour m'attendait dans ma chambre. Non. Il ne m'attendait pas il dormait littéralement et dans ma chambre, je fais quoi moi maintenant j'ai pas envie de dormir avec lui, même s'il sent bon et que ses bras sont bien confortables. Je vais m'assoir au balcon, il fait frais trop frais même, j'ai besoin de me mettre au point de mettre au point un plan quelque chose pour m'échapper pour essayer? Au moins? J'ai envie de vivre de vivre comme avant, de dire bonjour au boulanger et au concierge qui fait bien son taff. J'ai besoin d'aller voir mes copines pour leur montrer mon nouvel trouvaille à Action, d'aller faire chier Qassim en lui parlant h24 sans m'arrêter et lui raconter mes bagarres. J'ai besoin de revoir des gens qui ont êtes là pour moi. En faite j'ai besoin de repartir ça fait 1 mois. 1mois, que je n'arrive plus à sortir de là que je n'ai pas de plan, que je ne suis plus en train de rêvasser dans mon lit en silence sans personne à mes côtés. 1 mois...

Pendant ce temps les larmes avaient dévalées les joues, et les genoux rapprochés de ma poitrine, je n'étais pas bien peut être une autre chute de tension ou bien une hausse un peu trop importante, je ne sais pas, je ne sais plus. Quelqu'un vient passer sa main dans mes cheveux... Mansour.

Mansour : Ikram on a pas tout ce que l'on veut dans la vie et même si c'est dur à croire c'est comme ça que l'on évolue c'est comme ça que l'on devient ce que l'on est et ce que l'on devient. Ce que toi tu es et ce que toi tu vas devenir.

Je me retourne vers lui, il me regarde... merde ses yeux...

??? : on a tous endurés des choses parfois pas très justes c'est vrai mais c'est comme ça.

Moi: mais pourquoi ? Pourquoi?

??? : parce que c'est comme ça et dieu est grand même si je sais que je suis pas très bien placé pour le dire. Mais tu es capables de beaucoup, de beaucoup trop Ikram tu es la réussite même si tu es aussi la bombe.

Moi: mais pourquoi vous comptez tous sur moi, je n'arrive même pas à dormir sans repenser au corps mort de la dernière fois.

Mansour: Ikram. Écoute moi bien. Ici si tu es détesté n'ose même pas pioncé. Tu es ton propre chef en dehors tout ça. Si quelqu'un vient à t'en dire plus c'est pas bon. Ce n'est pas le bon.

Moi: Monsieur... je vous promets de réussir à vous aider.

Mansour: tu as intérêt princesse, je te lâcherais pas et les garçons aussi.

Il s'assoit près de moi et pose son regard sur mes bras et mes jambes. Oupsi j'ai oublié de mettre du fond de teint sur les bras.

Mansour: c'est du à quoi ça?

Moi: à rien.

Mansour: Je ne me répèterais pas.

Moi: rien du tout, ce n'est rien c'est juste des traces de mon... de mon ancien copain... Monsieur c'est rien c'est oublié il est partit à Tokyo il y a 2 ans et maintenant tout va bien.

Il a fermé les yeux, et m'a pris ma main. Puis il tâtonne mon bras droit puis le gauche et il hésite à me toucher la jambe, assez mal à l'aise avec mes jambes je recule et il comprend.

Mansour: pourquoi tu en as plus sur le gauche que le droit.

Moi: c'est euh...c'est parce que je lui demandais de ne pas me frapper sur le droit parce que l'or de mes entraînements avec Qassim il me mettais des vêtements à une manche. Enfin vous savez celui que vous avez...

J'essayais de lui faire oublier le principal problème mais je le sentais mal. Je sens la panique pointée.

Mansour: Tu m'a dit qu'il te frappais. Son prénom?

Moi: Monsieur je vous jure que ce n'est rien. Tout to-tout est finit maintenant... s'il vous plaît...

Dans la peau de Mansour.

Ikram: je ne veux pa-pas le re-revoir... je vous en supplie.

Elle joint ses mains devant elle et se trouve vers moi. Ses larmes menaçaient de couler alors qu'elle venait de tout sécher, son corps tremblait légèrement.
Il ne faisait pas que l'a frapper, il lui faisait autre chose. Son dossier n'est pas complet, pas complet du tout elle a réussit à cacher plein de choses, trop d'éléments essentiels.

Moi: tu ne le reverra pas, je te garderais loin de tout ça. J'arrête de t'embêter avec tout ça, je ne te pose plus de question.

Tout son corps tremblait de soulagement, ce n'était pas que de la panique c'était plus fort que ça mais il y a quelque chose d'autre de cacher dans son comportement.

Moi: Princesse vas dormir ( a deux doigts de lui dire qu'elle a école carrément) tu vas être fatigué demain.

Ikram: hmmhmm... bonne nuit monsieur faites de beaux rêves.

Je repars vers la chambre mais entends qu'elle est restée dehors un peu près toute la nuit. J'ai hâte de voir son état demain.

9h00

...
On avance petit à petit. On découvre un peu le réel passe d'Ikram et ce qu'elle réussit pas mal à cacher trop forte la go.
A bientoooottt✨✌🏼

«𝑱𝒆 𝒓𝒆𝒗𝒊𝒆𝒏𝒅𝒓𝒂𝒊...»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant